La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a présidé mercredi 18 février 2015, au siège de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), la rencontre sectorielle avec les Chargés des élections des partis politiques de Côte d’Ivoire.
Ce forum, animé par la Porte-parole de la Commission Électorale Indépendante (CEI), Victoire Alley, entre dans le cadre du suivi des recommandations de la Plateforme d’échanges sur les élections des Nations Unies organisée, les 18 et 19 décembre 2014, à l’intention des partis politiques, des femmes, des jeunes et de la société civile, en collaboration avec la CEI, le Conseil constitutionnel, la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le Programme National de Cohésion Sociale, ainsi qu’avec les organisations internationales telles que le National Democratic Institute, (NDI), International Foundation for Electoral System (IFES), Search for Common Ground (SFCG) et les agences du Système des Nations Unies dont le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et ONU Femmes.
En ouvrant les travaux, Mme Mindaoudou a souhaité que l’objectif principal de la rencontre, qui est la création d’un cadre de concertation dynamique sur le processus électoral, connaisse un début de concrétisation, en approfondissant notamment les réponses aux questions essentielles à l’étape actuelle du processus électoral.
La Cheffe de l’ONUCI a également mis l’accent sur la mission des participants qui sont de fait, des courroies de transmission et des relais incontournables entre la CEI et leurs partis respectifs. Mieux, elle a invité les Chargés des élections des partis politiques à être des acteurs-clés dans la création et le maintien d’un environnement paisible et consensuel, favorable au déroulement d’élections libres et démocratiques en Côte d’Ivoire.
« Je vous exhorte donc à jouer votre rôle, dans un esprit constructif, tout en gardant à l’esprit l’intérêt général et la nécessité de consolider les acquis obtenus jusque-là et pour mener à son terme l’important processus dans lequel le pays est aujourd’hui engagé », a souligné Mme Mindaoudou. La rencontre de mise en place de la Plateforme d’échanges sur les élections de décembre 2014 avait permis de définir trois groupes de travail, notamment les jeunes, les femmes et les Chargés d’élections des partis et groupements politiques. La Représentante spéciale a relevé que les conclusions de leurs travaux avaient un point commun portant sur les défis à relever et sur certaines recommandations. Mme Mindaoudou a rappelé la recommandation du Conseil de sécurité (2014) dans laquelle l’ONU demande à toutes les parties prenantes nationales, de « faciliter la création de conditions propices à la tenue d’une élection présidentielle libre, régulière, transparente et ouverte à tous ».
Dans son intervention, la Porte-parole de la CEI, Victoire Alley, a présenté le tableau des actions menées par sa structure. Elle a rappelé à ce niveau que beaucoup a déjà été fait avec la nomination des Commissaires qui sont passés de 31 à 17 et des membres du bureau dont le nombre a été réduit de neuf à six. Ces derniers ont déjà été formés, permettant ainsi de procéder au déploiement de l’administration électorale sur l’ensemble du territoire et à la nomination des commissaires locaux, notamment aux niveaux régional, départemental et communal. Mme Alley a toutefois déploré le fait que les partis politiques n’aient pas eux-mêmes encore désigné leurs représentants dans plusieurs localités et à l’extérieur du pays.
Pour sa part, Christiane Pelchat du National Democratic Institute (NDI), a expliqué que son ONG avait pour mandat de faire de l’observation dans les prochaines élections, avec un déploiement de quelque 1500 observateurs, dont 50% de femmes.
La Directrice du Programme National de Cohésion sociale, le Professeur Mariatou Koné, qui a pris part aux travaux, a souhaité que les échanges du jour puissent aboutir à des élections apaisées et qui aident à renforcer la cohésion sociale.
A l’instar de nombreux représentants de partis politiques, Amédée Koffi, Chargé des élections au Renouveau pour la Paix et la Concorde, (RPC-Paix), a salué « cette initiative de l’ONUCI qui a réussi le pari de mettre tout le monde ensemble pour discuter des élections, donc de la paix ». M. Koffi a cependant estimé que la paix commence par la sécurité.
« Nous devons tout faire pour que les élections se déroulent bien, à la satisfaction des de tous, tout en sachant qu’au finish, il y aura des vainqueurs et des perdants, mais en sachant également que c’est la démocratie qui aura gagné », a lancé aux participants, en clôturant les travaux, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Simon Munzu.
A l’issue de la rencontre, les participants ont adopté le calendrier de suivi des rencontres périodiques dans le cadre de la Plateforme de concertation sur les élections qui sera mis en œuvre avec les Nations Unies et la CEI.
