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Société Publié le mercredi 18 février 2015 | Le Bélier Intrépide

Burida / Suite à un commentaire sur Internet: la Directrice générale et un sociétaire s’empoignent !

Serait-ce le retour des vieux démons au Bureau ivoirien des droits d’auteur (Burida) ? Tout porte à le croire. En effet, récemment, l’on a assisté à une véritable altercation entre l’actuelle Directrice générale et Waïper Saberty, artiste et sociétaire de cette institution, via les réseaux sociaux.

Il y a quelques jours de cela, la Directrice générale du Burida, Irène Vieira et l’artiste Waïper Saberty se sont vertement insultés (et c’est peu de le dire) par ordinateurs interposés via les réseaux sociaux. Au centre de cette volée de bois vert, tel que rapportée par un confrère, un commentaire posté par un internaute qui faisait état de la gestion provisoire du Bureau ivoirien des droits d’auteur par un comité de gestion de 17 membres, installé depuis février 2012 par le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. Il se réjouissait des 800 millions f CFA de droits qui avaient été reversés aux ayants-droit. Réagissant à ce post, l’artiste reggaeman qui vit en France a dit ceci : « triste constat de savoir que la société qui gère nos droits nous demande de faire la police. Et pourtant, elle a un service juridique qui, logiquement, devait s’investir davantage dans ce combat. Je suis maintenant convaincu que les artistes ivoiriens n’ont rien à espérer de positif, dans la gestion de la direction en place. Je réitère ma question : à quand l’assemblée générale pour sortir de cette gestion provisoire ? Qu’est ce qu’il y a de nouveau et d’extraordinaire dans cette gestion d’un comité provisoire, chers experts?». La Directrice générale, se sentant indexée, en réponse au reggaeman, s’est exprimée en ces termes : « Je suis partante pour faire ici le procès du Burida. Apparemment, tu sais mieux ce que devrait faire le Burida, ce qu’un musicien doit faire pour connaître le succès. Donc au lieu de te déclarer artiste, tu devrais postuler pour prendre la direction du Burida ou bien ? Comme jusqu’ici, ta musique n’a pas encore conquis le public change de boulot. Je te laisserai volontiers ma place. Mais avant, dis moi en France où les sociétés (Sacem et Spédiamn notamment) sont bien gérées, et où tu dis être inscrit, tu as déjà perçu combien ? L’aigreur étouffe l’inspiration, c’est un proverbe de chez moi ». ( !) Sans commentaire. WaÏper répliquera à son tour : « Je ne suis pas de ceux qui laissent leur fonction respective pour s’installer à la direction des droits des artistes pour avoir un salaire plus conséquent au fruit du travail des autres. Je ne suis pas musicien par hasard, on connaît mon parcours. Dites-moi, j’ai l’impression que ce poste est votre dernier espoir, car cela fait trois fois que vous revenez et malgré les plaintes des artistes par rapport à votre gestion à la tête du client, vous ne songez pas à démissionner? » . Vraiment dommage que ces deux personnalités se soient livrées en spectacle sur les réseaux sociaux. Cela est peut être la résultante du manque d’informations véritables sur la durée de la mission du comité de gestion du Burida. Il est à espérer que les appréhensions des sociétaires seront dissipées pour le bonheur de la maison commune des artistes de Côte d’Ivoire.

Par Patrick Méka
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