Invité à l’émission ’’7 milliards de voisins’’ de Radio France internationale (Rfi) hier mardi 7 avril, le conseiller du chef de l’État chargé de la Jeunesse et des Sports, Touré Mamadou s’est prononcé sur le thème : « Assiste-t-on à l’émergence de la jeunesse africaine ? ». Il en a profité pour défendre le bilan du président de la République, Alassane Ouattara sur la création d’opportunité pour les jeunes depuis son accession au pouvoir. « Au niveau du potentiel, l’économie ivoirienne est à même d’absorber ces jeunes. Maintenant, il faut structurer ces jeunes. Pendant longtemps, nous avons eu des problèmes de formation qui ne sont pas adaptées aux besoins du marché. Il y a des réglages qui sont nécessaires dans l’Enseignement supérieur et la formation professionnelle », a indiqué le collaborateur du chef de l’Etat. A ses yeux en effet, pour juguler le phénomène du sous-emploi en Côte d’Ivoire, il faut des politiques volontaristes dans ce sens. « Et nous sommes en train de les mettre en place en Côte d’Ivoire. Ces politiques ont commencé à porter leurs fruits puisqu’en un an, nous avons créé un million d’emplois et cela a été validé par la Banque mondiale et le Bureau international du travail (Bit) avec 300.000 emplois dans le secteur de l’informel », soutient-il. Touré Mamadou pense qu’en réalité, il n’y a pas un problème d’emploi dans les pays africains, où le taux de chômage reste relativement très bas, selon des chiffres de la Banque mondiale et du Bit. « Ce qu’on doit savoir, c’est que dans nos pays africains, le taux de chômage des jeunes reste relativement très bas. Le taux de chômage relativement bas cache une autre réalité. C’est que nombreux sont les jeunes qui sont dans le secteur informel », analyse le conseiller à la Présidence ivoirienne. « Ils se débrouillent avec de petits métiers et n’arrivent pas à vivre décemment à partir des revenus qu’ils en tirent. En Côte d’Ivoire, vous avez 5 % de chômeurs, à partir de la définition du chômage par le Bureau international du travail (Bit) et dans la plupart des pays africains, vous n’avez pas plus de 10 % de chômeurs », indique-t-il. Battant quelque peu en brèche l’argument selon lequel toutes les révoltes populaires résultent de la volonté des jeunes de prendre en main leur destin, Touré Mamadou pense qu’il faut analyser en profondeur toutes les manifestations des jeunes. Ce, dit-il, pour voir ce qui relève d’une volonté réelle des jeunes de voir prendre en compte leurs aspirations légitimes et ce qui relève de la manipulation politique. « Mon pays a connu cela pendant près d’une décennie. Donc, derrière certaines contestations, vous avez aussi des jeunes qui, du fait de la précarité dans laquelle ils vivent, sont des proies faciles pour certains hommes politiques qui les instrumentalisent à des fins politiques », relève-t-il. En Côte d’Ivoire, à ses yeux, le gouvernement se bat au quotidien pour aider les jeunes à s’en sortir. « (…) L’État a mis en place tout un ensemble de dispositifs d’accompagnement de ces jeunes. Ils estiment que l’État peut aller plus loin et le chef de l’État lui-même est d’accord avec cette analyse puisqu’il est question de rationaliser toutes les structures d’aide à l’emploi, les fonds qui ont été mis en place pour ces jeunes. Ce sont autant d’éléments qui sont ressortis de leurs analyses et donc dans leur volonté de voir l’État aller plus loin dans la prise de mesures pouvant les aider », indique M Touré. Qui estime que l’un des objectifs des 4è Assises de la jeunesse ivoirienne, c’était d’amener les jeunes à faire des propositions au gouvernement pour l’aider à prendre de bonnes décisions les concernant.
