Abidjan – Des experts de l’organisation mondiale de la santé animale (OIE) et de l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sont réunis à Abidjan en vue de présenter une stratégie d’éradication totale de la peste des petits ruminants (PPR) d’ici 2030.
Cette conférence internationale ouverte, mardi, vise à mettre fin à ce fléau qui fait des ravages parmi les caprins et les ovins dans des centaines de millions de familles rurales, et qui représente l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur leur sécurité alimentaire et leurs moyens d’existence.
Des représentants d’environ 70 pays dont les ministres et les délégués nationaux de l’OIE, les directeurs de la FAO et de l’OIE ainsi que des représentants des organismes donateurs, la communauté scientifique, le secteur privé et la société civile participent à cette session scientifique et technique pour discuter et approuver la stratégie mondiale de contrôle et d’éradication et lancer la campagne mondiale de contrôle et d’éradication de la PPR, visant à éliminer le virus d’ici à 2030.
« Nous avons tous les outils pour y arriver » a indiqué le directeur général de l’OIE, Bernard Vallat, à l’ouverture des travaux.
Pour lui, le succès de la campagne pour le contrôle et l’éradication de la PPR, doit pouvoir compter sur des services vétérinaires solides et bien financés et des vaccins conformes aux normes internationales de l’OIE.
« Nous aurons besoin de travailler ensemble au delà des frontières en partageant nos ressources en vue d’éradiquer cette maladie pour nous même et pour nos enfants à venir » a déclaré le directeur général adjoint de la FAO pour l’Afrique, Bukar Tijani.
Selon les experts de santé animale de la FAO et de l’OIE, les outils techniques pour parvenir à l’éradication sont déjà disponibles.
« La Côte d’Ivoire est convaincue que nous ne vaincrons la peste des petits ruminants qu’en consolidant notre unité, notre collaboration et ce dans le respect des avantages comparatifs de toutes les parties qui doivent s’y impliquer » a souligné le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani.
La peste des petits ruminants, qui s’est propagée rapidement au cours des quinze dernières années, est désormais présente dans environ 70 pays, de l’Asie du Sud et de l’Est à l’Afrique et au Proche-Orient, et risque de toucher l’Europe. Elle peut tuer jusqu’à 90% des animaux infectés si les troupeaux ne sont pas vaccinés, signale-t-on.
(AIP)
kkf/akn/tm
Cette conférence internationale ouverte, mardi, vise à mettre fin à ce fléau qui fait des ravages parmi les caprins et les ovins dans des centaines de millions de familles rurales, et qui représente l’une des plus grandes menaces qui pèsent sur leur sécurité alimentaire et leurs moyens d’existence.
Des représentants d’environ 70 pays dont les ministres et les délégués nationaux de l’OIE, les directeurs de la FAO et de l’OIE ainsi que des représentants des organismes donateurs, la communauté scientifique, le secteur privé et la société civile participent à cette session scientifique et technique pour discuter et approuver la stratégie mondiale de contrôle et d’éradication et lancer la campagne mondiale de contrôle et d’éradication de la PPR, visant à éliminer le virus d’ici à 2030.
« Nous avons tous les outils pour y arriver » a indiqué le directeur général de l’OIE, Bernard Vallat, à l’ouverture des travaux.
Pour lui, le succès de la campagne pour le contrôle et l’éradication de la PPR, doit pouvoir compter sur des services vétérinaires solides et bien financés et des vaccins conformes aux normes internationales de l’OIE.
« Nous aurons besoin de travailler ensemble au delà des frontières en partageant nos ressources en vue d’éradiquer cette maladie pour nous même et pour nos enfants à venir » a déclaré le directeur général adjoint de la FAO pour l’Afrique, Bukar Tijani.
Selon les experts de santé animale de la FAO et de l’OIE, les outils techniques pour parvenir à l’éradication sont déjà disponibles.
« La Côte d’Ivoire est convaincue que nous ne vaincrons la peste des petits ruminants qu’en consolidant notre unité, notre collaboration et ce dans le respect des avantages comparatifs de toutes les parties qui doivent s’y impliquer » a souligné le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani.
La peste des petits ruminants, qui s’est propagée rapidement au cours des quinze dernières années, est désormais présente dans environ 70 pays, de l’Asie du Sud et de l’Est à l’Afrique et au Proche-Orient, et risque de toucher l’Europe. Elle peut tuer jusqu’à 90% des animaux infectés si les troupeaux ne sont pas vaccinés, signale-t-on.
(AIP)
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