Abidjan– Le Conseil de sécurité des Nations Unies a voté, mardi, une Résolution exigeant le retrait des miliciens chiites et imposant un embargo sur les armes à destination des Houthis au Yémen.
Cet embargo survient près de trois semaines après le déclenchement de raids aériens par l'Arabie Saoudite et ses alliés sur le Yémen, contre les Houthis. Ces opérations, lancées le 26 mars, ont fait plus de 600 morts, selon l'ONU.
Quant aux Etats-Unis, ils ont sommé Téhéran de ne pas livrer d'armes aux rebelles houthis et de respecter l'embargo.
Sur les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, seule la Russie s'est abstenue de voter la Résolution.
Le texte demande aux rebelles houthis de cesser les hostilités « immédiatement et sans conditions » et de se retirer des zones qu'ils ont conquises ces derniers mois y compris Sanaa, la capitale. Il sanctionne en outre le chef des rebelles Abdel Malek Al Houthi et l'un de ses alliés, Ahmed Ali Abdallah Saleh, tous deux frappés d'un gel de leurs avoirs et d'une interdiction de voyager.
La Résolution appelle toutes les parties au conflit à négocier la fin rapide des hostilités et à « redoubler d'efforts pour faciliter la livraison d'aide humanitaire et l'évacuation des civils ».
(AIP)
cmas
Cet embargo survient près de trois semaines après le déclenchement de raids aériens par l'Arabie Saoudite et ses alliés sur le Yémen, contre les Houthis. Ces opérations, lancées le 26 mars, ont fait plus de 600 morts, selon l'ONU.
Quant aux Etats-Unis, ils ont sommé Téhéran de ne pas livrer d'armes aux rebelles houthis et de respecter l'embargo.
Sur les 15 pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU, seule la Russie s'est abstenue de voter la Résolution.
Le texte demande aux rebelles houthis de cesser les hostilités « immédiatement et sans conditions » et de se retirer des zones qu'ils ont conquises ces derniers mois y compris Sanaa, la capitale. Il sanctionne en outre le chef des rebelles Abdel Malek Al Houthi et l'un de ses alliés, Ahmed Ali Abdallah Saleh, tous deux frappés d'un gel de leurs avoirs et d'une interdiction de voyager.
La Résolution appelle toutes les parties au conflit à négocier la fin rapide des hostilités et à « redoubler d'efforts pour faciliter la livraison d'aide humanitaire et l'évacuation des civils ».
(AIP)
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