Abidjan – Le Conseil central de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), un organe-clé de l'OLP, a décidé jeudi soir, de rompre la coopération sécuritaire avec Israël.
Il s'agit pour l'instant d'une décision symbolique que seul le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, peut mettre en application. Mais, si elle était appliquée, la mesure serait explosive pour l'avenir de l'Autorité palestinienne, étranglée financièrement par Israël, estime-t-on.
Cet "arrêt de la coopération sécuritaire sous toutes ses formes avec la puissance occupante" doit à présent être mis en application par le Comité exécutif de l'Organisation", affirme un communiqué de la centrale palestinienne, sans toutefois donner de calendrier.
En outre, le comité central "appelle la puissance occupante à prendre toutes ses responsabilités envers le peuple palestinien dans l'Etat de Palestine occupé, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza".
Les conséquences de cette décision si elle devenait effective équivaudraient de fait à une dissolution de l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, créée en 1994 dans le sillage des accords d'Oslo sur l'autonomie.
Ces décisions interviennent sur fond de campagne électorale en Israël en vue des législatives prévues le 17 mars et pour lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu est favori à sa succession. Elles ont été prises à l'issue d'une réunion de deux jours du CCOLP à Ramallah, siège de l'Autorité en Cisjordanie occupée.
Le CCOLP a affirmé répondre ainsi à la poursuite de la colonisation des Territoires occupés et du refus d'Israël de transférer à l'Autorité les taxes qu'il collecte en son nom depuis janvier, soit près d'un demi-milliard de dollars.
Incapable de payer les salaires de ses 180 000 fonctionnaires, l'Autorité vient en plus d'être condamnée, avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), à payer plus de 650 millions de dollars de dommages à des victimes américaines d'attentats anti-israéliens.
(AIP)
cmas
Il s'agit pour l'instant d'une décision symbolique que seul le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, peut mettre en application. Mais, si elle était appliquée, la mesure serait explosive pour l'avenir de l'Autorité palestinienne, étranglée financièrement par Israël, estime-t-on.
Cet "arrêt de la coopération sécuritaire sous toutes ses formes avec la puissance occupante" doit à présent être mis en application par le Comité exécutif de l'Organisation", affirme un communiqué de la centrale palestinienne, sans toutefois donner de calendrier.
En outre, le comité central "appelle la puissance occupante à prendre toutes ses responsabilités envers le peuple palestinien dans l'Etat de Palestine occupé, la Cisjordanie, Jérusalem-Est et Gaza".
Les conséquences de cette décision si elle devenait effective équivaudraient de fait à une dissolution de l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, créée en 1994 dans le sillage des accords d'Oslo sur l'autonomie.
Ces décisions interviennent sur fond de campagne électorale en Israël en vue des législatives prévues le 17 mars et pour lesquelles le Premier ministre Benjamin Netanyahu est favori à sa succession. Elles ont été prises à l'issue d'une réunion de deux jours du CCOLP à Ramallah, siège de l'Autorité en Cisjordanie occupée.
Le CCOLP a affirmé répondre ainsi à la poursuite de la colonisation des Territoires occupés et du refus d'Israël de transférer à l'Autorité les taxes qu'il collecte en son nom depuis janvier, soit près d'un demi-milliard de dollars.
Incapable de payer les salaires de ses 180 000 fonctionnaires, l'Autorité vient en plus d'être condamnée, avec l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), à payer plus de 650 millions de dollars de dommages à des victimes américaines d'attentats anti-israéliens.
(AIP)
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