Odienné - La Société de développement des forêts, (SODEFOR), la direction régionale des Mines et des propriétaires terriens d’Odienné-Sienso, se disputent une carrière depuis plusieurs semaines, a constaté l’AIP.
Lors d’une rencontre d’explication sur le code forestier, un propriétaire terrien d’Odienné-Sienso s’est dit surpris d’apprendre que la carrière qui dessert les chantiers à Odienné est dans une forêt classée. Pour lui le responsable de la SODEFOR veut leur arracher la carrière.
"Nous allons demander le déclassement de la forêt classée d’Odienné-Sienso et exiger le retrait de la SODEFOR dans la gestion de la carrière de notre village", a déclaré Sangaré Losseni, gestionnaire de la carrière d’Odienné-Sienso.
Le responsable local de la SODEFOR, le capitaine des eaux et forêt, Yapo Korestin fonde son argumentaire sur le code forestier. Son article 145 stipule que "sous réserve de l’exercice des droits d’usage tels que prévus par la présente loi, quiconque procède à l’extraction ou enlèvement illicite de pierres, sable, tourbe, gazon, feuilles ou de tout autre produit dans le domaine forestier classé est passible d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 3 à 5 millions".
A la lumière du code forestier qu'il a brandi, le responsable de la SODEFOR a mis en garde le directeur régional des Mines pour exploitation de la carrière en forêt classée.
Les malentendus entre les acteurs qui revendiquent chacun le droit d’exploitation de la carrière avait conduit à sa fermeture par la SODEFOR.
ss/ask
Lors d’une rencontre d’explication sur le code forestier, un propriétaire terrien d’Odienné-Sienso s’est dit surpris d’apprendre que la carrière qui dessert les chantiers à Odienné est dans une forêt classée. Pour lui le responsable de la SODEFOR veut leur arracher la carrière.
"Nous allons demander le déclassement de la forêt classée d’Odienné-Sienso et exiger le retrait de la SODEFOR dans la gestion de la carrière de notre village", a déclaré Sangaré Losseni, gestionnaire de la carrière d’Odienné-Sienso.
Le responsable local de la SODEFOR, le capitaine des eaux et forêt, Yapo Korestin fonde son argumentaire sur le code forestier. Son article 145 stipule que "sous réserve de l’exercice des droits d’usage tels que prévus par la présente loi, quiconque procède à l’extraction ou enlèvement illicite de pierres, sable, tourbe, gazon, feuilles ou de tout autre produit dans le domaine forestier classé est passible d’un emprisonnement de deux mois à deux ans et d’une amende de 3 à 5 millions".
A la lumière du code forestier qu'il a brandi, le responsable de la SODEFOR a mis en garde le directeur régional des Mines pour exploitation de la carrière en forêt classée.
Les malentendus entre les acteurs qui revendiquent chacun le droit d’exploitation de la carrière avait conduit à sa fermeture par la SODEFOR.
ss/ask