Le comédien et humoriste, Mareshal Zongo s’est présenté dans la nuit du dimanche 05 Avril au public bassamois pour annoncer son mariage. «Attention, je me marie», n’est pas un poisson d’avril. C’est un spectacle qu’il a présenté en grande première sur un module d’une heure au lieu d’une heure trente minutes. Résident bassamois depuis son retour du Mali, l’humoriste lançait à N’sah Hôtel ‘‘Bassam Comedy’’, un rendez-vous désormais mensuelle. «Quand vous voulez écouter du reggae ou du zouglou, vous savez où aller. Il n’y a pas d’espace pour voir et apprécier un spectacle d’humour», déplorait-il début Mars dans la capitale burkinabè où il était invité au Fespaco pour animer la scène des Nuits musicales. ‘‘Bassam Comedy’’ est désormais un rendez-vous mensuelle et Zongo, l’initiateur, fera une programmation d’humoristes d’ici et d’ailleurs pour animer la scène bassamoise. Pour le lancement de ladite activité, Soukey (du Burkina Faso), Tom le Magicien (France), Adama Dahico, Let Me (ex-compagnon de Gbi de fer), Oualas, Agalawal, Kaboré l’intellectuel, Mala Adamo, Abass, le SAigneur du rire (Côte d’Ivoire), ont chacun apporté leur soutien à l’ami qui voulait se marier.
Cette prise de décision qui risque de faire basculer dans tous les sens sa (nouvelle) vie de marié, Mareshal Zongo ne la voulait ni hasardeuse ni compromettante pour l’équilibre du couple qu’il veut fonder. Avec une forte présence du public bassamois qu’il prend à témoin, Zongo parcourt - à travers des expériences de personnes (mariés et divorcés) qu’il a sollicitées pour le conseiller utilement - des pages pleines d’amertumes et d’espoir.
S’il soutient que «le mariage est un fait bizarre», Zongo tient d’un voisinage que le mariage est égal à l’addition de problèmes, la multiplication de responsabilités, la soustraction de la liberté et la division des biens. Son grand père qui totalise «dix-sept (17) mariages sans un divorce » et qu’il visite dans le récit, lui présente une métaphore : «La femme est comme de l’argent. Si tu ne sais pas t’en servir, elle t’échappe pour servir à quelqu’un d’autre». «Pour le meilleur et pour le pire» dans ses propos, l’humoriste ne fait pas que réciter son texte. Il associe à son jeu ses qualités de comédien et d’humoriste à n’en point lasser. L’humoriste s’est bonifié avec le temps. Après le Masa en 2014, le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée et Mali, «Attention, je me marie», a été présenté en grande première à Grand Bassam. Un spectacle à faire tordre de rire au point où l’humoriste s’autorise une halte pour interpeller certains spectateurs : «L’hôpital psychiatrique de Bingerville n’est pas loin». Muni par moment d’une serviette posée dans le décor d’une fenêtre pour éponger son visage, Zongo se saisit de certains stigmates ou préjugés dans la société ivoirienne pour poser un regard critique. «Ce n’est qu’une serviette. Rien à voir avec LMP (La Mouvance Présidentielle)», traduit l’humoriste. Se permettant de subtiles incursions sur le terrain politique, Zongo qui parle de mariage et d’infidélité compare la maîtresse à un parti d’opposition. «C’est le pouvoir», décrit-il.
Ces intermèdes ou parenthèses qu’il ouvre dans son jeu lui permettent de souffler et d’être en harmonie avec son public – sans toutefois perdre le fil conducteur de son histoire de mariage. Plus qu’une situation de mariage, ce ‘’one man show’’ d’une heure qui dure à l’origine une heure trente minutes, conduit à une prise de conscience nationale. Après avoir présenté tout les tableaux qui livrent des commentaires différents sur le mariage, l’humoriste comprend mieux avec «Attention, je me marie», «pourquoi nos sociétés croupissent sous le poids de nos égos». Au centre de tout, conseille-t-il, il faut de l’amour. «Un mariage sans amour, c’est la prison», conclu Mareshal Zongo.
