Pour être reconnu officiellement comme chef de village, il faut, au-delà de la reconnaissance des communautés villageoises, un arrêté de nomination de l’Etat à travers ses démembrements qui en ont la compétence, notamment l’administration territoriale. C’est l’information que le préfet Ya N’Guessan a partagée avec les chefs de village de Niakara, mardi dernier au cours d’une rencontre au foyer des jeunes. A la vérité et selon le préfet, ils sont nombreux les chefs de villages de la sous-préfecture ne disposant pas d’un Arrêté de nomination dûment signé par un responsable de l’administration territoriale. Ce qui est illégal au regard de la législation ivoirienne. Faut-il le rappeler, le chef est le prolongement de l’administration territoriale dans le village. De ce point de vue, il est le collaborateur direct du sous-préfet. Pour ne pas être contesté, le chef a donc besoin de ce sésame pour mener sa mission en toute légalité?
Une sélection de JPO
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