Korhogo – Une vingtaine d'acheteurs et pisteurs de Bouaké et de Korhogo ont été formés mercredi à Korhogo sur le projet pilot de traçabilité des flux physiques et financiers dans le processus de commercialisation et d’approvisionnement de la noix de cajou brute, en vue de rendre plus professionnelle la filière cajou.
Cette formation, selon le chargé de la commercialisation intérieure de la filière Cajou, Diomandé Amed qui a porté sur la deuxième phase du projet pilote SAP, un projet de traçabilité via un téléphone portable avec le logiciel non standard « SAP Rural Sourcin Management ».
Il s'agit de permettre à l’acheteur de suivre en temps réel toutes les transactions commerciales en matière d’achat de produits et de transaction financière.
L’objectif de cette formation est « d’avoir une version II de l’application pour la campagne 2015 qui prend en compte toutes les spécificités fonctionnelles dans le processus de commercialisation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire », explique-t-on.
Les modules à cette formation ont concerné l’enregistrement d’un nouvel acteur, l’achat, le chargement, le déchargement et le paiement.
Cette formation permettra notamment la traçabilité de tous les flux physiques et financiers en temps réel, la sécurisation des transactions, les statistiques individuelles et collectives des utilisateurs en temps réel, l’encadrement et le suivi des financements en temps et la cartographie des volumes achetés en temps réel.
Selon M. Diomandé, cette application améliorée va également permettre à l’acheteur de bénéficier d’un crédit dans une banque, surtout qu'il est tracé. « C’est un gage de sécurité et de fiabilité, parce que le banquier aura la possibilité d’avoir un portable et de suivre toute la traçabilité de l’acheteur qu’il va financer», a-t-il dit.
Le chef d’antenne du Conseil Coton Anacarde de la région du Poro, Koné Yssouf, a pour sa part souligné que ce projet permettre d’avoir une lisibilité de la commercialisation intérieure de la Côte d’Ivoire dans le domaine de l’anacarde, précisant que cette application est « une vitrine, un miroir » pour la filière cajou.
Il a aussi souligné que les banquiers pourront désormais s’intéresser à la filière avec cette innovation.
Ce projet pilote se situe dans le cadre d'un partenariat entre le Conseil du coton et l’Anacarde, la GIZ et la SAP.
La campagne 2015 de commercialisation de la noix de cajou ouvre ce jeudi avec un prix indicatif de 275 F CFA, en augmentation de 22% comparé à la campagne 2014 où le prix du kg d’anacarde se négociait à 225 FCFA.
Apk/akn/tm
Cette formation, selon le chargé de la commercialisation intérieure de la filière Cajou, Diomandé Amed qui a porté sur la deuxième phase du projet pilote SAP, un projet de traçabilité via un téléphone portable avec le logiciel non standard « SAP Rural Sourcin Management ».
Il s'agit de permettre à l’acheteur de suivre en temps réel toutes les transactions commerciales en matière d’achat de produits et de transaction financière.
L’objectif de cette formation est « d’avoir une version II de l’application pour la campagne 2015 qui prend en compte toutes les spécificités fonctionnelles dans le processus de commercialisation de la noix de cajou en Côte d’Ivoire », explique-t-on.
Les modules à cette formation ont concerné l’enregistrement d’un nouvel acteur, l’achat, le chargement, le déchargement et le paiement.
Cette formation permettra notamment la traçabilité de tous les flux physiques et financiers en temps réel, la sécurisation des transactions, les statistiques individuelles et collectives des utilisateurs en temps réel, l’encadrement et le suivi des financements en temps et la cartographie des volumes achetés en temps réel.
Selon M. Diomandé, cette application améliorée va également permettre à l’acheteur de bénéficier d’un crédit dans une banque, surtout qu'il est tracé. « C’est un gage de sécurité et de fiabilité, parce que le banquier aura la possibilité d’avoir un portable et de suivre toute la traçabilité de l’acheteur qu’il va financer», a-t-il dit.
Le chef d’antenne du Conseil Coton Anacarde de la région du Poro, Koné Yssouf, a pour sa part souligné que ce projet permettre d’avoir une lisibilité de la commercialisation intérieure de la Côte d’Ivoire dans le domaine de l’anacarde, précisant que cette application est « une vitrine, un miroir » pour la filière cajou.
Il a aussi souligné que les banquiers pourront désormais s’intéresser à la filière avec cette innovation.
Ce projet pilote se situe dans le cadre d'un partenariat entre le Conseil du coton et l’Anacarde, la GIZ et la SAP.
La campagne 2015 de commercialisation de la noix de cajou ouvre ce jeudi avec un prix indicatif de 275 F CFA, en augmentation de 22% comparé à la campagne 2014 où le prix du kg d’anacarde se négociait à 225 FCFA.
Apk/akn/tm
