Milène Doukouré est passionnée depuis l’enfance des concours de beauté. En 2001, elle participe au concours Miss Côte d’Ivoire et est couronnée à Daoukro, Miss N’zi Comoé. Treize ans après et après quatre maternités, Milène Doukouré qui ne cache pas du tout ses rondeurs, est retournée sur le T à l’occasion du concours Awoulaba 2014. Elle a arraché pour son grand bonheur l’écharpe de deuxième Sarama (dauphine) et en parle avec fierté.
Beaucoup de femmes n’ont pas ce courage de laisser contempler leur physique lors d’un concours de beauté. Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre part au concours Awoulaba ?
Depuis mon enfance, j’ai aimé les concours de beauté. En 2001, j’ai participé au concours Miss Côte d’Ivoire et j’ai été couronnée Miss N’zi Comoé à Daoukro. Après quatre (4) maternités et après avoir eu des rondeurs, je me suis convaincu de participer au concours Miss Awoulaba 2014. Alors, je me suis présenté à Aboisso pour les présélections et j’ai été désignée première Sarama (dauphine). Vu que le concours donne la possibilité de se présenter dans une autre ville, après Aboisso, j’ai été candidate à Marcory où j’ai été élue Awoulaba de ladite commune. A la finale nationale, j’ai été désignée deuxième Sarama.
Qu’est ce qui définit selon vous une Awoulaba ?
La femme awoulaba doit avoir une forme proportionnelle et être âgée de 25 à 70 ans. Il n’est pas obligatoire d’avoir un enfant mais il faut avoir des rondeurs là où il le faut.
Qu’attendiez-vous de ce concours lorsque vous vous êtes portés candidate ?
Ce qui ressort de ce concours, c’est la valorisation de la femme africaine. Il y’a des femmes qui sont belles et qui ne savent pas comment le démontrer. Le concours leur donne la possibilité d’avoir confiance en elles-mêmes. Au-delà de la limite du concours, celles-ci peuvent avoir un emploi ou acquérir des qualités qu’elles n’avaient pas au départ dont l’expression en public. Le concours permet de vaincre la timidité car les candidates sont amenées à tenir un discours à chaque épreuve.
Quel discours aviez-vous tenu pour être deuxième Sarama?
Mon discours a porté sur le rôle de la femme dans le développement économique du pays. Dans tous les domaines, l’implication de la femme ne fait aucun doute. Eduquer une femme, c’est éduquer une nation. C’est la femme qui donne la vie et donne l’éducation. Par cet acte, l’enfant qui reçoit cette éducation peut devenir soit un ministre, soit le président de la République. La femme est à la base de tout.
Après avoir été Awoulaba à Marcory et Sarama au concours national, quelle vie menez-vous aujourd’hui ?
Je mène la même vie. Et, l’avantage c’est que pendant les grandes cérémonies telles que Afrik Fashion Show, le concert de Magic System au Palais de la Culture, Rondement belles, l’Awoulaba et ses Sarama sont des invités Vip. Beaucoup de portes nous sont ouvertes.
Quel est le clivage entre Rondement belles qui magnifie la femme forte et Awoulaba ?
En ma qualité de finaliste du concours national Awoulaba donc Sarama, je ne suis pas habilité à parler de Rondement belles.
Comment comptez-vous marquer dans l’esprit des populations, votre mandat auprès de l’Awoulaba 2014?
Nous nous organisons, l’Awoulaba et ses Sarama, pour faire des dons dans des orphelinats. Les jeunes filles de Marcory me font d’ailleurs l’honneur d’être la marraine d’un tournoi qu’elles organisent le 20 décembre 2014. Seuls les actes permettront de marquer les esprits.
Quelle est le modèle de femme que conseille la marraine que vous êtes à ses filleules ?
La femme doit être respectée et respectable. Elle doit se vêtir le corps et ne pas laisser entrevoir ses dessous. Je leur demande de rester positives et savoir se tenir dans la société, ne pas fumer, boire avec modération, s’éloigner de la prostitution, la drogue, etc.
Après le concours, y a-t-il un suivi pendant le mandat ?
Il y a un suivi. La preuve est que nous étions accompagnés le 22 novembre par le président Lago Jonas au rendez-vous de la mode africaine, Afrik Fashion Show au Palais des Congrès à Cocody. Un an de mandat s’écoule rapidement. Si notre image peut être davantage vendue, cela nous sera profitable. Nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes.
Etes-vous sollicités dans la sous-région ?
Chacune de nous a ses entrées. Je suis beaucoup suivie sur le réseau facebook et je reçois beaucoup d’invitations. Au Burkina Faso par exemple où je n’ai pu jusque là me rendre du fait de mes occupations, mes amis qui s’y trouvent ont apprécié le concours Awoulaba. Le comité d’organisation qui entend donner une dimension internationale au concours, envisage l’étendre à la sous-région.
Vous avez pris part au concert de Magic System le 30 novembre au Palais de la culture et le groupe qui dédie aux femmes le chant «Femme est forte» n’a pas porté de gang pour traiter la femme de menteuse. Avez-vous été choquée par ce propos d’A’Salfo?
C’est son point de vue. Nous, les femmes, nous pouvons aussi dire que les hommes sont des menteurs. Si nous devons rentrer dans ce débat, nous ne nous en sortirons pas. Je ne sais pas quelle expérience il a eu avec la femme pour l’affirmer. Personnellement, je n’ai pas été choquée parce qu’il ne s’est pas directement adressé à ma moi.
