Abidjan- Les militants du parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), formation alliée au pouvoir, ont entériné samedi par un plébiscite leur soutien à la candidature unique du chef de l’Etat sortant, Alassane Ouattara, pour la présidentielle de 2015.
Sur 3.787 votants, réunis au Palais des sports d’Abidjan, seulement six ont voté contre, soit "98,84% de oui", selon le chiffre communiqué, à l’issue d’un congrès extraordinaire.
"C’est un plébiscite incontestable" s’est réjoui l’ex-chef de l’État et
président du PDCI, Henri Konan Bédié, à la fin des travaux.
M. Ouattara est le candidat déclaré de son parti, le Rassemblement des
républicains (RDR).
En septembre à Daoukro, M. Bédié avait fait allégeance à Alassane Ouattara, lui promettant qu’il serait le "candidat unique" de la majorité. Le chef du PDCI a déjà appelé à trois reprises depuis septembre à soutenir "l’appel de Daoukro", du nom de son fief.
A quelques mètres de la réunion, des dizaines de personnes ont manifesté pour dénoncer une "forfaiture, un déni de démocratie", en déployant des banderoles sur lesquelles on pouvait également lire: "non à la mort du PDCI!".
"Le PDCI n’est pas à brader et ne le sera jamais. Car on ne brade pas un
héritage politique comme le PDCI" a réagi M. Bédié, saluant un soutien à un "appel historique".
Jeudi, quatre ténors du PDCI avaient néanmoins rejeté la candidature unique du chef de l’État sortant, qualifiant cet appel d’"irrecevable".
L’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, l’ancien ministre des Affaires
étrangères Amara Essy, l’ex-vice-président de l’Assemblée nationale Jérôme Kablan Brou et le député Bertin Kouadio Konan, surnommés "les frondeurs" du PDCI, se verraient bien représenter le PDCI à la présidentielle.
Le PDCI, "un parti vivace, peut aller à des élections pour les remporter",
ont affirmé les quatre frondeurs.
Président de la République de 1993 jusqu’au putsch de 1999, M. Bédié est un partenaire-clé de M. Ouattara, dont il avait permis l’élection en 2010 à la faveur d’une alliance au second tour.
La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences post-électorales de 2010-2011. Plus de 3.000
personnes étaient mortes en cinq mois.
La réussite du scrutin d’octobre 2015 est jugée primordiale pour la
stabilité du pays.
Outre M. Ouattara, l’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition) est également candidat à la présidentielle.
ck/pid/jpc
Sur 3.787 votants, réunis au Palais des sports d’Abidjan, seulement six ont voté contre, soit "98,84% de oui", selon le chiffre communiqué, à l’issue d’un congrès extraordinaire.
"C’est un plébiscite incontestable" s’est réjoui l’ex-chef de l’État et
président du PDCI, Henri Konan Bédié, à la fin des travaux.
M. Ouattara est le candidat déclaré de son parti, le Rassemblement des
républicains (RDR).
En septembre à Daoukro, M. Bédié avait fait allégeance à Alassane Ouattara, lui promettant qu’il serait le "candidat unique" de la majorité. Le chef du PDCI a déjà appelé à trois reprises depuis septembre à soutenir "l’appel de Daoukro", du nom de son fief.
A quelques mètres de la réunion, des dizaines de personnes ont manifesté pour dénoncer une "forfaiture, un déni de démocratie", en déployant des banderoles sur lesquelles on pouvait également lire: "non à la mort du PDCI!".
"Le PDCI n’est pas à brader et ne le sera jamais. Car on ne brade pas un
héritage politique comme le PDCI" a réagi M. Bédié, saluant un soutien à un "appel historique".
Jeudi, quatre ténors du PDCI avaient néanmoins rejeté la candidature unique du chef de l’État sortant, qualifiant cet appel d’"irrecevable".
L’ex-Premier ministre Charles Konan Banny, l’ancien ministre des Affaires
étrangères Amara Essy, l’ex-vice-président de l’Assemblée nationale Jérôme Kablan Brou et le député Bertin Kouadio Konan, surnommés "les frondeurs" du PDCI, se verraient bien représenter le PDCI à la présidentielle.
Le PDCI, "un parti vivace, peut aller à des élections pour les remporter",
ont affirmé les quatre frondeurs.
Président de la République de 1993 jusqu’au putsch de 1999, M. Bédié est un partenaire-clé de M. Ouattara, dont il avait permis l’élection en 2010 à la faveur d’une alliance au second tour.
La Côte d’Ivoire sort d’une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences post-électorales de 2010-2011. Plus de 3.000
personnes étaient mortes en cinq mois.
La réussite du scrutin d’octobre 2015 est jugée primordiale pour la
stabilité du pays.
Outre M. Ouattara, l’ancien président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly (opposition) est également candidat à la présidentielle.
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