Suite au verdict ayant jugé coupables de nombreux partisans de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo accusés de délits contre l’Etat et ses institutions, le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Zeid Ra’ad Al Hussein, a exhorté mercredi le gouvernement de Côte d’Ivoire à mettre l’accent sur la justice pour les victimes des graves violations et abus des droits de l’homme commis avant et pendant le conflit de 2011.
"Les victimes de manquements graves aux droits de l’homme, dont certains pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, attendent toujours que justice soit faite, près de quatre ans après la fin du conflit en Côte d’Ivoire", a déclaré le Haut-Commissaire dans un communiqué rendu public mercredi.
"Les auteurs de meurtres, viols et autres violations graves du droit international - peu importe leur origine ou affiliation - doivent être poursuivis sans délai (...) Il est inacceptable qu’à ce jour pas un seul individu n’ait été condamné par un tribunal civil en Côte d’Ivoire pour les violations des droits de l’homme commises en lien avec le conflit", a-t-il déclaré.
Zeid Ra’ad Al Hussein a souligné que le verdict prononcé mardi dans le procès de proches de l’ancien président Laurent Gbagbo et de 83 de ses partisans supposés avait mis à jour de graves déficiences structurelles au sein du système judiciaire ivoirien, qui doivent être réglées de manière urgente.
"Pour que les acquis de la paix soient garantis et perdurent, la Côte d’Ivoire doit donner la priorité à une justice équitable, à la manifestation de la vérité et à la réconciliation, tout particulièrement avant les élections présidentielles prévues cette année", a-t-il souligné.
"Les victimes de manquements graves aux droits de l’homme, dont certains pourraient constituer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, attendent toujours que justice soit faite, près de quatre ans après la fin du conflit en Côte d’Ivoire", a déclaré le Haut-Commissaire dans un communiqué rendu public mercredi.
"Les auteurs de meurtres, viols et autres violations graves du droit international - peu importe leur origine ou affiliation - doivent être poursuivis sans délai (...) Il est inacceptable qu’à ce jour pas un seul individu n’ait été condamné par un tribunal civil en Côte d’Ivoire pour les violations des droits de l’homme commises en lien avec le conflit", a-t-il déclaré.
Zeid Ra’ad Al Hussein a souligné que le verdict prononcé mardi dans le procès de proches de l’ancien président Laurent Gbagbo et de 83 de ses partisans supposés avait mis à jour de graves déficiences structurelles au sein du système judiciaire ivoirien, qui doivent être réglées de manière urgente.
"Pour que les acquis de la paix soient garantis et perdurent, la Côte d’Ivoire doit donner la priorité à une justice équitable, à la manifestation de la vérité et à la réconciliation, tout particulièrement avant les élections présidentielles prévues cette année", a-t-il souligné.