A l’issue du conseil des ministres, du mercredi 11 mars dernier, l’Etat ivoirien a décidé de poursuivre certains fournisseurs de l’Etat dit « véreux » dont les factures s’élèveraient à 203 milliards de francs CFA alors que d’autres fournisseurs (Ndlr : les bons) ont 88 milliards de francs auditées et retenues par l’Inspection générale des finances (Igf) qui devaient être payés au plus tard, fin décembre 2014. Malheureusement, rien n’a été fait jusqu’à présent.
Face à cette situation conflictuelle, les fournisseurs regroupés au sein du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci) souhaitent une « rencontre d’échanges avec le Directeur général des Impôts et l’ensemble des fournisseurs de l’Etat dans un délai raisonnable ». Cette note contenant les propositions du Synafeci en sept points date du 02 mars 2015. Et, n’a pas encore trouvé de solution. Cette bonne foi des fournisseurs de l’Etat a, malheureusement, été balayée du revers de la main par la Direction générale des impôts. Qui n’a pas trouvé opportun de les rencontrer depuis lors. Ce qu’elle a plutôt opté, c’est de faire instruire ce dossier des fournisseurs de l’Etat au dernier conseil des ministres pour approbation. Résultat : le gouvernement les cloue au pilori et décide « de les poursuivre », sans confrontation. Au lieu de les rencontrer pour trouver une solution meilleure et idoine pour tous. Mieux, « le Synafeci demande un cadre de concertation et d’échanges permanent avec la direction générale des Impôts pour être informé des nouvelles orientations fiscales ». Refuser une telle « offre des opérateurs économique locaux réunis au sein des fournisseurs de l’Etat, c’est s’opposer à ces derniers qui participent au renforcement du tissu économique de la Côte d’Ivoire dont ils sont issus », s’indigne Faustin Gré.
Au regard de cette réalité, l’on se demande si vraiment le gouvernement Duncan souhaite développer les Pme-Pmi nationales ? La réponse semble non. Sinon, comment vouloir développer le tissu Pme-Pmi et refuser de les rencontrer lorsqu’elles ont des soucis de paiement de leurs factures par le gouvernement ? C’est le hic du gouvernement Duncan.
Fulbert Bilé
Face à cette situation conflictuelle, les fournisseurs regroupés au sein du Syndicat national des fournisseurs de l’Etat de Côte d’Ivoire (Synafeci) souhaitent une « rencontre d’échanges avec le Directeur général des Impôts et l’ensemble des fournisseurs de l’Etat dans un délai raisonnable ». Cette note contenant les propositions du Synafeci en sept points date du 02 mars 2015. Et, n’a pas encore trouvé de solution. Cette bonne foi des fournisseurs de l’Etat a, malheureusement, été balayée du revers de la main par la Direction générale des impôts. Qui n’a pas trouvé opportun de les rencontrer depuis lors. Ce qu’elle a plutôt opté, c’est de faire instruire ce dossier des fournisseurs de l’Etat au dernier conseil des ministres pour approbation. Résultat : le gouvernement les cloue au pilori et décide « de les poursuivre », sans confrontation. Au lieu de les rencontrer pour trouver une solution meilleure et idoine pour tous. Mieux, « le Synafeci demande un cadre de concertation et d’échanges permanent avec la direction générale des Impôts pour être informé des nouvelles orientations fiscales ». Refuser une telle « offre des opérateurs économique locaux réunis au sein des fournisseurs de l’Etat, c’est s’opposer à ces derniers qui participent au renforcement du tissu économique de la Côte d’Ivoire dont ils sont issus », s’indigne Faustin Gré.
Au regard de cette réalité, l’on se demande si vraiment le gouvernement Duncan souhaite développer les Pme-Pmi nationales ? La réponse semble non. Sinon, comment vouloir développer le tissu Pme-Pmi et refuser de les rencontrer lorsqu’elles ont des soucis de paiement de leurs factures par le gouvernement ? C’est le hic du gouvernement Duncan.
Fulbert Bilé