Abidjan - La première édition du festival international de reggae d’Abidjan, dénommé "Abi-Reggae" s’est ouvert ce jeudi au palais de la culture ,en présence de sommités du reggae, genre musical mis sur un piédestal par Robert Nestar Marley dit Bob Marley, et entend allier musique et débat pour "enjailler" la capitale économique, Abidjan.
Son président d’honneur, le ministre d’Etat, ministre de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, Moussa Dosso se félicitant de la tenue de ce festival a situé son contexte qui selon lui, vise à promouvoir le reggae dans son entièreté.
"Le concept de ce festival est de pouvoir mettre en place, en présence de tous et avec la collaboration des éminents professeurs, chercheurs, musicologues, artistes ce lieu où la musique et la connaissance vont définitivement faire le chemin à partir de la déclaration d’Abidjan", a indiqué Moussa Dosso.
Selon lui, Abi-Reggae, au-delà de son aspect festif, devait permettre le brassage de tous les férus de la musique reggae à partir d’Abidjan.
"Ce festival va lancer la construction d’un pont entre la Jamaïque et la Côte d’Ivoire plus précisément entre Abidjan et Kingston. Notre ambition est de faire d’Abidjan un lieu de pèlerinage de tous les afro-américains venant de la Jamaïque, des Caraïbes, des Etats-Unis, qui aiment le reggae et ont la nostalgie de l’Afrique", a expliqué M. Dosso.
Lui emboitant le pas, la marraine du festival, Pascaline Bongo Odimba s’est félicitée d’être associée à ce festival au travers de "cette musique qui unie les hommes au lieu de les diviser", soulignant son admiration face à l’originalité du concept.
"Je suis admirative face à l’originalité du concept de ce festival qui nous rassemble pour des moments d’échanges, de partage et de convivialité fraternelle, en vue d’offrir non seulement du plaisir musical mais aussi de la réflexion sur l’essence d’existence du peuple noir", a-t-elle confessé.
Julius Garvey, fils du célèbre panafricaniste Marcus Mosiah Garvey, "fier" de cette initiative, a mis en relief son vœu de voir un jour tous les fils de la mère Afrique se rassembler pour gagner le pari de l’émancipation.
"Je forme le vœu que ce jour soit un nouveau départ entre la mère Afrique et la diaspora, la musique reggae est la clé qui ouvre cette porte là et toutes les autres choses vont suivre", a affirmé Julius Garvey.
"Nous sommes ici avec vous pour nous battre pour l’émancipation et nous sommes désormais une force majeure au 21ème siècle. Ensemble nous représentons une force de 1,2 milliards de personnes mais encore plus, nous représentons l’humanité des origines", a-t-il renchéri.
Pendant quatre jours, le festival international de reggae d’Abidjan va donner droit à des débats le matin et à de la musique non-stop l’après-midi.
gak/akn/tm
Son président d’honneur, le ministre d’Etat, ministre de l’emploi, des affaires sociales et de la formation professionnelle, Moussa Dosso se félicitant de la tenue de ce festival a situé son contexte qui selon lui, vise à promouvoir le reggae dans son entièreté.
"Le concept de ce festival est de pouvoir mettre en place, en présence de tous et avec la collaboration des éminents professeurs, chercheurs, musicologues, artistes ce lieu où la musique et la connaissance vont définitivement faire le chemin à partir de la déclaration d’Abidjan", a indiqué Moussa Dosso.
Selon lui, Abi-Reggae, au-delà de son aspect festif, devait permettre le brassage de tous les férus de la musique reggae à partir d’Abidjan.
"Ce festival va lancer la construction d’un pont entre la Jamaïque et la Côte d’Ivoire plus précisément entre Abidjan et Kingston. Notre ambition est de faire d’Abidjan un lieu de pèlerinage de tous les afro-américains venant de la Jamaïque, des Caraïbes, des Etats-Unis, qui aiment le reggae et ont la nostalgie de l’Afrique", a expliqué M. Dosso.
Lui emboitant le pas, la marraine du festival, Pascaline Bongo Odimba s’est félicitée d’être associée à ce festival au travers de "cette musique qui unie les hommes au lieu de les diviser", soulignant son admiration face à l’originalité du concept.
"Je suis admirative face à l’originalité du concept de ce festival qui nous rassemble pour des moments d’échanges, de partage et de convivialité fraternelle, en vue d’offrir non seulement du plaisir musical mais aussi de la réflexion sur l’essence d’existence du peuple noir", a-t-elle confessé.
Julius Garvey, fils du célèbre panafricaniste Marcus Mosiah Garvey, "fier" de cette initiative, a mis en relief son vœu de voir un jour tous les fils de la mère Afrique se rassembler pour gagner le pari de l’émancipation.
"Je forme le vœu que ce jour soit un nouveau départ entre la mère Afrique et la diaspora, la musique reggae est la clé qui ouvre cette porte là et toutes les autres choses vont suivre", a affirmé Julius Garvey.
"Nous sommes ici avec vous pour nous battre pour l’émancipation et nous sommes désormais une force majeure au 21ème siècle. Ensemble nous représentons une force de 1,2 milliards de personnes mais encore plus, nous représentons l’humanité des origines", a-t-il renchéri.
Pendant quatre jours, le festival international de reggae d’Abidjan va donner droit à des débats le matin et à de la musique non-stop l’après-midi.
gak/akn/tm