• La sincérité de la Cei mise en cause
• Natalie Kouakou :’’ Il faut confier l’organisation de ces élections à quelqu’un qui n’a pas de parti’’
Les élections à venir en Côte d’Ivoire suscitent des inquiétudes dans la société civile. C’est le cas de la section ivoirienne de l’Ong des défenses de droits de l’homme, Amnesty international qui a procédé au lancement de son rapport annuel 2014-2015 le 25 février 2015 à l’Inades dans la commune de Cocody. Ce fut l’occasion pour les premiers responsables de cette organisation de dresser le bilan de la situation des droits de l’homme dans le monde, en Afrique et en Côte d’Ivoire. Natalie Kouakou et Delmas Kokou Hervé respectivement présidente et directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire ont tour à tour noté les atrocités commises sur les populations civiles dans les conflits armés en Afrique et dans le monde non sans mettre en exergue l’inertie des organisations internationales telles que l’Onu, l’Union Européenne etc. Natalie Kouakou a fait remarquer à cet effet que « la situation des droits de l’homme est chaotique ». Tous deux ont fustigé le fait que l’Union Africaine et son Conseil de Sécurité ont adopté une mesure accordant l’immunité aux chefs d’Etat et hauts responsables en exercice. « C’est un recul inquiétant » s’est indigné Kokou Hervé. Se penchant sur la situation particulière de la Côte d’Ivoire, l’Ong est revenue sur des actes majeurs tels que les transfèrements de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé, ainsi que le refus de l’Etat de Côte d’Ivoire de transférer Simone Gbagbo. A ce sujet la position de l’organisation n’a pas changé. « Que tous ceux qui sont réclamés par la Cpi lui soit remis » a insisté Hervé Kokou. Et à propos de l’élection présidentielle de 2015, la présidente Natalie a dit ne pas être rassurée. « Les luttes internes aux partis politiques donnent des raisons de s’inquiéter quant à la bonne tenue des élections ». Pis, la forte coloration politique de la Commission électorale indépendante (Cei) pourrait aux yeux de cette organisation être source de contestations et donc de crise postélectorale comme en 2010. Il faut a indiqué Natalie confier l’organisation de ces élections à quelqu’un qui n’a pas de parti. Soulignons que l’honorable Silué Kagnon vice-président de l’Assemblée nationale représentait Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale à cette manifestation. L’émissaire en a profité pour couper court aux rumeurs qui font état d’une possible modification de l’article 35 de la constitution. « Nous n’avons pour l’heure reçu aucun projet de loi à ce propos » a indiqué l’honorable Kagnon.
Francis K.
• Natalie Kouakou :’’ Il faut confier l’organisation de ces élections à quelqu’un qui n’a pas de parti’’
Les élections à venir en Côte d’Ivoire suscitent des inquiétudes dans la société civile. C’est le cas de la section ivoirienne de l’Ong des défenses de droits de l’homme, Amnesty international qui a procédé au lancement de son rapport annuel 2014-2015 le 25 février 2015 à l’Inades dans la commune de Cocody. Ce fut l’occasion pour les premiers responsables de cette organisation de dresser le bilan de la situation des droits de l’homme dans le monde, en Afrique et en Côte d’Ivoire. Natalie Kouakou et Delmas Kokou Hervé respectivement présidente et directeur exécutif d’Amnesty Côte d’Ivoire ont tour à tour noté les atrocités commises sur les populations civiles dans les conflits armés en Afrique et dans le monde non sans mettre en exergue l’inertie des organisations internationales telles que l’Onu, l’Union Européenne etc. Natalie Kouakou a fait remarquer à cet effet que « la situation des droits de l’homme est chaotique ». Tous deux ont fustigé le fait que l’Union Africaine et son Conseil de Sécurité ont adopté une mesure accordant l’immunité aux chefs d’Etat et hauts responsables en exercice. « C’est un recul inquiétant » s’est indigné Kokou Hervé. Se penchant sur la situation particulière de la Côte d’Ivoire, l’Ong est revenue sur des actes majeurs tels que les transfèrements de Laurent Gbagbo et de Blé Goudé, ainsi que le refus de l’Etat de Côte d’Ivoire de transférer Simone Gbagbo. A ce sujet la position de l’organisation n’a pas changé. « Que tous ceux qui sont réclamés par la Cpi lui soit remis » a insisté Hervé Kokou. Et à propos de l’élection présidentielle de 2015, la présidente Natalie a dit ne pas être rassurée. « Les luttes internes aux partis politiques donnent des raisons de s’inquiéter quant à la bonne tenue des élections ». Pis, la forte coloration politique de la Commission électorale indépendante (Cei) pourrait aux yeux de cette organisation être source de contestations et donc de crise postélectorale comme en 2010. Il faut a indiqué Natalie confier l’organisation de ces élections à quelqu’un qui n’a pas de parti. Soulignons que l’honorable Silué Kagnon vice-président de l’Assemblée nationale représentait Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale à cette manifestation. L’émissaire en a profité pour couper court aux rumeurs qui font état d’une possible modification de l’article 35 de la constitution. « Nous n’avons pour l’heure reçu aucun projet de loi à ce propos » a indiqué l’honorable Kagnon.
Francis K.