Le précédent sur la scène, Adama Dahico qui a «été dans une vie antérieure candidat à la présidentielle» en Côte d’Ivoire, voit en Bassam Comedy «un travail de qualité». Le public qui ne voulait pas la demi-mesure, a presque renvoyé Agalawal qui ne s’est pas présenté dans son style-concept Ppte (Petit pantalon très serré) mais en jean, chemise et veste. «Vas te changer», lui a lancé le public qui a fini par lever son veto. Invités, chacun des humoristes a donné un avant-goût de ce que peut être son spectacle et les chanteurs Bachar (Côte d’Ivoire) et Nelly (Burkina Faso) ont ajouté une note musicale à Bassam Comedy.
Koné Saydoo
Cette prise de décision qui risque de faire basculer dans tous les sens sa (nouvelle) vie de marié, Mareshal Zongo ne la voulait ni hasardeuse ni compromettante pour l’équilibre du couple qu’il veut fonder. Avec une forte présence du public bassamois qu’il prend à témoin, Zongo parcourt - à travers des expériences de personnes (mariés et divorcés) qu’il a sollicitées pour le conseiller utilement - des pages pleines d’amertumes et d’espoir.
S’il soutient que «le mariage est un fait bizarre», Zongo tient d’un voisinage que le mariage est égal à l’addition de problèmes, la multiplication de responsabilités, la soustraction de la liberté et la division des biens. Son grand père qui totalise «dix-sept (17) mariages sans un divorce » et qu’il visite dans le récit, lui présente une métaphore : «La femme est comme de l’argent. Si tu ne sais pas t’en servir, elle t’échappe pour servir à quelqu’un d’autre». «Pour le meilleur et pour le pire» dans ses propos, l’humoriste ne fait pas que réciter son texte. Il associe à son jeu ses qualités de comédien et d’humoriste à n’en point lasser. L’humoriste s’est bonifié avec le temps. Après le Masa en 2014, le Burkina Faso, le Tchad, la Guinée et Mali, «Attention, je me marie», a été présenté en grande première à Grand Bassam. Un spectacle à faire tordre de rire au point où l’humoriste s’autorise une halte pour interpeller certains spectateurs : «L’hôpital psychiatrique de Bingerville n’est pas loin». Muni par moment d’une serviette posée dans le décor d’une fenêtre pour éponger son visage, Zongo se saisit de certains stigmates ou préjugés dans la société ivoirienne pour poser un regard critique. «Ce n’est qu’une serviette. Rien à voir avec LMP (La Mouvance Présidentielle)», traduit l’humoriste. Se permettant de subtiles incursions sur le terrain politique, Zongo qui parle de mariage et d’infidélité compare la maîtresse à un parti d’opposition. «C’est le pouvoir», décrit-il.
Ces intermèdes ou parenthèses qu’il ouvre dans son jeu lui permettent de souffler et d’être en harmonie avec son public – sans toutefois perdre le fil conducteur de son histoire de mariage. Plus qu’une situation de mariage, ce ‘’one man show’’ d’une heure qui dure à l’origine une heure trente minutes, conduit à une prise de conscience nationale. Après avoir présenté tout les tableaux qui livrent des commentaires différents sur le mariage, l’humoriste comprend mieux avec «Attention, je me marie», «pourquoi nos sociétés croupissent sous le poids de nos égos». Au centre de tout, conseille-t-il, il faut de l’amour. «Un mariage sans amour, c’est la prison», conclu Mareshal Zongo.
Le précédent sur la scène, Adama Dahico qui a «été dans une vie antérieure candidat à la présidentielle» en Côte d’Ivoire, voit en Bassam Comedy «un travail de qualité». Le public qui ne voulait pas la demi-mesure, a presque renvoyé Agalawal qui ne s’est pas présenté dans son style-concept Ppte (Petit pantalon très serré) mais en jean, chemise et veste. «Vas te changer», lui a lancé le public qui a fini par lever son veto. Invités, chacun des humoristes a donné un avant-goût de ce que peut être son spectacle et les chanteurs Bachar (Côte d’Ivoire) et Nelly (Burkina Faso) ont ajouté une note musicale à Bassam Comedy.
Koné Saydoo