Grossesses en milieu scolaire. La région du Moronou occupe la 2ème place au niveau national. Cette situation, le couple Ahoua N’doli veut la remédier. D’où la création d’une Ong dénommée " Taloua Djasso" ou" jeune fille prend ton destin en main en langue Agni". Le dimanche dernier, à la cérémonie officielle de lancement des activités de cette Ong au foyer des jeunes de Bongouanou, M. et Mme Ahoua N’doli, le ministre Aka Aouélé, le maire Amoikon Banga ainsi que tous des cadres de la régions ont dépeint ce fléau. Mais surtout sensibilisé d’une part les jeunes filles au travail et d’autre part, les parents à jouer leur rôle.
C’était en présence de Mme Bédié, marraine de la cérémonie. « Le phénomène est en progrès constant et constitue un problème sérieux en Côte d’Ivoire en général et dans le Moronou en particulier », a rappelé Mme Ahoua N’doli, présidente de l’Ong " Taloua Djasso". Avant de prévenir en ces termes : « Nous allons mener une lutte efficiente contre le fléau ». Ce combat, en effet, est principalement basé sur des actions de sensibilisation.
C’est pour cela d’ailleurs que Mme Ahoua N’doli et son équipe se proposent d’organiser des ateliers de sensibilisation à travers toute la région du Moronou. Se réjouissant de cette belle initiative, Mme Aka Véronique Bra Kanon a invité les jeunes filles à leur faire honneur en suivant les traces de leurs devancières comme elle, comme la ministre Amah Téhoua et bien d’autres. « Dans cette région du Moronou, il y a de grandes femmes intellectuelles, des femmes qui ont le diplôme de la vie. Une femme n’a pas le droit à l’échec », a-t-elle fait savoir et souligné qu’une fille n’a pas le droit, à ce 21ème siècle, de prendre une grossesse à l’école. Prenant à son tour la parole, Madame la ministre Amah Téhoua, après avoir, elle aussi, dénoncé les grossesses en milieu scolaire, a fait une doléance à la marraine « Nous vous demandons de nous aider à construire un foyer subventionné pour les jeunes filles ».
Aux jeunes filles du Moronou, le ministre Ahoua N’doli a prodigué de sages conseils « Je voudrais vous demander d’être vigilantes. Comme le dit si bien un proverbe québécois, « ça commence par un baiser et ça finit par un bébé ». Ne vous laissez pas distraire sur le chemin de l’école par des baisers (…) Il y a un temps pour chaque chose et tout vient à point nommé pour celui qui sait attendre ». Et la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne Ouloto d’ajouter « Les chiffres ne sont pas bons (…) On ne touche pas aux élèves du primaire, on ne touche pas aux collégiennes parce que ces enfants ont besoin de grandir avec tout leur corps (…) Quand l’homme s’oublie et va avec une petite fille, cela pose un problème ». Madame la ministre Anne Ouloto, après ces paroles, a joint l’acte à la parole en offrant une somme de deux (02) millions de francs Cfa.
Sa contribution à la lutte contre les grossesses non désirées dans le Moronou. Enfin, Mme Henriette Bédié, il fallait s’y attendre, a elle aussi prodigué de sages conseils aux jeunes filles de ladite région.
Par Dje km
Envoyé spécial
C’était en présence de Mme Bédié, marraine de la cérémonie. « Le phénomène est en progrès constant et constitue un problème sérieux en Côte d’Ivoire en général et dans le Moronou en particulier », a rappelé Mme Ahoua N’doli, présidente de l’Ong " Taloua Djasso". Avant de prévenir en ces termes : « Nous allons mener une lutte efficiente contre le fléau ». Ce combat, en effet, est principalement basé sur des actions de sensibilisation.
C’est pour cela d’ailleurs que Mme Ahoua N’doli et son équipe se proposent d’organiser des ateliers de sensibilisation à travers toute la région du Moronou. Se réjouissant de cette belle initiative, Mme Aka Véronique Bra Kanon a invité les jeunes filles à leur faire honneur en suivant les traces de leurs devancières comme elle, comme la ministre Amah Téhoua et bien d’autres. « Dans cette région du Moronou, il y a de grandes femmes intellectuelles, des femmes qui ont le diplôme de la vie. Une femme n’a pas le droit à l’échec », a-t-elle fait savoir et souligné qu’une fille n’a pas le droit, à ce 21ème siècle, de prendre une grossesse à l’école. Prenant à son tour la parole, Madame la ministre Amah Téhoua, après avoir, elle aussi, dénoncé les grossesses en milieu scolaire, a fait une doléance à la marraine « Nous vous demandons de nous aider à construire un foyer subventionné pour les jeunes filles ».
Aux jeunes filles du Moronou, le ministre Ahoua N’doli a prodigué de sages conseils « Je voudrais vous demander d’être vigilantes. Comme le dit si bien un proverbe québécois, « ça commence par un baiser et ça finit par un bébé ». Ne vous laissez pas distraire sur le chemin de l’école par des baisers (…) Il y a un temps pour chaque chose et tout vient à point nommé pour celui qui sait attendre ». Et la ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, Anne Ouloto d’ajouter « Les chiffres ne sont pas bons (…) On ne touche pas aux élèves du primaire, on ne touche pas aux collégiennes parce que ces enfants ont besoin de grandir avec tout leur corps (…) Quand l’homme s’oublie et va avec une petite fille, cela pose un problème ». Madame la ministre Anne Ouloto, après ces paroles, a joint l’acte à la parole en offrant une somme de deux (02) millions de francs Cfa.
Sa contribution à la lutte contre les grossesses non désirées dans le Moronou. Enfin, Mme Henriette Bédié, il fallait s’y attendre, a elle aussi prodigué de sages conseils aux jeunes filles de ladite région.
Par Dje km
Envoyé spécial
