Casablanca, Le plan national de développement (PND 2012-2015) de la Côte d’Ivoire a permis au pays de renouer avec la croissance, en trois ans, et de consolider sa place de deuxième puissance économique au sein de la communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) après le Nigeria, a affirmé, jeudi, à Casablanca (Maroc) le secrétaire général de la Présidence ivoirienne, Amadou Gon Coulibaly, à la cérémonie inaugurale du Forum international Afrique développement (FAD), initié par le Groupe Attiwarijaffa bank en partenariat avec Maroc export.
Ce PND a été conçu selon la vision du président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020, a d’emblée situé le ministre d’Etat Amadou Gon, expliquant que "ce document exprime l’orientation stratégique du processus de développement global et sectoriel de la Côte d’Ivoire et définit les résultats attendus du Gouvernement".
Il a également relevé les objectifs quantitatifs de ce plan qui résident en la réalisation d’un taux moyen de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 10%, tiré par l’investissement public et privé et son financement, à plus de 22 milliards dollars US, assuré par les ressources fiscales de l’Etat, les levées de fond sur les marchés financiers et les appuis des partenaires techniques et financiers (PTF).
L’exécution du PND de la Côte d’Ivoire, a-t-il relevé, a permis des investissements publics de l’ordre de 3.132 milliards de francs CFA (40% des investissements) et 4.669 milliards de francs CFA investis par le secteur privé (60% des investissements réalisés).
"Ces investissements tant publics que privés ont permis à la Côte d’Ivoire d’enregistrer un taux de croissance économique de l’ordre de 10,7% en 2012 ; 9,2% en 2013 et 9% estimé en 2014. Le taux du PIB par tête d’habitant s’est amélioré d’environ 20% pendant cette période", a justifié, entre autres le représentant du gouvernement ivoirien.
M. Gon a en outre indiqué que "sur la base de ces résultats et selon le FMI, la Côte d’Ivoire a rejoint le groupe de tête des pays à forte croissance en Afrique et dans le monde ainsi que celui des pays pionniers candidats à l’émergence", affirmant que l’ensemble des principaux secteurs économiques (agriculture, industrie et services) ont contribué "positivement" à la croissance du PIB de la Côte d’Ivoire sur la période 2012-2014.
Le secteur agricole qui demeure l’un des piliers de l’économie ivoirienne et contribue pour 35% au PIB, a connu une croissance moyenne de 5% au cours de la période 2012-2014 ; les secteurs industriel et des services ont connu une croissance respectivement de l’ordre de 4,5% et 10,5% sur cette même période, a-t-il justifié, relevant les "importantes réformes institutionnelles et sectorielles" engagées par la Côte d’Ivoire, en vue d’améliorer le climat des affaires sur le base du référentiel "Doing Business" de la Banque Mondiale.
"Ces réformes ont favorisé l’attractivité économique et financière de la destination Côte d’Ivoire auprès des investisseurs et partenaires internationaux", a soutenu le chef de la délégation ivoirienne à la 3ème édition du forum international Afrique Développement, citant en exemple l’adoption d’un nouveau code des investissements "plus attractif et compétitif", la création d’un guichet unique de l’investissement, qui permet de créer une entreprise en 24heures, l’octroi, en 21 jours, de l’agrément ayant-droits du code d’investissement et la création du guichet unique du commerce extérieur.
A ces réformes s’ajoutent l’adoption d’une loi sur la concurrence, l’adoption d’un cadre règlementaire des partenariats public-privés (PPP), la création d’un tribunal du commerce, l’adoption et la révision des codes sectoriels des mines, pétrole et télécommunications et l’adoption d’une loi-cadre portant sur le développement des petites et moyennes entreprises (PME).
Le gouvernement ivoirien va "consolider les acquis" du plan national de développement 2012-2014 en maintenant son "principal objectif qui est de continuer à réaliser une croissance forte, inclusive et soutenable tirée par l’investissement privé dans un environnement macroéconomique stable", a souligné le ministre Gon Coulibaly.
La 3ème édition du Forum traduit la volonté ferme du groupe Attijariwafa bank et de Maroc Export de contribuer à développer des synergies autour de l’intégration économique africaine, à conjuguer leurs efforts pour la mise en œuvre des plans d’émergence ambitieux.
Plus de 1700 opérateurs économiques et institutionnels de 18 pays d’Afrique participent à l’évènement. Durant deux jours, plus de 4500 rencontres B to B sont prévues entre décideurs et investisseurs économiques ainsi que des panels animés par des experts autour des thématiques "Énergie : Diversification des sources d’énergie et sécurité énergétique", "Agro-industrie : Valorisation des ressources agricoles et sécurité alimentaire" et "Infrastructures : Enjeux, mode de partenariats et de financements".
