L’auteur d’origine ivoirienne vient de publier "Nouvel An chinois", roman critique sur le repli identitaire français dans lequel il manie la langue comme un jazzman son instrument.
Dans l’obscurité d’une cage d’escalier parisienne, après les trois coups d’usage, la porte s’ouvre comme un rideau sur Koffi Kwahulé, pieds nus. Sur le seuil, en pleine lumière, ce quinquagénaire baraqué, ancien boxeur, enroule un peu son mètre quatre-vingt-cinq pour saluer.
La décoration de l’appartement est spectaculaire, à cheval entre deux mondes. Des masques ivoiriens, gabonais, burkinabè, des tissus africains côtoient une partition de Jean-Sébastien Bach nonchalamment juché sur le pupitre d’un piano droit. Des cassettes audio de... suite de l'article sur Jeune Afrique
Dans l’obscurité d’une cage d’escalier parisienne, après les trois coups d’usage, la porte s’ouvre comme un rideau sur Koffi Kwahulé, pieds nus. Sur le seuil, en pleine lumière, ce quinquagénaire baraqué, ancien boxeur, enroule un peu son mètre quatre-vingt-cinq pour saluer.
La décoration de l’appartement est spectaculaire, à cheval entre deux mondes. Des masques ivoiriens, gabonais, burkinabè, des tissus africains côtoient une partition de Jean-Sébastien Bach nonchalamment juché sur le pupitre d’un piano droit. Des cassettes audio de... suite de l'article sur Jeune Afrique