Abidjan - Le directeur de l’Alerte précoce de la Commission de la CEDEAO et président de la session actuelle du Comité d’approbation des projets du Fonds de l’organisation régionale pour la paix, Dr Gueye Abdou Lat, a invité les membres de ce comité à examiner avec minutie les neuf projets actuellement soumis à une demande de financement auprès dudit Fonds.
Il a lancé cet appel vendredi à Cotonou, au Bénin, à l’ouverture d’une réunion de deux jours devant permettre aux participants de se prononcer sur ces projets, rapporte un communiqué de la Commission de la CEDEAO transmis samedi à l’AIP.
Ces projets ont été présentés par des organisations de la société civile de certains Etats membres, notamment le Nigéria et le Bénin.
A l’issue de la rencontre, certains de ces projets peuvent être approuvés et d’autres pourront être reformulés ou encore purement et simplement rejetés par le comité d’approbation.
Ce comité a un triple rôle, à savoir technique, de conseiller et de formulation de recommandations à l’endroit de la Commission de la CEDEAO, afin que celle-ci soit à même d’apprécier que les projets soumis à une demande de financement auprès du Fonds répondent véritablement à la vision globale ainsi qu’à l’agenda de promotion de la paix et de la sécurité de l’organisation régionale.
Ce Fonds, opérationnel depuis 2006, se veut être un instrument qui soutient les activités de prévention des conflits et de maintien de la paix et de la sécurité dans l’espace communautaire.
Les principaux bénéficiaires du Fonds sont les Etats membres, les organisations de la société civile ouest-africaines et les diverses institutions de la CEDEAO.
Le Fonds de la CEDEAO pour la paix dispose de trois guichets. Les activités du premier guichet ont trait à l’alerte précoce, à la diplomatie préventive, au renforcement de capacités en matière de paix et de sécurité, à la sensibilisation, aux droits humains et à la bonne gouvernance.
Le second guichet est relatif à l’appui à la stabilisation et à la reconstruction post-conflits, notamment, l’assistance humanitaire, le processus électoral, le désarmement, la démobilisation et des activités socioéconomiques de réhabilitation et de réintégration.
Quant au dernier guichet, il a essentiellement trait au déploiement de la composante civile, des militaires et des forces de police sur le terrain.
Le gestionnaire du Fonds de la CEDEAO pour la paix, Dieudonné Nikiéma, a insisté sur l’importance de ces guichets dans le fonctionnement de cette structure et rappelé les critères d’éligibilité des projets soumis à une demande de financement.
«Pour qu’un projet soit éligible, il faut que son promoteur soit originaire de l’espace communautaire, que l’organisation soumissionnaire soit officiellement reconnue avec un récépissé et ait une existence d’au moins un à deux ans.
Quant au projet lui-même, son éligibilité prend en compte sa pertinence, son lien avec l’architecture de promotion de paix et de sécurité de la CEDEAO, son efficience en termes d’utilisation des ressources et enfin son impact sur les populations ouest-africaines après son exécution», a dit M. Nikiéma.
(AIP)
cmas
Il a lancé cet appel vendredi à Cotonou, au Bénin, à l’ouverture d’une réunion de deux jours devant permettre aux participants de se prononcer sur ces projets, rapporte un communiqué de la Commission de la CEDEAO transmis samedi à l’AIP.
Ces projets ont été présentés par des organisations de la société civile de certains Etats membres, notamment le Nigéria et le Bénin.
A l’issue de la rencontre, certains de ces projets peuvent être approuvés et d’autres pourront être reformulés ou encore purement et simplement rejetés par le comité d’approbation.
Ce comité a un triple rôle, à savoir technique, de conseiller et de formulation de recommandations à l’endroit de la Commission de la CEDEAO, afin que celle-ci soit à même d’apprécier que les projets soumis à une demande de financement auprès du Fonds répondent véritablement à la vision globale ainsi qu’à l’agenda de promotion de la paix et de la sécurité de l’organisation régionale.
Ce Fonds, opérationnel depuis 2006, se veut être un instrument qui soutient les activités de prévention des conflits et de maintien de la paix et de la sécurité dans l’espace communautaire.
Les principaux bénéficiaires du Fonds sont les Etats membres, les organisations de la société civile ouest-africaines et les diverses institutions de la CEDEAO.
Le Fonds de la CEDEAO pour la paix dispose de trois guichets. Les activités du premier guichet ont trait à l’alerte précoce, à la diplomatie préventive, au renforcement de capacités en matière de paix et de sécurité, à la sensibilisation, aux droits humains et à la bonne gouvernance.
Le second guichet est relatif à l’appui à la stabilisation et à la reconstruction post-conflits, notamment, l’assistance humanitaire, le processus électoral, le désarmement, la démobilisation et des activités socioéconomiques de réhabilitation et de réintégration.
Quant au dernier guichet, il a essentiellement trait au déploiement de la composante civile, des militaires et des forces de police sur le terrain.
Le gestionnaire du Fonds de la CEDEAO pour la paix, Dieudonné Nikiéma, a insisté sur l’importance de ces guichets dans le fonctionnement de cette structure et rappelé les critères d’éligibilité des projets soumis à une demande de financement.
«Pour qu’un projet soit éligible, il faut que son promoteur soit originaire de l’espace communautaire, que l’organisation soumissionnaire soit officiellement reconnue avec un récépissé et ait une existence d’au moins un à deux ans.
Quant au projet lui-même, son éligibilité prend en compte sa pertinence, son lien avec l’architecture de promotion de paix et de sécurité de la CEDEAO, son efficience en termes d’utilisation des ressources et enfin son impact sur les populations ouest-africaines après son exécution», a dit M. Nikiéma.
(AIP)
cmas