Abidjan - L'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) est en train d'élaborer, via son volet santé communautaire, une nouvelle stratégie quinquennale (2016-2021) d'appui au système de santé pour un meilleur accès des femmes aux soins en vue notamment de faciliter un accouchement sans danger pour celles enceintes.
"On est en train d'élaborer une nouvelle stratégie quinquennale (2016-2021) pour viser les régions avec les taux de mortalité maternelle et néonatale très élevé en appuyant les structures de santé", a annoncé la directrice adjointe de l'USAID, Lisa Fanchett, dans un entretien accordé à l'APS.
"L'USAID fournit une assistance de 60 millions de dollars par année au gouvernement du Sénégal et on compte encore appuyer les postes de santé, les cases de santé pour assurer l'accès aux soins de santé aux femmes, aux nouveau-nés et aux enfants", a-t-elle ajouté en marge d'une récente visite de terrain dans les régions de Saint-Louis et Matam.
Selon Mme Fanchett, un autre "défi à relever" dans le cadre de programme quinquennal, concerne le manque de personnel dans les régions enclavées. Aussi, l'USAID compte-telle "travailler avec le ministère de la Santé et de l'Action sociale pour voir quelles sont les stratégies à entreprendre pour assurer une motivation aux agents affectés dans ces zones rurales".
Pour la directrice adjointe de l'USAID, "une des raisons du fort taux de mortalité maternelle (45 à 50 décès par an à Matam), c'est le manque de personnel qualifié".
"C'est un grand défi et ce sera une priorité des partenaires qui vont travailler sur cette problématique avec l'Etat à travers le ministère de la Santé" et de l'Action sociale, a-t-elle ajouté.
S'y ajoute qu'à Saint Louis et Matam "il y a des groupes de jeunes qui ont exprimé le besoin d'avoir beaucoup plus d'informations sur la santé de la reproduction et l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive", a indiqué Lisa Fanchett.
Le centre conseil adolescents et jeunes de Marie Stopes International "arrive à fournir des services de qualité en recevant plus de 30 personnes par jour. C'est un modèle à explorer dans les grandes villes", a fait valoir la directrice adjointe de l'USAID.
"On compte travailler ensemble avec les partenaires comme le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), la coopération Luxembourgeoise et d'autres partenaires qui interviennent dans les régions à fort taux de mortalité maternelle et infantile pour augmenter l'accès des services aux jeunes et adolescents", a-t-elle dit.
D'après Mme Fanchett, les jeunes "ont besoin de beaucoup plus d'informations et il y a des possibilités à régler cela avec les centres conseils adolescents et jeunes mais on a besoin de renforcer et d'élargir leur nombre".
"Régulièrement, on a eu une présentation du Fonds monétaire international pour discuter des niveaux de financements pour chaque secteur, a-t-elle poursuivi. Aujourd'hui, le Sénégal est au-dessus des normes et on a besoin d'un plaidoyer auprès du ministère des Finances pour augmenter le budget sectoriel de la santé".
L'USAID compte également soutenir la politique de la Couverture maladie universelle (CMU) engagée par l'Etat à travers la mise en place et le soutien de mutuelles de santé, a déclaré sa directrice adjointe.
(APS/AIP)
cmas
"On est en train d'élaborer une nouvelle stratégie quinquennale (2016-2021) pour viser les régions avec les taux de mortalité maternelle et néonatale très élevé en appuyant les structures de santé", a annoncé la directrice adjointe de l'USAID, Lisa Fanchett, dans un entretien accordé à l'APS.
"L'USAID fournit une assistance de 60 millions de dollars par année au gouvernement du Sénégal et on compte encore appuyer les postes de santé, les cases de santé pour assurer l'accès aux soins de santé aux femmes, aux nouveau-nés et aux enfants", a-t-elle ajouté en marge d'une récente visite de terrain dans les régions de Saint-Louis et Matam.
Selon Mme Fanchett, un autre "défi à relever" dans le cadre de programme quinquennal, concerne le manque de personnel dans les régions enclavées. Aussi, l'USAID compte-telle "travailler avec le ministère de la Santé et de l'Action sociale pour voir quelles sont les stratégies à entreprendre pour assurer une motivation aux agents affectés dans ces zones rurales".
Pour la directrice adjointe de l'USAID, "une des raisons du fort taux de mortalité maternelle (45 à 50 décès par an à Matam), c'est le manque de personnel qualifié".
"C'est un grand défi et ce sera une priorité des partenaires qui vont travailler sur cette problématique avec l'Etat à travers le ministère de la Santé" et de l'Action sociale, a-t-elle ajouté.
S'y ajoute qu'à Saint Louis et Matam "il y a des groupes de jeunes qui ont exprimé le besoin d'avoir beaucoup plus d'informations sur la santé de la reproduction et l'accès aux services de santé sexuelle et reproductive", a indiqué Lisa Fanchett.
Le centre conseil adolescents et jeunes de Marie Stopes International "arrive à fournir des services de qualité en recevant plus de 30 personnes par jour. C'est un modèle à explorer dans les grandes villes", a fait valoir la directrice adjointe de l'USAID.
"On compte travailler ensemble avec les partenaires comme le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), la coopération Luxembourgeoise et d'autres partenaires qui interviennent dans les régions à fort taux de mortalité maternelle et infantile pour augmenter l'accès des services aux jeunes et adolescents", a-t-elle dit.
D'après Mme Fanchett, les jeunes "ont besoin de beaucoup plus d'informations et il y a des possibilités à régler cela avec les centres conseils adolescents et jeunes mais on a besoin de renforcer et d'élargir leur nombre".
"Régulièrement, on a eu une présentation du Fonds monétaire international pour discuter des niveaux de financements pour chaque secteur, a-t-elle poursuivi. Aujourd'hui, le Sénégal est au-dessus des normes et on a besoin d'un plaidoyer auprès du ministère des Finances pour augmenter le budget sectoriel de la santé".
L'USAID compte également soutenir la politique de la Couverture maladie universelle (CMU) engagée par l'Etat à travers la mise en place et le soutien de mutuelles de santé, a déclaré sa directrice adjointe.
(APS/AIP)
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