Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à renforcer des efforts pour ralentir le déboisement des forêts dans le monde, conserver des forêts en bon état et donner à tous les moyens de faire face au changement climatique.
Il s'est exprimé ainsi dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale des forêts qui est célébrée chaque année le 21 mars.
"Quelque 1,6 milliard de personnes, dont certaines appartenant aux plus de 2.000 cultures autochtones, tirent leur nourriture, leurs combustibles, leur bois d'œuvre et leur revenu de la forêt. Les trois quarts de l'eau accessible proviennent de bassins versants forestiers. Les forêts retiennent les glissements de terrain et l'érosion et, en cas de raz de marée, les mangroves réduisent les pertes en vies humaines et les dégâts matériels", a indiqué M. Ban dans son message.
"Pour ces raisons et bien d'autres encore, les forêts occupent une place de choix dans le programme de développement pour l'après-2015. Elles jouent notamment un rôle important dans la capacité de résistance des sociétés aux effets des changements climatiques", a-t-il ajouté, notant que les changements climatiques sont le thème de la Journée internationale des forêts cette année.
Selon M. Ban, la conservation de forêts en bon état va de pair avec l'atténuation des effets des changements climatiques et l'adaptation à ces derniers. Après les océans, les forêts sont les puits de carbone les plus importants. Elles absorbent dans leur biomasse, leurs sols et les produits qui en sont issus, une quantité de carbone qui représente environ 10 % des émissions prévues pour la première moitié du siècle.
Dans le même temps, 17 % des émissions de dioxyde de carbone résultent du déboisement et des changements apportés à l'occupation des sols.
" Les forêts sont en première ligne face aux changements climatiques. Ces écosystèmes riches en biodiversité sont de plus en plus vulnérables face aux modifications des conditions météorologiques, des températures et des précipitations. Il est donc essentiel de préserver nos forêts et de les gérer de manière durable", a souligné le chef de l'ONU.
Il a ajouté que malgré la valeur écologique, économique et sociale des forêts, le déboisement continue à l'échelle mondiale à un rythme alarmant puisque 13 millions d'hectares de forêts sont détruits chaque année, ce qui n'est viable ni pour la population ni pour la planète. "On observe toutefois des signes encourageants : au cours de la dernière décennie, le taux de reboisement mondial a reculé de près de 20 %, ce qui montre qu'il est possible d'arrêter cette destruction", a-t-il précisé.
Selon le chef de l'ONU, afin d'assurer un avenir à tous et de donner à chacun les moyens de faire face au changement climatique, il faut investir dans les forêts, grâce à un engagement politique au plus haut niveau, à des mesures intelligentes, à une application effective des lois et à des partenariats et des modes de financement innovants. Fin
Il s'est exprimé ainsi dans un message publié à l'occasion de la Journée internationale des forêts qui est célébrée chaque année le 21 mars.
"Quelque 1,6 milliard de personnes, dont certaines appartenant aux plus de 2.000 cultures autochtones, tirent leur nourriture, leurs combustibles, leur bois d'œuvre et leur revenu de la forêt. Les trois quarts de l'eau accessible proviennent de bassins versants forestiers. Les forêts retiennent les glissements de terrain et l'érosion et, en cas de raz de marée, les mangroves réduisent les pertes en vies humaines et les dégâts matériels", a indiqué M. Ban dans son message.
"Pour ces raisons et bien d'autres encore, les forêts occupent une place de choix dans le programme de développement pour l'après-2015. Elles jouent notamment un rôle important dans la capacité de résistance des sociétés aux effets des changements climatiques", a-t-il ajouté, notant que les changements climatiques sont le thème de la Journée internationale des forêts cette année.
Selon M. Ban, la conservation de forêts en bon état va de pair avec l'atténuation des effets des changements climatiques et l'adaptation à ces derniers. Après les océans, les forêts sont les puits de carbone les plus importants. Elles absorbent dans leur biomasse, leurs sols et les produits qui en sont issus, une quantité de carbone qui représente environ 10 % des émissions prévues pour la première moitié du siècle.
Dans le même temps, 17 % des émissions de dioxyde de carbone résultent du déboisement et des changements apportés à l'occupation des sols.
" Les forêts sont en première ligne face aux changements climatiques. Ces écosystèmes riches en biodiversité sont de plus en plus vulnérables face aux modifications des conditions météorologiques, des températures et des précipitations. Il est donc essentiel de préserver nos forêts et de les gérer de manière durable", a souligné le chef de l'ONU.
Il a ajouté que malgré la valeur écologique, économique et sociale des forêts, le déboisement continue à l'échelle mondiale à un rythme alarmant puisque 13 millions d'hectares de forêts sont détruits chaque année, ce qui n'est viable ni pour la population ni pour la planète. "On observe toutefois des signes encourageants : au cours de la dernière décennie, le taux de reboisement mondial a reculé de près de 20 %, ce qui montre qu'il est possible d'arrêter cette destruction", a-t-il précisé.
Selon le chef de l'ONU, afin d'assurer un avenir à tous et de donner à chacun les moyens de faire face au changement climatique, il faut investir dans les forêts, grâce à un engagement politique au plus haut niveau, à des mesures intelligentes, à une application effective des lois et à des partenariats et des modes de financement innovants. Fin