Ce forum, animé par la Porte-parole de la Commission Électorale Indépendante (CEI), Victoire Alley, entre dans le cadre du suivi des recommandations de la Plateforme d’échanges sur les élections des Nations Unies organisée, les 18 et 19 décembre 2014, à l’intention des partis politiques, des femmes, des jeunes et de la société civile, en collaboration avec la CEI, le Conseil constitutionnel, la Commission Nationale des Droits de l’Homme, le Programme National de Cohésion Sociale, ainsi qu’avec les organisations internationales telles que le National Democratic Institute, (NDI), International Foundation for Electoral System (IFES), Search for Common Ground (SFCG) et les agences du Système des Nations Unies dont le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et ONU Femmes.
En ouvrant les travaux, Mme Mindaoudou a souhaité que l’objectif principal de la rencontre, qui est la création d’un cadre de concertation dynamique sur le processus électoral, connaisse un début de concrétisation, en approfondissant notamment les réponses aux questions essentielles à l’étape actuelle du processus électoral.
La Cheffe de l’ONUCI a également mis l’accent sur la mission des participants qui sont de fait, des courroies de transmission et des relais incontournables entre la CEI et leurs partis respectifs. Mieux, elle a invité les Chargés des élections des partis politiques à être des acteurs-clés dans la création et le maintien d’un environnement paisible et consensuel, favorable au déroulement d’élections libres et démocratiques en Côte d’Ivoire.
« Je vous exhorte donc à jouer votre rôle, dans un esprit constructif, tout en gardant à l’esprit l’intérêt général et la nécessité de consolider les acquis obtenus jusque-là et pour mener à son terme l’important processus dans lequel le pays est aujourd’hui engagé », a souligné Mme Mindaoudou. La rencontre de mise en place de la Plateforme d’échanges sur les élections de décembre 2014 avait permis de définir trois groupes de travail, notamment les jeunes, les femmes et les Chargés d’élections des partis et groupements politiques. La Représentante spéciale a relevé que les conclusions de leurs travaux avaient un point commun portant sur les défis à relever et sur certaines recommandations. Mme Mindaoudou a rappelé la recommandation du Conseil de sécurité (2014) dans laquelle l’ONU demande à toutes les parties prenantes nationales, de « faciliter la création de conditions propices à la tenue d’une élection présidentielle libre, régulière, transparente et ouverte à tous ».
Dans son intervention, la Porte-parole de la CEI, Victoire Alley, a présenté le tableau des actions menées par sa structure. Elle a rappelé à ce niveau que beaucoup a déjà été fait avec la nomination des Commissaires qui sont passés de 31 à 17 et des membres du bureau dont le nombre a été réduit de neuf à six. Ces derniers ont déjà été formés, permettant ainsi de procéder au déploiement de l’administration électorale sur l’ensemble du territoire et à la nomination des commissaires locaux, notamment aux niveaux régional, départemental et communal. Mme Alley a toutefois déploré le fait que les partis politiques n’aient pas eux-mêmes encore désigné leurs représentants dans plusieurs localités et à l’extérieur du pays.
Pour sa part, Christiane Pelchat du National Democratic Institute (NDI), a expliqué que son ONG avait pour mandat de faire de l’observation dans les prochaines élections, avec un déploiement de quelque 1500 observateurs, dont 50% de femmes.
La Directrice du Programme National de Cohésion sociale, le Professeur Mariatou Koné, qui a pris part aux travaux, a souhaité que les échanges du jour puissent aboutir à des élections apaisées et qui aident à renforcer la cohésion sociale.
A l’instar de nombreux représentants de partis politiques, Amédée Koffi, Chargé des élections au Renouveau pour la Paix et la Concorde, (RPC-Paix), a salué « cette initiative de l’ONUCI qui a réussi le pari de mettre tout le monde ensemble pour discuter des élections, donc de la paix ». M. Koffi a cependant estimé que la paix commence par la sécurité.
« Nous devons tout faire pour que les élections se déroulent bien, à la satisfaction des de tous, tout en sachant qu’au finish, il y aura des vainqueurs et des perdants, mais en sachant également que c’est la démocratie qui aura gagné », a lancé aux participants, en clôturant les travaux, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d’Ivoire, Simon Munzu.
A l’issue de la rencontre, les participants ont adopté le calendrier de suivi des rencontres périodiques dans le cadre de la Plateforme de concertation sur les élections qui sera mis en œuvre avec les Nations Unies et la CEI.
