La 1ére édition du festival des Arts et cultures des peuples alliés dénommé ‘’Carrefour des alliés’’ a été officiellement ouverte, le vendredi 27 mars 2015, au centre culturel de Katiola par le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Kigbafori Soro, en présence du ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman. «Je suis venu soutenir l’action de l’ONG Convergence (initiatrice du festival) parce que les alliances entre les divers groupes ethniques, pour nous représente une chance pour la Côte d’Ivoire», a déclaré Guillaume Kigbafori Soro, le président de l’Assemblée nationale, par ailleurs patron de la cérémonie. «Les gens pensent que c’est des choses banales mais ce n’est pas le cas.
J’ai expérimenté moi-même, les alliances interethniques», a-t-il poursuivi. Evoquant à cet effet, le souvenir du General Robert Guei, dont le calendrier des obsèques prévu à cette époque, par le gouvernement, avait fait l’objet d’un refus catégorique des sages de son village natal. Pour convaincre ces chefs traditionnels réfractaires, "plusieurs missions ont été envoyées et sont revenues sans succès. C’est alors que le ministre Mabri m’a demandé de partir rencontrer les sages à Kabakouma. A cet effet, a-t-il indiqué, ‘’j’ai croisé un ancien de Biankouma (…) le vieux m’a dit, au nom de l’alliance (Senoufo – Yacouba) qui nous lie je ne peux rien te refuser, j’accepte donc. Je ne dis pas que c’est cela qui a réglé définitivement le problème mais au nom de l’alliance on a pu faire des progrès’’ a révélé le président de l’assemblée nationale. Ajoutant qu’«il ne faut pas croire que c’est banal (alliances interethniques) c’est quelque chose de fort qui peut cimenter la réconciliation». Le ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, président de la cérémonie, s’est félicité «pour la justesse de sa vue» de Carrefour des alliés. Poursuivant, le ministre de la culture a reconnu que la tradition des alliances connu par nos ancêtres, pour créer le vivre ensemble et poser des pactes de non-agressions : «c’est un riche héritage que nous devons sans cesse renouveler».
Il a souhaité que tous les peuples de Côte d’ Ivoire soient des alliés afin que les conflits puissent être réglés de manière pacifique. «Il s’agit de faire en sorte que ces valeurs soient transmises et que la jeunesse ivoirienne en soit pénétrée pour que, à chaque agression, à chaque insulte, elle puisse répondre par le sourire comme l’indique le pacte des alliances», a traduit Maurice Bandama. Pour cette 1ère édition, l’invité spécial est le peuple Bété qui, dit-on, «n’a pas d’allié». En les invitant, a expliqué le commissaire général du festival, Bourlaye Traoré, «nous avons l’ambition de les emmener à renforcer dans leur compréhension, cette notion d’alliance que nos ancêtres ont inventé. C’est donc possible qu’on arrive à travers ce festival à créer d’autres alliances parce qu’il n’est écrit nulle part que les alliances interethniques puissent connaitre d’autres évolutions». ‘’Carrefour des alliés’ vise à promouvoir la réconciliation et la cohabitation pacifique entre les populations ivoiriennes à travers les alliances ethniques. 28 groupes artistiques et sportifs, composés de danses traditionnelles, de masques, de lutteurs traditionnels, et de troupes théâtrales, ainsi que plusieurs artisans venus de 18 régions sur les 31 que compte le pays ont participé à ce festival qui a pris fin le samedi 28 mars 2015. Une conférence a été prononcée sur le thème des alliances interethniques Senoufo-Yacouba-Gouro et Baoulé–Agni.
Fatogoman Ouattara Correspondant Régional
J’ai expérimenté moi-même, les alliances interethniques», a-t-il poursuivi. Evoquant à cet effet, le souvenir du General Robert Guei, dont le calendrier des obsèques prévu à cette époque, par le gouvernement, avait fait l’objet d’un refus catégorique des sages de son village natal. Pour convaincre ces chefs traditionnels réfractaires, "plusieurs missions ont été envoyées et sont revenues sans succès. C’est alors que le ministre Mabri m’a demandé de partir rencontrer les sages à Kabakouma. A cet effet, a-t-il indiqué, ‘’j’ai croisé un ancien de Biankouma (…) le vieux m’a dit, au nom de l’alliance (Senoufo – Yacouba) qui nous lie je ne peux rien te refuser, j’accepte donc. Je ne dis pas que c’est cela qui a réglé définitivement le problème mais au nom de l’alliance on a pu faire des progrès’’ a révélé le président de l’assemblée nationale. Ajoutant qu’«il ne faut pas croire que c’est banal (alliances interethniques) c’est quelque chose de fort qui peut cimenter la réconciliation». Le ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, président de la cérémonie, s’est félicité «pour la justesse de sa vue» de Carrefour des alliés. Poursuivant, le ministre de la culture a reconnu que la tradition des alliances connu par nos ancêtres, pour créer le vivre ensemble et poser des pactes de non-agressions : «c’est un riche héritage que nous devons sans cesse renouveler».
Il a souhaité que tous les peuples de Côte d’ Ivoire soient des alliés afin que les conflits puissent être réglés de manière pacifique. «Il s’agit de faire en sorte que ces valeurs soient transmises et que la jeunesse ivoirienne en soit pénétrée pour que, à chaque agression, à chaque insulte, elle puisse répondre par le sourire comme l’indique le pacte des alliances», a traduit Maurice Bandama. Pour cette 1ère édition, l’invité spécial est le peuple Bété qui, dit-on, «n’a pas d’allié». En les invitant, a expliqué le commissaire général du festival, Bourlaye Traoré, «nous avons l’ambition de les emmener à renforcer dans leur compréhension, cette notion d’alliance que nos ancêtres ont inventé. C’est donc possible qu’on arrive à travers ce festival à créer d’autres alliances parce qu’il n’est écrit nulle part que les alliances interethniques puissent connaitre d’autres évolutions». ‘’Carrefour des alliés’ vise à promouvoir la réconciliation et la cohabitation pacifique entre les populations ivoiriennes à travers les alliances ethniques. 28 groupes artistiques et sportifs, composés de danses traditionnelles, de masques, de lutteurs traditionnels, et de troupes théâtrales, ainsi que plusieurs artisans venus de 18 régions sur les 31 que compte le pays ont participé à ce festival qui a pris fin le samedi 28 mars 2015. Une conférence a été prononcée sur le thème des alliances interethniques Senoufo-Yacouba-Gouro et Baoulé–Agni.
Fatogoman Ouattara Correspondant Régional