La 1ère édition du festival international de reggae d’Abidjan dénommé ‘’Abi-reggae’’ s’est déroulée du 09 au 12 avril 2015 au Palais de la Culture de Treichville. Il y avait le volet des concerts et celui du colloque.
Musique de revendications et de protestations par excellence, le reggae a gagné les cœurs et les esprits des mélomanes en Côte d’ Ivoire. Cette sonorité percutante venue des collines et ghettos de la Jamaïque est devenue planétaire par la force de ses messages. Le reggae fait son entrée en Côte d’Ivoire au milieu des années 70 avec Bob Marley, Jimmy Cliff, Peter Tosh et autres. C’est cette musique qui a été mise au goût du jour par le ministre Moussa Dosso à travers le festival international de reggae d’Abidjan, dénommé ‘’Abi-Reggae’’. Promoteur et initiateur de l’Abi-reggae, le ministre Moussa Dosso, président d’honneur du festival a, à travers cette tribune, établi un pont d’échanges entre la Jamaïque et la Côte d’Ivoire, voire le continent noir. Les panafricanismes, les intellectuels, les philosophes, les écrivains et les professeurs d’Université d’Afrique, d’Europe et d’Amérique étaient de ce rendez-vous du ‘’donner et du recevoir’’ d’Abidjan.
De grands noms du reggae mondial à Abidjan
José Touré est spécialiste du show-business et bien connu dans les studios americains. Il a eu la charge du volet concert. Le Professeur Azoumana Ouattara, doyen de l’UFR Lettres et Sciences Humaines à l’Université de Bouaké avait en charge le colloque. Les deux ont mis les bouchées douches. Ils ont mis le ‘’paquet’’ comme l’a souhaité le ministre Moussa Dosso, l’initiateur qui n’a pas lésiné sur les moyens. Les organisateurs sont arrivés à faire venir le groupe mythe, ‘’The Third Word’’, Ky-Mani Marley (fils de Bob Marley), I-Threes, Mutabaruka, tous de la Jamaïque. Du côté de la Côte d’Ivoire, ce sont la mégastar Alpha Blondy, Ismaël Isaac, Kajeem, Larry Cheick, Jim Kamson, Fadal Dey, Beta Simon et bien d’autres. Koko Dembélé du Mali, Kodjo Antwi du Ghana, Ceepee de la Mauritanie, Takana Zion de la Guinée, Jah Lude d’Ethiopie, Mirna Haje du Liban, Sana Bob du Burkina, Sêdôdé du Benin étaient également au festival international du reggae d’Abidjan. Toutes ces grandes pointures sont montées sur la scène pour égayer les Rastas et les Panafricains. Du côté du colloque, il y avait le Pr Bouba Diop de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar. A l’entendre : « ce festival est une tribune d’échanges entre praticiens du reggae et les intellectuels défenseurs du panafricanisme. Il y a des vagues extérieures et intérieures qui rendent fort, le panafricanisme sur notre continent. En Afrique, il faut se débarrasser du mot ‘’autochtone’’ pour permettre aux citoyens de circuler librement entre les Etats». Quant à Dramé Mamadou, observateur averti du reggae au Sénégal, il martèle : « Les influences du reggae sur les arts urbains m’ont fait venir à Abidjan pour assister à Abi-reggae. Au Sénégal, les reggaemakers se sont mués en faiseurs de Hip pop. La consommation du ganja freine l’éclosion du reggae au Sénégal, parce qu’aucune société ne veut associer son nom à la drogue pour une logique commerciale». Et d’ajouter « Il faut penser à créer une école panafricaine des musiques noires». Pascaline Bongo Ondimba, fan de Bob Marley et marraine du festival, était à ce rendez-vous. La cérémonie d’ouverture elle a, rappelé que le reggae est la musique qui véhicule des messages de paix, d’amour, et d’unité. Le Professeur Azoumana Ouattara, coordonnateur de ce colloque a indiqué qu’il s’est agi de réfléchir pendant ce festival, sur ce qu’est le Rastafarisme, Exodus (retour en Afrique, libération, sortie de Babylone), l’univers musical reggae et le reggae en Côte d’Ivoire. Si des stars mondiales ont été présentes à ce festival, il faut reconnaître que de grands intellectuels africains tels le professeur Mokolo, le professeur Ibrahim Tuo, recteur de l’Université Cheik Anta Diop, Lazare Ki-Zerbo, le jeune chercheur Amzak Yabara, le journaliste Alain Foka, le professeur Francis Pakindé étaient à Abidjan pour réfléchir sur le Rastafarisme. Pour Moussa Dosso et les organisateurs, l’objectif de ce festival consiste à promouvoir le panafricanisme, la solidarité, l’unité et la cohésion comme le disaient les grands leaders Noirs. Tout le monde doit contribuer à faire en sorte que le développement ait lieu. « On pense du coup à la diaspora, à ce qu’elle peut apporter au développement de ce qu’on a appelé Afrique. Nous vivons des périodes où la situation du développement de l’Afrique se précise. L’Afrique a les capacités d’un développement réel », a rappelé le ministre Moussa Dosso.
