Abidjan - L’industrie cinématographique Nollywood crée au moins 50 000 emplois, a affirmé, l’acteur Anikulako Jamaa, lors d’une conférence qu’il a animée, mercredi en fin de soirée, sur le cinéma nigérian, à la rotonde de Nour Al Hayat à Abidjan-Plateau.
"Nollywood crée au moins 50 000 emplois et cela permet d’intégrer beaucoup de jeunes", a déclaré, M. Anikulako relevant le caractère informel du secteur. Il a précisé que le cinéma nigérian est aux mains de trois groupes de créateurs. Il s’agit de Nollywood, Kanowood et Yorubawood.
Critique à l’égard de Nollywood à ses débuts, Anikulako Jamaa a déclaré en avoir pris fait et cause car a-t-il rappelé, l’objectif de Nollywood était, dans les années 1988, de faire un cinéma africain pour des africains.
Il est revenu sur le chemin parcouru par ce cinéma qui est passé du matériel rudimentaire pour la production de films sous forme de cassettes puis en vidéos à la nouvelle production caractérisée par la performance du matériel, la qualité de production et les échanges entre les acteurs.
Le cinéaste s’est réjoui du succès enregistré dans cette quête d’un cinéma africain avec les réalités africaines car Nollywood participe à de nombreuses projections à travers le monde. "Toutes les salles de cinéma sont occupées par les églises comme en Cote d’Ivoire ici mais aujourd’hui grâce à Nollywood, 56 nouvelles salles de cinéma ont ouvert actuellement", a révélé le cinéaste.
M. Anikulako a déploré le manque de règlementation et l’insuffisance de financement dans le cinéma au Nigeria, a-t-dit, l’espoir pointe à l’horizon." On a déposé une loi qui doit être votée et le gouvernement a injecté 200 millions de dollars US dans le secteur. De même deux banques acceptent de financer les productions", a-t-il révélé.
Cette situation, selon l’acteur, est la porte ouverte aux individus peu commodes qui, pour avoir un nom, produisent ou font distribuer leur production par les pirates. D’autres profitent du milieu cinématographique dans le pays pour faire du blanchiment d’argent.
Pour le cinéaste, l’Afrique reste encore insuffisamment exploitée dans le domaine de la culture cinématographique et les africains doivent se mettre ensemble pour relever le défi. "Malgré le nombre élevé de productions au Nigeria cela n’arrive pas à satisfaire toutes les 139 chaînes de télévision qui existent dans le pays et ces chaînes sont obligées de jouer souvent le même film toute la journée", a-t-il dit.
(AIP)
ik/akn/kam
"Nollywood crée au moins 50 000 emplois et cela permet d’intégrer beaucoup de jeunes", a déclaré, M. Anikulako relevant le caractère informel du secteur. Il a précisé que le cinéma nigérian est aux mains de trois groupes de créateurs. Il s’agit de Nollywood, Kanowood et Yorubawood.
Critique à l’égard de Nollywood à ses débuts, Anikulako Jamaa a déclaré en avoir pris fait et cause car a-t-il rappelé, l’objectif de Nollywood était, dans les années 1988, de faire un cinéma africain pour des africains.
Il est revenu sur le chemin parcouru par ce cinéma qui est passé du matériel rudimentaire pour la production de films sous forme de cassettes puis en vidéos à la nouvelle production caractérisée par la performance du matériel, la qualité de production et les échanges entre les acteurs.
Le cinéaste s’est réjoui du succès enregistré dans cette quête d’un cinéma africain avec les réalités africaines car Nollywood participe à de nombreuses projections à travers le monde. "Toutes les salles de cinéma sont occupées par les églises comme en Cote d’Ivoire ici mais aujourd’hui grâce à Nollywood, 56 nouvelles salles de cinéma ont ouvert actuellement", a révélé le cinéaste.
M. Anikulako a déploré le manque de règlementation et l’insuffisance de financement dans le cinéma au Nigeria, a-t-dit, l’espoir pointe à l’horizon." On a déposé une loi qui doit être votée et le gouvernement a injecté 200 millions de dollars US dans le secteur. De même deux banques acceptent de financer les productions", a-t-il révélé.
Cette situation, selon l’acteur, est la porte ouverte aux individus peu commodes qui, pour avoir un nom, produisent ou font distribuer leur production par les pirates. D’autres profitent du milieu cinématographique dans le pays pour faire du blanchiment d’argent.
Pour le cinéaste, l’Afrique reste encore insuffisamment exploitée dans le domaine de la culture cinématographique et les africains doivent se mettre ensemble pour relever le défi. "Malgré le nombre élevé de productions au Nigeria cela n’arrive pas à satisfaire toutes les 139 chaînes de télévision qui existent dans le pays et ces chaînes sont obligées de jouer souvent le même film toute la journée", a-t-il dit.
(AIP)
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