La Commission bancaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UMOA) mène actuellement un contrôle sur la gratuité des services bancaires décidée par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et en vigueur depuis le 1er octobre 2014, a révélé mercredi à Dakar M.Tiémoko Meyliet Koné gouverneur de la BCEAO.
« En principe les banques doivent appliquer la mesure de gratuité des services bancaire décidée par la BCEAO », a dit M. Koné, s'adressant à la presse en marge de la réunion du comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO.
Il a ajouté qu'une chose est de prendre ces mesures, une autre est de contrôler leur application.
Selon lui, il revient à la Commission bancaire de contrôler l'activité des banques.
« Ces contrôles sont en cours. A un certain moment nous ferons le point pour savoir si ces mesures ont été appliquées et si elles le sont, cela veut dire que nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés ».
De l'avis du gouverneur de la BCEAO, si les mesures ne sont pas appliquées, il y a alors des sanctions qui sont prévues.
« Ces sanctions sont d'ordre pécuniaire et disciplinaire. Tout dépendra de la gravité des mesures qui n'auront pas été appliquées », affirme M. Koné.
En juillet 2014, la BCEAO avait rendu public une liste de 19 services dont les clients des banques et établissements financiers de l'UEMOA pouvait accéder gratuitement.
Il s'agit notamment de l'ouverture de compte, la délivrance de livret d'épargne, la tenue de compte sur livret d'épargne , la transmission de relevé de compte, le relevé récapitulatif des frais annuels, le dépôt d'espèces dans la banque du client quel que soit le guichet (hors acquittement de frais de timbre fiscal).
Il en est de même du retrait d'espèces dans la banque du client quel que soit le guichet, à l'exception des opérations par chèques de guichet, de la domiciliation de salaire, du changement d'éléments constitutifs du dossier du client, notamment d'identification , de la mise en place d'une autorisation de prélèvement (ordre de prélèvement à partir du compte) ou de virement permanent (création du dossier) et de la clôture de compte.
Mais quatre mois après l'entrée en vigueur de la mesure, les associations consuméristes se plaignent périodiquement de la non application par les banques de cette mesure de la BCEAO.
MS/of/APA
« En principe les banques doivent appliquer la mesure de gratuité des services bancaire décidée par la BCEAO », a dit M. Koné, s'adressant à la presse en marge de la réunion du comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO.
Il a ajouté qu'une chose est de prendre ces mesures, une autre est de contrôler leur application.
Selon lui, il revient à la Commission bancaire de contrôler l'activité des banques.
« Ces contrôles sont en cours. A un certain moment nous ferons le point pour savoir si ces mesures ont été appliquées et si elles le sont, cela veut dire que nous avons atteint les objectifs que nous nous étions fixés ».
De l'avis du gouverneur de la BCEAO, si les mesures ne sont pas appliquées, il y a alors des sanctions qui sont prévues.
« Ces sanctions sont d'ordre pécuniaire et disciplinaire. Tout dépendra de la gravité des mesures qui n'auront pas été appliquées », affirme M. Koné.
En juillet 2014, la BCEAO avait rendu public une liste de 19 services dont les clients des banques et établissements financiers de l'UEMOA pouvait accéder gratuitement.
Il s'agit notamment de l'ouverture de compte, la délivrance de livret d'épargne, la tenue de compte sur livret d'épargne , la transmission de relevé de compte, le relevé récapitulatif des frais annuels, le dépôt d'espèces dans la banque du client quel que soit le guichet (hors acquittement de frais de timbre fiscal).
Il en est de même du retrait d'espèces dans la banque du client quel que soit le guichet, à l'exception des opérations par chèques de guichet, de la domiciliation de salaire, du changement d'éléments constitutifs du dossier du client, notamment d'identification , de la mise en place d'une autorisation de prélèvement (ordre de prélèvement à partir du compte) ou de virement permanent (création du dossier) et de la clôture de compte.
Mais quatre mois après l'entrée en vigueur de la mesure, les associations consuméristes se plaignent périodiquement de la non application par les banques de cette mesure de la BCEAO.
MS/of/APA