Au stade Robert Champroux, l’ex sélectionneur des Eléphants Zahoui François explique dans cet entretien sa présence sur le banc de l’AS Kaloum de la Guinée.
Alors qu’on s’attendait à vous voir rebondir auprès d’une sélection africaine, vous chossiez un club.
C’est un honneur pour moi de faire partie de cette famille. Après plusieurs propositions j’ai eu le temps de voir que l’AS Kaloum est un club qui veut grandir avec des hommes qui ont une vision. Il est très intéressant. Quand des gens placent leur confiance en vous, c’est quelque chose de grand. Avec l’aide de Dieu nous allons atteindre nos objectifs.
Alors quels objectifs vous vous êtes fixés en prenant les commandes de ce club ?
Ma tâche va durer 3 ans. Vous comprenez qu’elle n’est donc pas liée à la Ligue des Champions. Nous avons pour mission de mieux structurer le club et lui donner des bases solides. C’est un club qui veut grandir. Nous ne recherchons pas des résultats immédiats.
Nous allons travailler dans la durée. C’est ce que les Maghrébins ont compris pour pérenniser les résultats. Après la sélection nationale de Côte d’Ivoire, j’ai pris du recul pas par faute de propositions, c’est juste que je voulais un club qui a une vision sur le long terme. Il s’agit de poser des bases solides capables de résister à n’importe quel vent. L’AS Kaloum s’inscrit dans ce sens. Les dirigeants ont eu un discours clair. Je peux vous assurer que les conditions sont bonnes. C’est un club qui a de grandes ambitions. Il est donc évident que le club se donne les moyens d’atteindre ses objectifs.
Une finale de Ligue des Champions, vous intéresserait ?
Nous ne sommes pas dans l’illusion ni dans de la magie. Nous savons que nous avons des joueurs solides mentalement auxquels il faudra inculquer une certaine rigueur dans le travail. Nous allons nous frotter aux meilleurs d’Afrique. Tout cela participe à la construction d’une équipe forte dans un club fort. Mais cette compétition, nous allons la jouer à fond sans minimiser nos forces. Mais il ne faut pas s’inscrire dans la précipitation.
Avez-vous une idée de l’environnement du football guinéen ?
Je sais surtout que le football guinéen grandit. Depuis la génération Feindouno, il y a des joueurs qui émergent. Mais le football guinéen souffre de problème d’infrastructures. Le projet de l’AS Kaloum prend en compte tout cela.
Entre coacher une sélection et un club quel est le plus pénible ?
Les deux sont difficiles. Tout dépend de l’objectif que vous recherché. C’est vrai que ça ne sera pas facile avec l’AS Kaloum mais nous y arriverons.
Comment s’est déroulé le premier contact avec l’équipe ?
Aux dirigeants, j’ai tenu un discours qui concerne ma méthode de travail. Elle sera basée sur la rigueur. En retour j’ai demandé beaucoup de sincérité et de loyauté de leur part. Je leur ai dit que je compte sur leur état d’esprit et leur collaboration.
Réalisé Par Ange Kouadio
Alors qu’on s’attendait à vous voir rebondir auprès d’une sélection africaine, vous chossiez un club.
C’est un honneur pour moi de faire partie de cette famille. Après plusieurs propositions j’ai eu le temps de voir que l’AS Kaloum est un club qui veut grandir avec des hommes qui ont une vision. Il est très intéressant. Quand des gens placent leur confiance en vous, c’est quelque chose de grand. Avec l’aide de Dieu nous allons atteindre nos objectifs.
Alors quels objectifs vous vous êtes fixés en prenant les commandes de ce club ?
Ma tâche va durer 3 ans. Vous comprenez qu’elle n’est donc pas liée à la Ligue des Champions. Nous avons pour mission de mieux structurer le club et lui donner des bases solides. C’est un club qui veut grandir. Nous ne recherchons pas des résultats immédiats.
Nous allons travailler dans la durée. C’est ce que les Maghrébins ont compris pour pérenniser les résultats. Après la sélection nationale de Côte d’Ivoire, j’ai pris du recul pas par faute de propositions, c’est juste que je voulais un club qui a une vision sur le long terme. Il s’agit de poser des bases solides capables de résister à n’importe quel vent. L’AS Kaloum s’inscrit dans ce sens. Les dirigeants ont eu un discours clair. Je peux vous assurer que les conditions sont bonnes. C’est un club qui a de grandes ambitions. Il est donc évident que le club se donne les moyens d’atteindre ses objectifs.
Une finale de Ligue des Champions, vous intéresserait ?
Nous ne sommes pas dans l’illusion ni dans de la magie. Nous savons que nous avons des joueurs solides mentalement auxquels il faudra inculquer une certaine rigueur dans le travail. Nous allons nous frotter aux meilleurs d’Afrique. Tout cela participe à la construction d’une équipe forte dans un club fort. Mais cette compétition, nous allons la jouer à fond sans minimiser nos forces. Mais il ne faut pas s’inscrire dans la précipitation.
Avez-vous une idée de l’environnement du football guinéen ?
Je sais surtout que le football guinéen grandit. Depuis la génération Feindouno, il y a des joueurs qui émergent. Mais le football guinéen souffre de problème d’infrastructures. Le projet de l’AS Kaloum prend en compte tout cela.
Entre coacher une sélection et un club quel est le plus pénible ?
Les deux sont difficiles. Tout dépend de l’objectif que vous recherché. C’est vrai que ça ne sera pas facile avec l’AS Kaloum mais nous y arriverons.
Comment s’est déroulé le premier contact avec l’équipe ?
Aux dirigeants, j’ai tenu un discours qui concerne ma méthode de travail. Elle sera basée sur la rigueur. En retour j’ai demandé beaucoup de sincérité et de loyauté de leur part. Je leur ai dit que je compte sur leur état d’esprit et leur collaboration.
Réalisé Par Ange Kouadio