Politique Publié le mardi 7 avril 2015 | Ivoire-Presse
Initiative en faveur de la jeunesse/ Touré Mamadou explique les actions de Ouattara en faveur des jeunes : « Voici ce que les Assises ont apporté »
© Ivoire-Presse Par D. TagroBilan des assises de la jeunesse: 1250 emplois offerts
Jeudi 2 avril 2015. Abidjan. Mamadou Touré, Conseiller technique du chef de l’Etat en charge de la Jeunesse et des sports , fait le bilan des 4èmes assises de la jeunesse. Photo: Mamadou Touré
Invité à l’émission ’’7 milliards de voisins’’ de Radio France internationale (Rfi) hier mardi 7 avril, le conseiller du chef de l’État chargé de la Jeunesse et des Sports, Touré Mamadou s’est prononcé sur le thème : « Assiste-t-on à l’émergence de la jeunesse africaine ? ». Il en a profité pour défendre le bilan du président de la République, Alassane Ouattara sur la création d’opportunité pour les jeunes depuis son accession au pouvoir. « Au niveau du potentiel, l’économie ivoirienne est à même d’absorber ces jeunes. Maintenant, il faut structurer ces jeunes. Pendant longtemps, nous avons eu des problèmes de formation qui ne sont pas adaptées aux besoins du marché. Il y a des réglages qui sont nécessaires dans l’Enseignement supérieur et la formation professionnelle », a indiqué le collaborateur du chef de l’Etat. A ses yeux en effet, pour juguler le phénomène du sous-emploi en Côte d’Ivoire, il faut des politiques volontaristes dans ce sens. « Et nous sommes en train de les mettre en place en Côte d’Ivoire. Ces politiques ont commencé à porter leurs fruits puisqu’en un an, nous avons créé un million d’emplois et cela a été validé par la Banque mondiale et le Bureau international du travail (Bit) avec 300.000 emplois dans le secteur de l’informel », soutient-il. Touré Mamadou pense qu’en réalité, il n’y a pas un problème d’emploi dans les pays africains, où le taux de chômage reste relativement très bas, selon des chiffres de la Banque mondiale et du Bit. « Ce qu’on doit savoir, c’est que dans nos pays africains, le taux de chômage des jeunes reste relativement très bas. Le taux de chômage relativement bas cache une autre réalité. C’est que nombreux sont les jeunes qui sont dans le secteur informel », analyse le conseiller à la Présidence ivoirienne. « Ils se débrouillent avec de petits métiers et n’arrivent pas à vivre décemment à partir des revenus qu’ils en tirent. En Côte d’Ivoire, vous avez 5 % de chômeurs, à partir de la définition du chômage par le Bureau international du travail (Bit) et dans la plupart des pays africains, vous n’avez pas plus de 10 % de chômeurs », indique-t-il. Battant quelque peu en brèche l’argument selon lequel toutes les révoltes populaires résultent de la volonté des jeunes de prendre en main leur destin, Touré Mamadou pense qu’il faut analyser en profondeur toutes les manifestations des jeunes. Ce, dit-il, pour voir ce qui relève d’une volonté réelle des jeunes de voir prendre en compte leurs aspirations légitimes et ce qui relève de la manipulation politique. « Mon pays a connu cela pendant près d’une décennie. Donc, derrière certaines contestations, vous avez aussi des jeunes qui, du fait de la précarité dans laquelle ils vivent, sont des proies faciles pour certains hommes politiques qui les instrumentalisent à des fins politiques », relève-t-il. En Côte d’Ivoire, à ses yeux, le gouvernement se bat au quotidien pour aider les jeunes à s’en sortir. « (…) L’État a mis en place tout un ensemble de dispositifs d’accompagnement de ces jeunes. Ils estiment que l’État peut aller plus loin et le chef de l’État lui-même est d’accord avec cette analyse puisqu’il est question de rationaliser toutes les structures d’aide à l’emploi, les fonds qui ont été mis en place pour ces jeunes. Ce sont autant d’éléments qui sont ressortis de leurs analyses et donc dans leur volonté de voir l’État aller plus loin dans la prise de mesures pouvant les aider », indique M Touré. Qui estime que l’un des objectifs des 4è Assises de la jeunesse ivoirienne, c’était d’amener les jeunes à faire des propositions au gouvernement pour l’aider à prendre de bonnes décisions les concernant.