Pendant des décennies encore, le Père Félix Houphouët-Boigny va marquer ses concitoyens. Quand en avril 1983, en application des recommandations du F.M.I., le gouvernement de Côte-d'Ivoire décide de supprimer la gratuité du logement aux enseignants, les enseignants emmenés par un certain Laurent Gbagbo, se mettent en grève. Pour dénoncer ce qu’ils appellent une « une attaque essentiellement politique qui vise à les punir du fait qu'ils ont toujours refusé que leurs syndicats ne deviennent des sections du parti unique, le P.D.C.I ». A cette occasion, âgé à l’époque de 78 ans, a prononcé un discours historique.
Nous avons analysé quelques extraits qui ont marqué nos jeunes esprits. Le Vieux a notamment rappelé, aux oreilles avisées, son appel à la création de l'O.U.A. en 1963 : « Tout ce que nous faisons doit être présidé par l'esprit de fraternité, sans lequel nous ne réussirons pas. »
Tout au long de sa longue et riche carrière politique, il a adopté le profil de prophète de la paix, de l’amour et de la fraternité. Ce qui lui a valu de nombreux succès dans toutes ses entreprises, jusqu’à sa mort. Et son héritage résiste à toutes les générations.
Nous avons observé que ceux qui ont pris le contre-pied sa philosophie ont récolté des fortunes diverses. En premier lieu le chef de file des grévistes Laurent Gbagbo. Il a certes fait preuve de courage politique pour parvenir à la magistrature suprême. Mais une chose est d’occuper un fauteuil, une autre est de s’y maintenir et en sortir par une porte honorable. Gbagbo est venu au pouvoir dans des conditions calamiteuses et il ronge sa chair dans une cellule glacée de la Cour pénale internationale. Le comble du déshonneur !
L’histoire parle aux Ivoiriens. Les uns à l’image du Président Henri Konan Bédié ont décidé de garder jalousement l’héritage du Père de la Nation. Voilà tout le sens de l’Appel de Daoukro. Et le 28 février 2014, date du Vè congrès extraordinaire du PDCI revêt un caractère historique. Honneur et gloire aux dignes héritiers d’Houphouët-Boigny !
Par contre, d’autres n’y comprennent rien, ils n’y décèlent point les signaux pourtant clairement visibles. Attention ! Le péché est tapi à la porte et précède inéluctablement la chute et le déshonneur.
Essy Amara, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin dit KKB, ce rappel de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire vous interpelle à plus d’un titre. Ces éminents cadres de ce pays sont mieux placés que quiconque pour mesurer la valeur du couplé paix et développement. A moins qu’ils ne prêchent pour des intérêts égoïstes et personnels et qu’ils soient contaminés par le syndrome Gbagbo.
En tout état de cause, Feu le Président Félix Houphouët-Boigny dont tous réclament l’héritage aura averti : « En toute connaissance de cause, faites en sorte que notre Côte-d'Ivoire sorte, plus forte que jamais, plus unie que jamais, de ces tristes épreuves. Tout dépend de nous, de notre volonté d'agir en frères. »
EDOUARD GONTO
Nous avons analysé quelques extraits qui ont marqué nos jeunes esprits. Le Vieux a notamment rappelé, aux oreilles avisées, son appel à la création de l'O.U.A. en 1963 : « Tout ce que nous faisons doit être présidé par l'esprit de fraternité, sans lequel nous ne réussirons pas. »
Tout au long de sa longue et riche carrière politique, il a adopté le profil de prophète de la paix, de l’amour et de la fraternité. Ce qui lui a valu de nombreux succès dans toutes ses entreprises, jusqu’à sa mort. Et son héritage résiste à toutes les générations.
Nous avons observé que ceux qui ont pris le contre-pied sa philosophie ont récolté des fortunes diverses. En premier lieu le chef de file des grévistes Laurent Gbagbo. Il a certes fait preuve de courage politique pour parvenir à la magistrature suprême. Mais une chose est d’occuper un fauteuil, une autre est de s’y maintenir et en sortir par une porte honorable. Gbagbo est venu au pouvoir dans des conditions calamiteuses et il ronge sa chair dans une cellule glacée de la Cour pénale internationale. Le comble du déshonneur !
L’histoire parle aux Ivoiriens. Les uns à l’image du Président Henri Konan Bédié ont décidé de garder jalousement l’héritage du Père de la Nation. Voilà tout le sens de l’Appel de Daoukro. Et le 28 février 2014, date du Vè congrès extraordinaire du PDCI revêt un caractère historique. Honneur et gloire aux dignes héritiers d’Houphouët-Boigny !
Par contre, d’autres n’y comprennent rien, ils n’y décèlent point les signaux pourtant clairement visibles. Attention ! Le péché est tapi à la porte et précède inéluctablement la chute et le déshonneur.
Essy Amara, Charles Konan Banny, Kouadio Konan Bertin dit KKB, ce rappel de l’histoire récente de la Côte d’Ivoire vous interpelle à plus d’un titre. Ces éminents cadres de ce pays sont mieux placés que quiconque pour mesurer la valeur du couplé paix et développement. A moins qu’ils ne prêchent pour des intérêts égoïstes et personnels et qu’ils soient contaminés par le syndrome Gbagbo.
En tout état de cause, Feu le Président Félix Houphouët-Boigny dont tous réclament l’héritage aura averti : « En toute connaissance de cause, faites en sorte que notre Côte-d'Ivoire sorte, plus forte que jamais, plus unie que jamais, de ces tristes épreuves. Tout dépend de nous, de notre volonté d'agir en frères. »
EDOUARD GONTO