Les efforts intenses déployés pour contrôler l'épidémie d'Ebola dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest les plus touchés doivent se poursuivre, a déclaré jeudi la Directrice générale de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), Margaret Chan, en visite à Washington.
« L'objectif est d'aider les individus et leurs communautés à revenir à une vie normale », a insisté Mme Chan. « Cela signifie que les enfants vont retourner à l'école, les femmes vont à nouveau pouvoir faire les courses dans les marchés locaux et les moyens de subsistance seront restaurés ».
La Directrice générale de l'OMS a insisté tout particulièrement sur l'importance de reconstruire les systèmes et services de santé pour réduire les risques qui étaient inhérents à la faiblesse de ces systèmes.
« Les systèmes de santé dans les trois pays étaient fragiles pour commencer », a reconnu le Mme Chan. « Ils se sont effondrés au cours de la flambée de fièvre d'Ebola ».
La Directrice générale a fait part de la nécessité de restaurer la confiance pour faire en sorte que les parents fassent vacciner leurs enfants et que les femmes enceintes donnent naissance à leurs enfants en toute sécurité.
De son côté, le Sous-Directeur général de l'OMS, Bruce Aylward, a fourni quelques impressions de la riposte contre Ebola sur le terrain. Il a également souligné l'importance de construire des systèmes de santé résilients et d'aider les Etats les plus touchés, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, à récupérer.
Pourtant, a-t-il souligné, il sera impossible de se remettre complètement de l'épidémie si la tâche principale – éradiquer Ebola – n'est pas menée à son terme.
« Il y a un sentiment terrible et de plus en plus partagé que c'est déjà fait. Ce n'est pas le cas. Tout a commencé avec un cas. Il y avait 37 cas la semaine dernière. Ce n'est pas fini », a déclaré M. Aylward.
L'Envoyé spécial de l'ONU sur Ebola, David Nabarro, a quant à lui souligné combien la réponse mondiale à la « dévastation effrayante » causée par le virus Ebola a été difficile tout au long du processus.
« C'est une source d'insécurité qui doit être prise au sérieux, tout comme le terrorisme », a-t-il dit. « Nous avons besoin de défenses aussi bien financées et organisées que la lutte contre le terrorisme ».
« L'objectif est d'aider les individus et leurs communautés à revenir à une vie normale », a insisté Mme Chan. « Cela signifie que les enfants vont retourner à l'école, les femmes vont à nouveau pouvoir faire les courses dans les marchés locaux et les moyens de subsistance seront restaurés ».
La Directrice générale de l'OMS a insisté tout particulièrement sur l'importance de reconstruire les systèmes et services de santé pour réduire les risques qui étaient inhérents à la faiblesse de ces systèmes.
« Les systèmes de santé dans les trois pays étaient fragiles pour commencer », a reconnu le Mme Chan. « Ils se sont effondrés au cours de la flambée de fièvre d'Ebola ».
La Directrice générale a fait part de la nécessité de restaurer la confiance pour faire en sorte que les parents fassent vacciner leurs enfants et que les femmes enceintes donnent naissance à leurs enfants en toute sécurité.
De son côté, le Sous-Directeur général de l'OMS, Bruce Aylward, a fourni quelques impressions de la riposte contre Ebola sur le terrain. Il a également souligné l'importance de construire des systèmes de santé résilients et d'aider les Etats les plus touchés, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, à récupérer.
Pourtant, a-t-il souligné, il sera impossible de se remettre complètement de l'épidémie si la tâche principale – éradiquer Ebola – n'est pas menée à son terme.
« Il y a un sentiment terrible et de plus en plus partagé que c'est déjà fait. Ce n'est pas le cas. Tout a commencé avec un cas. Il y avait 37 cas la semaine dernière. Ce n'est pas fini », a déclaré M. Aylward.
L'Envoyé spécial de l'ONU sur Ebola, David Nabarro, a quant à lui souligné combien la réponse mondiale à la « dévastation effrayante » causée par le virus Ebola a été difficile tout au long du processus.
« C'est une source d'insécurité qui doit être prise au sérieux, tout comme le terrorisme », a-t-il dit. « Nous avons besoin de défenses aussi bien financées et organisées que la lutte contre le terrorisme ».