La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) a initié un atelier le vendredi 20 février à la Maison de l’Entreprise au Plateau (Abidjan), à l’endroit des groupements, associations professionnelles et entreprises membres de la CGECI, ainsi que les autres faitières du secteur privé, afin d’amender l’étude des points convergents et divergents sur le PND et Côte d’Ivoire 2040.
Pourquoi cet atelier ?
Le gouvernement jadis a réceptionné l’étude CI 2040 et loué cette initiative innovante de la CGECI. Avec donc la mise en œuvre du PND au travers des programmes pluriannuels (PIP), la CGECI a décidé d’analyser l’état d’avancement de la mise en œuvre du PND et la prise en compte par le gouvernement, des conclusions de l’étude CI 2040. Dans ce cadre, la CGECI a commandité une étude d’analyse des points de convergence entre le PND et l’étude CI 2040 et une analyse de l’état des lieux au niveau des grandes réformes dans le cadre de l’environnement des affaires (Doing Business) et l’état d’avancement des réformes dans les six secteurs prioritaires définis par l’étude CI 2040.
Initié par la Commission Economie et Finances de la CGECI, cet atelier de validation tenu en présence du Vice-Président en charge de la stratégie, de la prospective, de la promotion de l’entreprenariat et de la CGECI Academy de la CGECI, Alain Kouadio, de M.Yoro Bi Tizié, président de l’UNEMAF, du président du GOTIC, Patrick Mbemgué et du Président de la Commission Economie et Développement de l’entreprise nationale, Yao Kouassi et d’autres membres de la CGECI. Ce dernier a souligné l’importance de cette séance de travail car la croissance forte de l’économie ivoirienne doit venir du secteur privé. "Le Patronat ivoirien attend beaucoup de cette séance de travail", a-t-il dit.
Une présentation de l’axe de développement du secteur privé pris en compte par le PND 2016-2020, a été faite, par le directeur général de la société ONPOINT, Amadou Sanankoua. Notamment dans le secteur Primaire et dans celui de l’Industrie (Semence, Energie, Foncier rural, Terrains industriels, Institutionnel et Renforcement de capacité). Il a également montré les potentialités qu’offrent le secteur agricole, ainsi que le secteur des Services et Transversale (Justice, Accompagnement des PME, Crédit de TVA et Dette intérieure, Education et Recherche, Enseignement Technique). Sans oublier le secteur des Finances et Marchés hypothécaires, des Transports, des TIC et du Tourisme.
Recommandations
Un rapport de synthèse de l’atelier a été fait. Ainsi, pour le secteur de l’Agriculture et de l’Industrie, le rapport préconise entre autres, que les résultats de la réforme institutionnel et celui de la recherche du CNRA soit vulgariser et qu’une loi soit adopté sur les produits génétiques. L’accès à une semence de qualité dans ce secteur fait partie des recommandations.
Quant au secteur des Services et Questions transversales, il a été souhaité que des mesures soient prises des importations en générale. Au niveau du foncier rural, qu’un système d’information de types financier soit élaboré, que la communication au niveau du foncier rural se fasse par filière. Au niveau de la problématique des PME, le développement de l’entreprise locale fait partie des recommandations ainsi que l’impulsion de la capacité des entreprises à l’exportation tout en luttant contre le racket et la fraude. Pour le Transport, les intervenants ont souhaité l’utilisation des TIC à travers des outils tels que le GPS. Pour ce qui est du récurent problème de Financement (marché hypothécaire), les notes relèvent la mise en place de mécanisme de développement du crédit-bail, la réinvention d’un système moderne agricole. le TIC requiert la nécessité de mettre en place un observatoire qui permet de réglementer ce secteur et le tourisme, une vrai stratégie d’exploitation du secteur avec l’identification des métiers et la rénovation du système de formation. Concernant l’Education et la Recherche, un vrai schéma directeur devrait être élaboré entre la formation reçue à l’école et les besoins des entreprises du secteur privé. Le renforcement de la stratégie de développement du secteur privé nécessiterait que les banques puissent avoir des niveaux de capitalisation assez suffisante pour accompagner les PME.
Cet atelier a permis notamment, de valider et compléter l’état d’avancement des réformes de l’Etat de Côte d’Ivoire, en cohérence avec l’étude perceptive du secteur privé ‘‘CI 2040’’. Mais aussi, de valider la qualité de l’exécution des réformes et axes d’améliorations, de prioriser les réformes et projets en cours, par rapport aux besoins et attentes du secteur privé.
L’étude prospective CI 2040 « Le Défi du Meilleur » réalisée par la CGECI a estimée à 6420 milliards de FCFA, le besoin d’investissement en infrastructures de transport (route, rail, port et aéroport) à l’horizon 2025. Force est aussi de constater que le PND 2012-2015 accorde une place de choix à la réalisation des infrastructures économiques dont 26% sont du ressort des investissements privés. Cela traduit la contribution importante de ce secteur qui devrait ainsi prendre sa place de moteur de la croissance.
