Après Ouagadougou en mars dernier, la 9è édition du Marché des arts du spectacle africain sera lancée aujourd’hui à Abidjan, au Palm club Hôtel sis à Cocody. Hier, 16 avril 2015, le Comité artistique international (Cia) du Masa 2016 qui est composé d’experts nationaux et internationaux des arts vivants, a tenu sa première réunion au siège du marché au Plateau. «Arts de la scène : quels spectacles et quels publics», est le thème de cette 9è édition qui aura lieu du 26 mars au 2 avril 2016. L’année 2014 marquait le «retour» du Masa dans le calendrier des événements, après plusieurs années d’arrêt.
«En 2016, ce sera le Masa de la relance. Nous devons le réussir», a motivé Pr. Yacouba Konaté, directeur général du Masa lors de la première réunion du Cia. Considérant que ce retour ait été marqué par des «problèmes financiers», le Masa veut «continuer à assurer la qualité artistique». Lors de la 8è édition, les protestations de certains artistes sur leur cachet «jugé trop bas» a été tenu en compte par la direction générale du Masa. «Nous pensons à une revalorisation du cachet des artistes jugés trop bas», a indiqué Pr. Yacouba Konaté qui attend pour la 9è édition un millier d’artistes, de diffuseurs et de journalistes du monde entier. Le conte, la danse, l’humour, la musique et le théâtre sont les disciplines qui seront présentées au Masa de la «relance».
Les dossiers de candidature des groupes doivent être envoyés au Masa (courrier électronique ou par la poste) au plus tard le 31 août 2015.
Pour l’édition de 2016, le comité artistique accordera une «place plus centrale au Palais de la culture de Treichville» qui sera le cœur du marché. Les cérémonies d’ouverture et de clôture s’y tiendront. «L’an dernier, nous avons eu des contrariétés. Il ne fallait pas remplir le stade (Félix Houphouët-Boigny). On ne peut pas dire au public d’occuper que la moitié du stade», s’est offusqué le directeur général du Masa. Outre l’unification des sites du Masa, le village du marché qui a connu le plus de succès par le passé bénéficiera d’un autre design en 2016. L’espace accueillera 50 restaurants, 50 stands d’artisans et 100 stands de professionnels des arts du spectacle. Il est prévu la mise en place d’une cellule qui s’occupera du marché et y organisera un show case, des nocturnes de 10 à 25.000 personnes. Par ailleurs, la direction générale du Masa pense à l’instauration d’un prix pendant le marché.
En dehors du Palais de la culture, d’autres espaces seront exploités à avoir l’Institut Goethe, le Grto. Aussi Yacouba Konaté n’oublie-t-il pas la recommandation du District d’Abidjan de voir le Masa dans les quartiers sans oublier les entreprises (partenaires) qui veulent une visibilité dans certaines villes. En provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, le Masa 2016 attend sur les bords de la lagune Ebrié 2.000 professionnels, cent (100) troupes artistiques dont 68 dans le Masa In et 32 pour le Masa festival. Pour ces deux principaux marchés, les dossiers de candidatures doivent parvenir au Masa au plus tard le 30 novembre prochain. Quant au Masa festival, une programmation sera ouverte à quelques groupes ne figurant pas sur la liste de la sélection officielle.
Le comité artistique pense à faire participer au Masa le Liberia, la Sierra Leone, la Gambie et l’Afrique Lusophone. Mme Youma Fall, la directrice de la diversité et du développement culturel à l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), a partagé le sentiment qu’il y a également une ouverture sur l’Océan indien avec une participation du Madagascar qui organisera pour la première fois le (XVIè) sommet de francophonie. «L’Oif souhaite une présence plus affirmée des jeunes et une présence plus prononcée des femmes. Cela contribuera à l’émergence d’une nouvelle scène», espère-t-elle. Selon elle, le Masa ne devrait pas être qu’un espace consacré au marché et au spectacle, mais un espace de formation au métier des arts du spectacle, à la professionnalisation des arts de la scène (presse, équipe technique, etc.). De son point de vue, le Masa 2014 qui a permis une renaissance s’est donné les moyens de se construire un autre regard.
Koné Saydoo
«En 2016, ce sera le Masa de la relance. Nous devons le réussir», a motivé Pr. Yacouba Konaté, directeur général du Masa lors de la première réunion du Cia. Considérant que ce retour ait été marqué par des «problèmes financiers», le Masa veut «continuer à assurer la qualité artistique». Lors de la 8è édition, les protestations de certains artistes sur leur cachet «jugé trop bas» a été tenu en compte par la direction générale du Masa. «Nous pensons à une revalorisation du cachet des artistes jugés trop bas», a indiqué Pr. Yacouba Konaté qui attend pour la 9è édition un millier d’artistes, de diffuseurs et de journalistes du monde entier. Le conte, la danse, l’humour, la musique et le théâtre sont les disciplines qui seront présentées au Masa de la «relance».
Les dossiers de candidature des groupes doivent être envoyés au Masa (courrier électronique ou par la poste) au plus tard le 31 août 2015.
Pour l’édition de 2016, le comité artistique accordera une «place plus centrale au Palais de la culture de Treichville» qui sera le cœur du marché. Les cérémonies d’ouverture et de clôture s’y tiendront. «L’an dernier, nous avons eu des contrariétés. Il ne fallait pas remplir le stade (Félix Houphouët-Boigny). On ne peut pas dire au public d’occuper que la moitié du stade», s’est offusqué le directeur général du Masa. Outre l’unification des sites du Masa, le village du marché qui a connu le plus de succès par le passé bénéficiera d’un autre design en 2016. L’espace accueillera 50 restaurants, 50 stands d’artisans et 100 stands de professionnels des arts du spectacle. Il est prévu la mise en place d’une cellule qui s’occupera du marché et y organisera un show case, des nocturnes de 10 à 25.000 personnes. Par ailleurs, la direction générale du Masa pense à l’instauration d’un prix pendant le marché.
En dehors du Palais de la culture, d’autres espaces seront exploités à avoir l’Institut Goethe, le Grto. Aussi Yacouba Konaté n’oublie-t-il pas la recommandation du District d’Abidjan de voir le Masa dans les quartiers sans oublier les entreprises (partenaires) qui veulent une visibilité dans certaines villes. En provenance d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Europe, le Masa 2016 attend sur les bords de la lagune Ebrié 2.000 professionnels, cent (100) troupes artistiques dont 68 dans le Masa In et 32 pour le Masa festival. Pour ces deux principaux marchés, les dossiers de candidatures doivent parvenir au Masa au plus tard le 30 novembre prochain. Quant au Masa festival, une programmation sera ouverte à quelques groupes ne figurant pas sur la liste de la sélection officielle.
Le comité artistique pense à faire participer au Masa le Liberia, la Sierra Leone, la Gambie et l’Afrique Lusophone. Mme Youma Fall, la directrice de la diversité et du développement culturel à l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), a partagé le sentiment qu’il y a également une ouverture sur l’Océan indien avec une participation du Madagascar qui organisera pour la première fois le (XVIè) sommet de francophonie. «L’Oif souhaite une présence plus affirmée des jeunes et une présence plus prononcée des femmes. Cela contribuera à l’émergence d’une nouvelle scène», espère-t-elle. Selon elle, le Masa ne devrait pas être qu’un espace consacré au marché et au spectacle, mais un espace de formation au métier des arts du spectacle, à la professionnalisation des arts de la scène (presse, équipe technique, etc.). De son point de vue, le Masa 2014 qui a permis une renaissance s’est donné les moyens de se construire un autre regard.
Koné Saydoo