Sikensi - La rumeur de ponction sur les salaires du mois d’avril des grévistes du secondaire public, a entraîné la fermeture du lycée municipal de Sikensi par les enseignants de cet établissement qui ont dès les premières heures de ce mardi, déserté les salles de classes.
Postés devant le portail de l’établissement où une barricade était érigée, les grévistes ont empêché les élèves et le personnel qui tentaient d’y accéder, dont le Proviseur Yapo Akoun Louis, son adjoint et l’économe.
"Le lycée sera fermé jusqu’à satisfaction de toutes nos revendications", a déclaré le président local du collectif des 14 syndicats et associations du secteur éducation/formation, Enan Michel.
Le proviseur Yapo qui dit avoir informé sa hiérarchie, a condamné la "méthode violente" utilisée et le non respect des procédures réglementaires, à l’instar d’un groupe d’enseignants opposés à l’arrêt de travail. Lui et ses collaborateurs présents sur les lieux, ont réclamé une sécurisation de leur service par les forces de l’ordre.
Quant aux élèves, ils ont regagné leurs domiciles au moment où les cours se déroulaient normalement dans les collèges privés de la ville, ainsi que les séances de correction des copies des examens blancs dans les écoles primaires publiques du département de Sikensi.
km/fmo/akn/kam
Postés devant le portail de l’établissement où une barricade était érigée, les grévistes ont empêché les élèves et le personnel qui tentaient d’y accéder, dont le Proviseur Yapo Akoun Louis, son adjoint et l’économe.
"Le lycée sera fermé jusqu’à satisfaction de toutes nos revendications", a déclaré le président local du collectif des 14 syndicats et associations du secteur éducation/formation, Enan Michel.
Le proviseur Yapo qui dit avoir informé sa hiérarchie, a condamné la "méthode violente" utilisée et le non respect des procédures réglementaires, à l’instar d’un groupe d’enseignants opposés à l’arrêt de travail. Lui et ses collaborateurs présents sur les lieux, ont réclamé une sécurisation de leur service par les forces de l’ordre.
Quant aux élèves, ils ont regagné leurs domiciles au moment où les cours se déroulaient normalement dans les collèges privés de la ville, ainsi que les séances de correction des copies des examens blancs dans les écoles primaires publiques du département de Sikensi.
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