Porté le samedi 11 avril 2015 à la tête de la vice-présidence du Front populaire ivoirien (FPI) chargée de la Coordination des actions pour la libération de Laurent Gbagbo, Marcel Gossio a dans son discours appelé à la raison les contestataires d’Affi N’Guessan au sein du parti. Il revient, selon lui, à tous les militants du FPI de donner l’exemple en réaffirmant leur option pour le dialogue politique et la négociation en faveur de la cause de Laurent Gbagbo. « Gbagbo est en prison. Ne l’oublions jamais dans les actes que nous posons et dans les postures que nous adoptons. Ceux qui le détiennent nous le rappellent d’ailleurs régulièrement avec cynisme puisque cela fait huit (8) fois que la liberté provisoire est refusée au président Laurent Gbagbo. Peut-on prétendre aimer Gbagbo et jouer dans le même temps contre lui ? Nous qui aimons Gbagbo, nous disons qu’il faut le tenir loin de nos querelles politiques internes. Le président du FPI, le Premier ministre Pascal Affi N’Guessan n’a de cesse de le dire. Et il a raison. La place de Laurent Gbagbo n’est plus à la tête du FPI. Sa place est à la tête de la paix et de la réconciliation entre les Ivoiriens. C’est pourquoi, nous saluons vivement l’initiative historique du président du FPI de créer une structure de coordination des actions pour la libération de Laurent Gbagbo », a déclaré Marcel Gossio, le vice-président du FPI chargé de la Coordination des actions pour la libération de Laurent Gbagbo. Il a ensuite présenté son “commando » de 39 membres qui « composent cette structure » et dont la mission consistera, selon ses propres mots, à « aider le vice-président à aller chercher Laurent Gbagbo pour le ramener en Côte d’Ivoire ».
A.A
A.A