Les raisons du festival
Les organisateurs ont tenu à faire de la Côte d’Ivoire la destination mondiale du reggae. Aussi, en ont-ils fait le premier pays africain à organiser un festival d’une telle envergure. Selon eux, tous les indicateurs économiques, sociaux, financiers et démographiques crédibilisent le scenario que l’Afrique est maîtresse d’elle-même, dans ce demi-siècle à venir. C’est dans ce contexte que les organisateurs croient à la réussite mondiale du reggae qui donne véritablement à penser et à entreprendre.
Institutionnalisation du festival
Le ministre Moussa Dosso, promoteur de l’Abi-reggae entend faire de cet événement, un festival mondialement connu comme celui de Rio. Le ministre bénéficie de la confiance des panafricanistes, des intellectuels, des philosophes, des écrivains et des professeurs d’Universités d’Afrique, d’Europe et d’Amérique venus participer au festival. Ceux-ci pensent comme lui. Le ministre- Rasta (Moussa Dosso) a décidé de ‘’donner’’ le festival international de reggae d’Abidjan à la Côte d’Ivoire qui doit en faire son patrimoine. La prochaine édition est prévue pour 2016.
M.Ouattara
Musique de revendications et de protestations par excellence, le reggae a gagné les cœurs et les esprits des mélomanes en Côte d’ Ivoire. Cette sonorité percutante venue des collines et ghettos de la Jamaïque est devenue planétaire par la force de ses messages. Le reggae fait son entrée en Côte d’Ivoire au milieu des années 70 avec Bob Marley, Jimmy Cliff, Peter Tosh et autres. C’est cette musique qui a été mise au goût du jour par le ministre Moussa Dosso à travers le festival international de reggae d’Abidjan, dénommé ‘’Abi-Reggae’’. Promoteur et initiateur de l’Abi-reggae, le ministre Moussa Dosso, président d’honneur du festival a, à travers cette tribune, établi un pont d’échanges entre la Jamaïque et la Côte d’Ivoire, voire le continent noir. Les panafricanismes, les intellectuels, les philosophes, les écrivains et les professeurs d’Université d’Afrique, d’Europe et d’Amérique étaient de ce rendez-vous du ‘’donner et du recevoir’’ d’Abidjan.
