Abidjan – Face aux débats et informations contradictoires sur un éventuel retrait du film "Timbuktu" du réalisateur franco-mauritanien Abderrahmane Sissako, le gouvernement burkinabè a décidé du maintien en compétition au 24ème Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) de ce film auréolé de sept César.
L’annonce a été faite vendredi soir sur la radio publique par le ministre de la Culture, expliquant toutefois que les mesures sécuritaires et sanitaires seront prises pour le bon déroulement du FESPACO 2015.
« Le gouvernement burkinabè et le Comité d’organisation du FESPACO tiennent à rassurer les cinéastes, les festivaliers, les journalistes et les cinéphiles que le film Timbuktu est en compétition officielle pour l’Etalon de Yennenga à l’instar des autres films sélectionnés », indique un communiqué du service d’information du gouvernement.
"Timbuktu" ou "Le chagrin des oiseaux", évoque le drame vécu par la population de Tombouctou (Mali) et de ses environs sous l’occupation islamiste entre 2012 et 2013. Le film met en évidence les conditions difficiles de vie des populations dans une région soumise à la charia, la loi islamique, avec son lot d’interdictions.
Le FESPACO qui s’ouvre ce samedi après-midi dans la capitale du Burkina Faso, s’achève le 07 mars. Cette édition porte sur le thème « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère numérique ».
(AIP)
cmas
L’annonce a été faite vendredi soir sur la radio publique par le ministre de la Culture, expliquant toutefois que les mesures sécuritaires et sanitaires seront prises pour le bon déroulement du FESPACO 2015.
« Le gouvernement burkinabè et le Comité d’organisation du FESPACO tiennent à rassurer les cinéastes, les festivaliers, les journalistes et les cinéphiles que le film Timbuktu est en compétition officielle pour l’Etalon de Yennenga à l’instar des autres films sélectionnés », indique un communiqué du service d’information du gouvernement.
"Timbuktu" ou "Le chagrin des oiseaux", évoque le drame vécu par la population de Tombouctou (Mali) et de ses environs sous l’occupation islamiste entre 2012 et 2013. Le film met en évidence les conditions difficiles de vie des populations dans une région soumise à la charia, la loi islamique, avec son lot d’interdictions.
Le FESPACO qui s’ouvre ce samedi après-midi dans la capitale du Burkina Faso, s’achève le 07 mars. Cette édition porte sur le thème « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère numérique ».
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