Entretien réalisé par Koné Saydoo
Beaucoup de femmes n’ont pas ce courage de laisser contempler leur physique lors d’un concours de beauté. Qu’est-ce qui vous a motivé à prendre part au concours Awoulaba ?
Depuis mon enfance, j’ai aimé les concours de beauté. En 2001, j’ai participé au concours Miss Côte d’Ivoire et j’ai été couronnée Miss N’zi Comoé à Daoukro. Après quatre (4) maternités et après avoir eu des rondeurs, je me suis convaincu de participer au concours Miss Awoulaba 2014. Alors, je me suis présenté à Aboisso pour les présélections et j’ai été désignée première Sarama (dauphine). Vu que le concours donne la possibilité de se présenter dans une autre ville, après Aboisso, j’ai été candidate à Marcory où j’ai été élue Awoulaba de ladite commune. A la finale nationale, j’ai été désignée deuxième Sarama.
Qu’est ce qui définit selon vous une Awoulaba ?
La femme awoulaba doit avoir une forme proportionnelle et être âgée de 25 à 70 ans. Il n’est pas obligatoire d’avoir un enfant mais il faut avoir des rondeurs là où il le faut.
Qu’attendiez-vous de ce concours lorsque vous vous êtes portés candidate ?
Ce qui ressort de ce concours, c’est la valorisation de la femme africaine. Il y’a des femmes qui sont belles et qui ne savent pas comment le démontrer. Le concours leur donne la possibilité d’avoir confiance en elles-mêmes. Au-delà de la limite du concours, celles-ci peuvent avoir un emploi ou acquérir des qualités qu’elles n’avaient pas au départ dont l’expression en public. Le concours permet de vaincre la timidité car les candidates sont amenées à tenir un discours à chaque épreuve.
Quel discours aviez-vous tenu pour être deuxième Sarama?
Mon discours a porté sur le rôle de la femme dans le développement économique du pays. Dans tous les domaines, l’implication de la femme ne fait aucun doute. Eduquer une femme, c’est éduquer une nation. C’est la femme qui donne la vie et donne l’éducation. Par cet acte, l’enfant qui reçoit cette éducation peut devenir soit un ministre, soit le président de la République. La femme est à la base de tout.
Après avoir été Awoulaba à Marcory et Sarama au concours national, quelle vie menez-vous aujourd’hui ?
Je mène la même vie. Et, l’avantage c’est que pendant les grandes cérémonies telles que Afrik Fashion Show, le concert de Magic System au Palais de la Culture, Rondement belles, l’Awoulaba et ses Sarama sont des invités Vip. Beaucoup de portes nous sont ouvertes.
Quel est le clivage entre Rondement belles qui magnifie la femme forte et Awoulaba ?
En ma qualité de finaliste du concours national Awoulaba donc Sarama, je ne suis pas habilité à parler de Rondement belles.
Comment comptez-vous marquer dans l’esprit des populations, votre mandat auprès de l’Awoulaba 2014?
Nous nous organisons, l’Awoulaba et ses Sarama, pour faire des dons dans des orphelinats. Les jeunes filles de Marcory me font d’ailleurs l’honneur d’être la marraine d’un tournoi qu’elles organisent le 20 décembre 2014. Seuls les actes permettront de marquer les esprits.
Quelle est le modèle de femme que conseille la marraine que vous êtes à ses filleules ?
La femme doit être respectée et respectable. Elle doit se vêtir le corps et ne pas laisser entrevoir ses dessous. Je leur demande de rester positives et savoir se tenir dans la société, ne pas fumer, boire avec modération, s’éloigner de la prostitution, la drogue, etc.
Après le concours, y a-t-il un suivi pendant le mandat ?
Il y a un suivi. La preuve est que nous étions accompagnés le 22 novembre par le président Lago Jonas au rendez-vous de la mode africaine, Afrik Fashion Show au Palais des Congrès à Cocody. Un an de mandat s’écoule rapidement. Si notre image peut être davantage vendue, cela nous sera profitable. Nous ne sommes pas livrés à nous-mêmes.
Etes-vous sollicités dans la sous-région ?
Chacune de nous a ses entrées. Je suis beaucoup suivie sur le réseau facebook et je reçois beaucoup d’invitations. Au Burkina Faso par exemple où je n’ai pu jusque là me rendre du fait de mes occupations, mes amis qui s’y trouvent ont apprécié le concours Awoulaba. Le comité d’organisation qui entend donner une dimension internationale au concours, envisage l’étendre à la sous-région.
Vous avez pris part au concert de Magic System le 30 novembre au Palais de la culture et le groupe qui dédie aux femmes le chant «Femme est forte» n’a pas porté de gang pour traiter la femme de menteuse. Avez-vous été choquée par ce propos d’A’Salfo?
C’est son point de vue. Nous, les femmes, nous pouvons aussi dire que les hommes sont des menteurs. Si nous devons rentrer dans ce débat, nous ne nous en sortirons pas. Je ne sais pas quelle expérience il a eu avec la femme pour l’affirmer. Personnellement, je n’ai pas été choquée parce qu’il ne s’est pas directement adressé à ma moi.
Entretien réalisé par Koné Saydoo