De grands noms du reggae mondial à Abidjan
José Touré est spécialiste du show-business et bien connu dans les studios americains. Il a eu la charge du volet concert. Le Professeur Azoumana Ouattara, doyen de l’UFR Lettres et Sciences Humaines à l’Université de Bouaké avait en charge le colloque. Les deux ont mis les bouchées douches. Ils ont mis le ‘’paquet’’ comme l’a souhaité le ministre Moussa Dosso, l’initiateur qui n’a pas lésiné sur les moyens. Les organisateurs sont arrivés à faire venir le groupe mythe, ‘’The Third Word’’, Ky-Mani Marley (fils de Bob Marley), I-Threes, Mutabaruka, tous de la Jamaïque. Du côté de la Côte d’Ivoire, ce sont la mégastar Alpha Blondy, Ismaël Isaac, Kajeem, Larry Cheick, Jim Kamson, Fadal Dey, Beta Simon et bien d’autres. Koko Dembélé du Mali, Kodjo Antwi du Ghana, Ceepee de la Mauritanie, Takana Zion de la Guinée, Jah Lude d’Ethiopie, Mirna Haje du Liban, Sana Bob du Burkina, Sêdôdé du Benin étaient également au festival international du reggae d’Abidjan. Toutes ces grandes pointures sont montées sur la scène pour égayer les Rastas et les Panafricains. Du côté du colloque, il y avait le Pr Bouba Diop de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar. A l’entendre : « ce festival est une tribune d’échanges entre praticiens du reggae et les intellectuels défenseurs du panafricanisme. Il y a des vagues extérieures et intérieures qui rendent fort, le panafricanisme sur notre continent. En Afrique, il faut se débarrasser du mot ‘’autochtone’’ pour permettre aux citoyens de circuler librement entre les Etats». Quant à Dramé Mamadou, observateur averti du reggae au Sénégal, il martèle : « Les influences du reggae sur les arts urbains m’ont fait venir à Abidjan pour assister à Abi-reggae. Au Sénégal, les reggaemakers se sont mués en faiseurs de Hip pop. La consommation du ganja freine l’éclosion du reggae au Sénégal, parce qu’aucune société ne veut associer son nom à la drogue pour une logique commerciale». Et d’ajouter « Il faut penser à créer une école panafricaine des musiques noires». Pascaline Bongo Ondimba, fan de Bob Marley et marraine du festival, était à ce rendez-vous. La cérémonie d’ouverture elle a, rappelé que le reggae est la musique qui véhicule des messages de paix, d’amour, et d’unité. Le Professeur Azoumana Ouattara, coordonnateur de ce colloque a indiqué qu’il s’est agi de réfléchir pendant ce festival, sur ce qu’est le Rastafarisme, Exodus (retour en Afrique, libération, sortie de Babylone), l’univers musical reggae et le reggae en Côte d’Ivoire. Si des stars mondiales ont été présentes à ce festival, il faut reconnaître que de grands intellectuels africains tels le professeur Mokolo, le professeur Ibrahim Tuo, recteur de l’Université Cheik Anta Diop, Lazare Ki-Zerbo, le jeune chercheur Amzak Yabara, le journaliste Alain Foka, le professeur Francis Pakindé étaient à Abidjan pour réfléchir sur le Rastafarisme. Pour Moussa Dosso et les organisateurs, l’objectif de ce festival consiste à promouvoir le panafricanisme, la solidarité, l’unité et la cohésion comme le disaient les grands leaders Noirs. Tout le monde doit contribuer à faire en sorte que le développement ait lieu. « On pense du coup à la diaspora, à ce qu’elle peut apporter au développement de ce qu’on a appelé Afrique. Nous vivons des périodes où la situation du développement de l’Afrique se précise. L’Afrique a les capacités d’un développement réel », a rappelé le ministre Moussa Dosso.
Les raisons du festival
Les organisateurs ont tenu à faire de la Côte d’Ivoire la destination mondiale du reggae. Aussi, en ont-ils fait le premier pays africain à organiser un festival d’une telle envergure. Selon eux, tous les indicateurs économiques, sociaux, financiers et démographiques crédibilisent le scenario que l’Afrique est maîtresse d’elle-même, dans ce demi-siècle à venir. C’est dans ce contexte que les organisateurs croient à la réussite mondiale du reggae qui donne véritablement à penser et à entreprendre.
Institutionnalisation du festival
Le ministre Moussa Dosso, promoteur de l’Abi-reggae entend faire de cet événement, un festival mondialement connu comme celui de Rio. Le ministre bénéficie de la confiance des panafricanistes, des intellectuels, des philosophes, des écrivains et des professeurs d’Universités d’Afrique, d’Europe et d’Amérique venus participer au festival. Ceux-ci pensent comme lui. Le ministre- Rasta (Moussa Dosso) a décidé de ‘’donner’’ le festival international de reggae d’Abidjan à la Côte d’Ivoire qui doit en faire son patrimoine. La prochaine édition est prévue pour 2016.
M.Ouattara