Abidjan - La Norvège et la FAO viennent de passer un accord de partenariat d’une valeur de 4,5 millions de dollars pour améliorer la capacité des pays en développement à surveiller leurs ressources forestières et à rendre compte des changements qui s’y produisent.
Selon un communiqué de la FAO publié lundi, le projet facilitera l’accès des pays aux sources de données d’observation de la terre, notamment l’imagerie satellitaire, et permettra la mise en place d’une plateforme d’utilisation aisée pour le traitement et l’interprétation de ces données.
«La nouvelle plateforme offre aux pays un ensemble d’outils efficaces pour surveiller les changements dans les zones forestières et les stocks de carbone et pour mettre en place des régimes de gestion durable des forêts», indique M. Eduardo Rojas-Briales, Sous-directeur général du Département des forêts de la FAO.
L’accès à l’imagerie satellitaire peut s’avérer malaisé pour les utilisateurs dont les connexions Internet sont faibles, ce qui pose problème pour les gestionnaires des ressources naturelles dans les pays en développement. En outre, les ordinateurs obsolètes ne traitent que lentement les données à grande échelle.
Aussi, le nouveau logiciel de la FAO vise-t-il à pallier ces problèmes en évitant d’avoir à télécharger des images localement et en recourant plutôt à la technologie du “Cloud”. Le téléchargement et le traitement ont lieu dans leur intégralité dans des lieux où les connexions sont bonnes et où des capacités de calcul hautement performantes sont disponibles.
«A cet égard, l’un des éléments clés est la création d’une interface informatique efficace et conviviale hébergée sur le Cloud», explique Mme Tiina Vähänen, Directrice adjointe de la Division de l’évaluation, de la gestion et de la conservation des forêts à la FAO.
Mme Vähänen souligne que de nombreux utilisateurs dans les pays en développement n’ont pas les ressources suffisantes pour acheter des licences de logiciel propriétaire. Le logiciel libre de ce projet FAO-Norvège, qui a été développé dans le cadre de l’initiative de la FAO Open Foris Initiative, est disponible pour tout le monde, sans frais de licence, et permet à l’utilisateur final de modifier le programme à volonté pour répondre à ses besoins», indique l’experte de la FAO.
Dans un premier temps, la FAO entamera la mise en œuvre du nouveau système dans 13 pays au cours des trois prochaines années dans le cadre de son appui aux activités du Programme de collaboration des Nations Unies sur la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (UN-REDD).
Le système sera utilisé principalement par les techniciens forestiers pour surveiller et évaluer les quantités de carbone stockées dans les zones forestières et ce, afin d’aider les pays à rapporter ces données et à recevoir des compensations en échange des réductions d’émissions vérifiées.
«Les images satellitaires et autres données d’observation de la terre sont importantes pour les pays qui cherchent à réduire les émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts», affirme M. Lars Andreas Lunde, Secrétaire d’Etat au Ministère norvégien du climat et de l’environnement.
«Le résultat que nous recherchons consiste à aider les pays à travailler sur des cartes forestières générées grâce aux données satellitaires afin de disposer d’informations conséquentes de manière plus rapide, plus facile et plus durable. Cela leur permettra de recueillir de meilleures informations non seulement pour leurs propres besoins mais aussi pour la mise en œuvre de REDD+», selon Mme Vähänen.
cmas
Selon un communiqué de la FAO publié lundi, le projet facilitera l’accès des pays aux sources de données d’observation de la terre, notamment l’imagerie satellitaire, et permettra la mise en place d’une plateforme d’utilisation aisée pour le traitement et l’interprétation de ces données.
«La nouvelle plateforme offre aux pays un ensemble d’outils efficaces pour surveiller les changements dans les zones forestières et les stocks de carbone et pour mettre en place des régimes de gestion durable des forêts», indique M. Eduardo Rojas-Briales, Sous-directeur général du Département des forêts de la FAO.
L’accès à l’imagerie satellitaire peut s’avérer malaisé pour les utilisateurs dont les connexions Internet sont faibles, ce qui pose problème pour les gestionnaires des ressources naturelles dans les pays en développement. En outre, les ordinateurs obsolètes ne traitent que lentement les données à grande échelle.
Aussi, le nouveau logiciel de la FAO vise-t-il à pallier ces problèmes en évitant d’avoir à télécharger des images localement et en recourant plutôt à la technologie du “Cloud”. Le téléchargement et le traitement ont lieu dans leur intégralité dans des lieux où les connexions sont bonnes et où des capacités de calcul hautement performantes sont disponibles.
«A cet égard, l’un des éléments clés est la création d’une interface informatique efficace et conviviale hébergée sur le Cloud», explique Mme Tiina Vähänen, Directrice adjointe de la Division de l’évaluation, de la gestion et de la conservation des forêts à la FAO.
Mme Vähänen souligne que de nombreux utilisateurs dans les pays en développement n’ont pas les ressources suffisantes pour acheter des licences de logiciel propriétaire. Le logiciel libre de ce projet FAO-Norvège, qui a été développé dans le cadre de l’initiative de la FAO Open Foris Initiative, est disponible pour tout le monde, sans frais de licence, et permet à l’utilisateur final de modifier le programme à volonté pour répondre à ses besoins», indique l’experte de la FAO.
Dans un premier temps, la FAO entamera la mise en œuvre du nouveau système dans 13 pays au cours des trois prochaines années dans le cadre de son appui aux activités du Programme de collaboration des Nations Unies sur la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement (UN-REDD).
Le système sera utilisé principalement par les techniciens forestiers pour surveiller et évaluer les quantités de carbone stockées dans les zones forestières et ce, afin d’aider les pays à rapporter ces données et à recevoir des compensations en échange des réductions d’émissions vérifiées.
«Les images satellitaires et autres données d’observation de la terre sont importantes pour les pays qui cherchent à réduire les émissions provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts», affirme M. Lars Andreas Lunde, Secrétaire d’Etat au Ministère norvégien du climat et de l’environnement.
«Le résultat que nous recherchons consiste à aider les pays à travailler sur des cartes forestières générées grâce aux données satellitaires afin de disposer d’informations conséquentes de manière plus rapide, plus facile et plus durable. Cela leur permettra de recueillir de meilleures informations non seulement pour leurs propres besoins mais aussi pour la mise en œuvre de REDD+», selon Mme Vähänen.
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