Pourquoi cet atelier ?
Le gouvernement jadis a réceptionné l’étude CI 2040 et loué cette initiative innovante de la CGECI. Avec donc la mise en œuvre du PND au travers des programmes pluriannuels (PIP), la CGECI a décidé d’analyser l’état d’avancement de la mise en œuvre du PND et la prise en compte par le gouvernement, des conclusions de l’étude CI 2040. Dans ce cadre, la CGECI a commandité une étude d’analyse des points de convergence entre le PND et l’étude CI 2040 et une analyse de l’état des lieux au niveau des grandes réformes dans le cadre de l’environnement des affaires (Doing Business) et l’état d’avancement des réformes dans les six secteurs prioritaires définis par l’étude CI 2040.
Initié par la Commission Economie et Finances de la CGECI, cet atelier de validation tenu en présence du Vice-Président en charge de la stratégie, de la prospective, de la promotion de l’entreprenariat et de la CGECI Academy de la CGECI, Alain Kouadio, de M.Yoro Bi Tizié, président de l’UNEMAF, du président du GOTIC, Patrick Mbemgué et du Président de la Commission Economie et Développement de l’entreprise nationale, Yao Kouassi et d’autres membres de la CGECI. Ce dernier a souligné l’importance de cette séance de travail car la croissance forte de l’économie ivoirienne doit venir du secteur privé. "Le Patronat ivoirien attend beaucoup de cette séance de travail", a-t-il dit.
Une présentation de l’axe de développement du secteur privé pris en compte par le PND 2016-2020, a été faite, par le directeur général de la société ONPOINT, Amadou Sanankoua. Notamment dans le secteur Primaire et dans celui de l’Industrie (Semence, Energie, Foncier rural, Terrains industriels, Institutionnel et Renforcement de capacité). Il a également montré les potentialités qu’offrent le secteur agricole, ainsi que le secteur des Services et Transversale (Justice, Accompagnement des PME, Crédit de TVA et Dette intérieure, Education et Recherche, Enseignement Technique). Sans oublier le secteur des Finances et Marchés hypothécaires, des Transports, des TIC et du Tourisme.
Recommandations
Un rapport de synthèse de l’atelier a été fait. Ainsi, pour le secteur de l’Agriculture et de l’Industrie, le rapport préconise entre autres, que les résultats de la réforme institutionnel et celui de la recherche du CNRA soit vulgariser et qu’une loi soit adopté sur les produits génétiques. L’accès à une semence de qualité dans ce secteur fait partie des recommandations.
Quant au secteur des Services et Questions transversales, il a été souhaité que des mesures soient prises des importations en générale. Au niveau du foncier rural, qu’un système d’information de types financier soit élaboré, que la communication au niveau du foncier rural se fasse par filière. Au niveau de la problématique des PME, le développement de l’entreprise locale fait partie des recommandations ainsi que l’impulsion de la capacité des entreprises à l’exportation tout en luttant contre le racket et la fraude. Pour le Transport, les intervenants ont souhaité l’utilisation des TIC à travers des outils tels que le GPS. Pour ce qui est du récurent problème de Financement (marché hypothécaire), les notes relèvent la mise en place de mécanisme de développement du crédit-bail, la réinvention d’un système moderne agricole. le TIC requiert la nécessité de mettre en place un observatoire qui permet de réglementer ce secteur et le tourisme, une vrai stratégie d’exploitation du secteur avec l’identification des métiers et la rénovation du système de formation. Concernant l’Education et la Recherche, un vrai schéma directeur devrait être élaboré entre la formation reçue à l’école et les besoins des entreprises du secteur privé. Le renforcement de la stratégie de développement du secteur privé nécessiterait que les banques puissent avoir des niveaux de capitalisation assez suffisante pour accompagner les PME.
Cet atelier a permis notamment, de valider et compléter l’état d’avancement des réformes de l’Etat de Côte d’Ivoire, en cohérence avec l’étude perceptive du secteur privé ‘‘CI 2040’’. Mais aussi, de valider la qualité de l’exécution des réformes et axes d’améliorations, de prioriser les réformes et projets en cours, par rapport aux besoins et attentes du secteur privé.
L’étude prospective CI 2040 « Le Défi du Meilleur » réalisée par la CGECI a estimée à 6420 milliards de FCFA, le besoin d’investissement en infrastructures de transport (route, rail, port et aéroport) à l’horizon 2025. Force est aussi de constater que le PND 2012-2015 accorde une place de choix à la réalisation des infrastructures économiques dont 26% sont du ressort des investissements privés. Cela traduit la contribution importante de ce secteur qui devrait ainsi prendre sa place de moteur de la croissance.