(AIP)
ask
Ce PND a été conçu selon la vision du président Alassane Ouattara de faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020, a d’emblée situé le ministre d’Etat Amadou Gon, expliquant que "ce document exprime l’orientation stratégique du processus de développement global et sectoriel de la Côte d’Ivoire et définit les résultats attendus du Gouvernement".
Il a également relevé les objectifs quantitatifs de ce plan qui résident en la réalisation d’un taux moyen de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 10%, tiré par l’investissement public et privé et son financement, à plus de 22 milliards dollars US, assuré par les ressources fiscales de l’Etat, les levées de fond sur les marchés financiers et les appuis des partenaires techniques et financiers (PTF).
L’exécution du PND de la Côte d’Ivoire, a-t-il relevé, a permis des investissements publics de l’ordre de 3.132 milliards de francs CFA (40% des investissements) et 4.669 milliards de francs CFA investis par le secteur privé (60% des investissements réalisés).
"Ces investissements tant publics que privés ont permis à la Côte d’Ivoire d’enregistrer un taux de croissance économique de l’ordre de 10,7% en 2012 ; 9,2% en 2013 et 9% estimé en 2014. Le taux du PIB par tête d’habitant s’est amélioré d’environ 20% pendant cette période", a justifié, entre autres le représentant du gouvernement ivoirien.
M. Gon a en outre indiqué que "sur la base de ces résultats et selon le FMI, la Côte d’Ivoire a rejoint le groupe de tête des pays à forte croissance en Afrique et dans le monde ainsi que celui des pays pionniers candidats à l’émergence", affirmant que l’ensemble des principaux secteurs économiques (agriculture, industrie et services) ont contribué "positivement" à la croissance du PIB de la Côte d’Ivoire sur la période 2012-2014.
Le secteur agricole qui demeure l’un des piliers de l’économie ivoirienne et contribue pour 35% au PIB, a connu une croissance moyenne de 5% au cours de la période 2012-2014 ; les secteurs industriel et des services ont connu une croissance respectivement de l’ordre de 4,5% et 10,5% sur cette même période, a-t-il justifié, relevant les "importantes réformes institutionnelles et sectorielles" engagées par la Côte d’Ivoire, en vue d’améliorer le climat des affaires sur le base du référentiel "Doing Business" de la Banque Mondiale.
"Ces réformes ont favorisé l’attractivité économique et financière de la destination Côte d’Ivoire auprès des investisseurs et partenaires internationaux", a soutenu le chef de la délégation ivoirienne à la 3ème édition du forum international Afrique Développement, citant en exemple l’adoption d’un nouveau code des investissements "plus attractif et compétitif", la création d’un guichet unique de l’investissement, qui permet de créer une entreprise en 24heures, l’octroi, en 21 jours, de l’agrément ayant-droits du code d’investissement et la création du guichet unique du commerce extérieur.
A ces réformes s’ajoutent l’adoption d’une loi sur la concurrence, l’adoption d’un cadre règlementaire des partenariats public-privés (PPP), la création d’un tribunal du commerce, l’adoption et la révision des codes sectoriels des mines, pétrole et télécommunications et l’adoption d’une loi-cadre portant sur le développement des petites et moyennes entreprises (PME).
Le gouvernement ivoirien va "consolider les acquis" du plan national de développement 2012-2014 en maintenant son "principal objectif qui est de continuer à réaliser une croissance forte, inclusive et soutenable tirée par l’investissement privé dans un environnement macroéconomique stable", a souligné le ministre Gon Coulibaly.
La 3ème édition du Forum traduit la volonté ferme du groupe Attijariwafa bank et de Maroc Export de contribuer à développer des synergies autour de l’intégration économique africaine, à conjuguer leurs efforts pour la mise en œuvre des plans d’émergence ambitieux.
Plus de 1700 opérateurs économiques et institutionnels de 18 pays d’Afrique participent à l’évènement. Durant deux jours, plus de 4500 rencontres B to B sont prévues entre décideurs et investisseurs économiques ainsi que des panels animés par des experts autour des thématiques "Énergie : Diversification des sources d’énergie et sécurité énergétique", "Agro-industrie : Valorisation des ressources agricoles et sécurité alimentaire" et "Infrastructures : Enjeux, mode de partenariats et de financements".
(AIP)
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