Après ‘’Esprit Vohou-vohou ! Es-tu là ?’’, l’exposition en novembre 2013 des œuvres prêtées à la Rotonde des arts contemporains par le Musée national de Bamako, Abidjan amorce «une sorte de retour au Mali» avec cette fois-ci «Bi Mali» qui présente le Mali contemporain. «Une œuvre de coopération sud-sud et d’intégration africaine», a présenté le 20 mars le professeur Yacouba Konaté, directeur général de la Rotonde des arts.
Les artistes-peintres Souleymane Ouologuem, Amadou Sanogo, Bako Touré et Elie Tera qui s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat entre le Festival sur le Niger à Ségou (Mali) et son espace exposent leurs œuvres à partir du 26 mars à la Rotonde des arts. Ils constituent, soutient Yacouba Konaté, une «génération montante de la peinture au Mali». C’est parmi la dizaine d’artistes qui ont exposé au 11è festival sur le Niger que Yacouba Konaté en choisira quatre (4) qu’il «considère comme les meilleurs» pour exposer à Abidjan qu’ils ne connaissent pas tous. «Ces artistes sont arrivés à un stade de maturité et de maturation», constate Yacouba Konaté qui leur offre la Rotonde pour leur «permettre de mieux collaborer entre eux». «Bi Mali», admet le directeur de la Rotonde, «est – également – une recherche de dialogue entre la jeune peinture malienne et la jeune peinture ivoirienne».
Bako Touré qui travaille sur le thème de la danse et de la musique a signé l’affiche en 2014 de la 8è édition du Marché des arts du spectacle africain (Masa). Depuis lors, précise Yacouba Konaté, son travail a beaucoup évolué. «Il a une peinture à la limite entre la communication et la peinture expressive (expressionisme). Il a une grande efficacité dans le choix de ses couleurs (rouge et blanc) et dans la formulation du message», explique le directeur de la Rotonde.
Amadou Sanogo, souligne Yacouba Konaté, est «celui qui du point de vue de l’écriture montre la plus grande maturité». Amadou dont les œuvres sont présentes sur le marché international, en France, aux Etats Unis, travaille sur les traditions africaines et les systèmes de divination. Yacouba Konaté ne se fait pas de doutes, «il va compter dans les cinq prochaines années».
Elie Tera, lui, peint des scènes que l’on retrouve dans des grottes et sa «peinture qui devient abstraite à la fin évoque les travaux de Jean Claude Henen», en Côte d’Ivoire. Mais, sa peinture qui est inspirée de la tradition Bobo au Mali a, selon Yacouba Konaté, une métaphysique très collée à celle des Senoufo, en Côte d’Ivoire. «C’est une peinture qui est un peu rupestre dans sa texture», décrit-il.
Des quatre peintres, Souleymane Ouologuem est l’aîné et «met dans une position de leader». Originaire des Beaux arts de Bamako, il dispose même dans la capitale malienne d’un espace où il expose les jeunes artistes. Dans l’ensemble, le professeur Konaté qui a renforcé à son niveau la thématique dans les travaux des exposants conclu qu’ils «sont arrivés à une peinture moins bavarde». «Une peinture, indique-t-il, doit apprendre à faire l’économie des couleurs. Un tableau doit avoir une tonalité affective».
Après avoir accueilli pour la première fois à Abidjan en 2013 les œuvres d’artistes peintres ivoiriens du courant Vohou vohou qui sont un bien du patrimoine malien logé au Musée national de Bamako et à la suite du peintre espagnol Rablacci dit Rafa (juin-juillet 2014), la Rotonde des arts contemporains fait de «Bi Mali», une exposition majeure pour l’an 2015. Pour Yacouba Konaté, «c’est une exposition qui va être l’une des plus importantes sur laquelle nous allons travailler en 2015». L’exposition dont le vernissage a lieu le 26 mars, va s’étendre jusqu’au 26 avril 2015.
Koné Saydoo
Les artistes-peintres Souleymane Ouologuem, Amadou Sanogo, Bako Touré et Elie Tera qui s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat entre le Festival sur le Niger à Ségou (Mali) et son espace exposent leurs œuvres à partir du 26 mars à la Rotonde des arts. Ils constituent, soutient Yacouba Konaté, une «génération montante de la peinture au Mali». C’est parmi la dizaine d’artistes qui ont exposé au 11è festival sur le Niger que Yacouba Konaté en choisira quatre (4) qu’il «considère comme les meilleurs» pour exposer à Abidjan qu’ils ne connaissent pas tous. «Ces artistes sont arrivés à un stade de maturité et de maturation», constate Yacouba Konaté qui leur offre la Rotonde pour leur «permettre de mieux collaborer entre eux». «Bi Mali», admet le directeur de la Rotonde, «est – également – une recherche de dialogue entre la jeune peinture malienne et la jeune peinture ivoirienne».
Bako Touré qui travaille sur le thème de la danse et de la musique a signé l’affiche en 2014 de la 8è édition du Marché des arts du spectacle africain (Masa). Depuis lors, précise Yacouba Konaté, son travail a beaucoup évolué. «Il a une peinture à la limite entre la communication et la peinture expressive (expressionisme). Il a une grande efficacité dans le choix de ses couleurs (rouge et blanc) et dans la formulation du message», explique le directeur de la Rotonde.
Amadou Sanogo, souligne Yacouba Konaté, est «celui qui du point de vue de l’écriture montre la plus grande maturité». Amadou dont les œuvres sont présentes sur le marché international, en France, aux Etats Unis, travaille sur les traditions africaines et les systèmes de divination. Yacouba Konaté ne se fait pas de doutes, «il va compter dans les cinq prochaines années».
Elie Tera, lui, peint des scènes que l’on retrouve dans des grottes et sa «peinture qui devient abstraite à la fin évoque les travaux de Jean Claude Henen», en Côte d’Ivoire. Mais, sa peinture qui est inspirée de la tradition Bobo au Mali a, selon Yacouba Konaté, une métaphysique très collée à celle des Senoufo, en Côte d’Ivoire. «C’est une peinture qui est un peu rupestre dans sa texture», décrit-il.
Des quatre peintres, Souleymane Ouologuem est l’aîné et «met dans une position de leader». Originaire des Beaux arts de Bamako, il dispose même dans la capitale malienne d’un espace où il expose les jeunes artistes. Dans l’ensemble, le professeur Konaté qui a renforcé à son niveau la thématique dans les travaux des exposants conclu qu’ils «sont arrivés à une peinture moins bavarde». «Une peinture, indique-t-il, doit apprendre à faire l’économie des couleurs. Un tableau doit avoir une tonalité affective».
Après avoir accueilli pour la première fois à Abidjan en 2013 les œuvres d’artistes peintres ivoiriens du courant Vohou vohou qui sont un bien du patrimoine malien logé au Musée national de Bamako et à la suite du peintre espagnol Rablacci dit Rafa (juin-juillet 2014), la Rotonde des arts contemporains fait de «Bi Mali», une exposition majeure pour l’an 2015. Pour Yacouba Konaté, «c’est une exposition qui va être l’une des plus importantes sur laquelle nous allons travailler en 2015». L’exposition dont le vernissage a lieu le 26 mars, va s’étendre jusqu’au 26 avril 2015.
Koné Saydoo
