La direction générale de l'administration (DGA) enregistre, à la date du 24 avril, 770 206 demandes de documents administratifs de base sur des prévisions estimées à trois millions, lors de l'opération gratuite des audiences foraines, a annoncé mardi, à Abidjan, le coordonnateur national de ces audiences, Konaté Diakalidia, lors d'une conférence de presse.
Des "résultats satisfaisants", aux dires du conférencier, nonobstant les difficultés du terrain dont certaines ont été vite rattrapées et qui portaient sur la mobilité des agents, le sous-effectif des magistrats dans les 36 juridictions reparties sur l'ensemble du pays, la peur des populations à se présenter devant la justice, l'accès difficile à des localités, la durée de l'opération et la propension des "Africains" à n'attendre que les derniers jours pour se mobiliser pour une cause.
Selon le coordonnateur, l'objectif final est de délivrer des cartes nationales d'identité (CNI) aux différents pétitionnaires. Aussi, les requêtes étaient de quatre ordres à savoir les dossiers complets (65 000 cas, soit 8%), les demandes de certificat de nationalité (360 793 cas, soit 47%), les demandes de reconstitution (21 392 cas, soit 3%) et les demandes de jugement supplétif (322 141, soit 42%).
S'agissant des statistiques au plan régional, les tendances commentées par M. Konaté par ailleurs DG adjoint de l'administration territoriale, indiquent un fort taux d'engouement de l'opération à Korhogo (74 819 demandes, soit 10%) qui est suivi du site d'Abidjan-Plateau (52 942 demandes, soit 7%) et de Touba (47 143 demandes, soit 6%).
Le coup d'envoi de ces audiences foraines a été donné en février, mais il avait été prorogé d'un mois pour permettre à un grand de pétitionnaires de se faire enrôler en vue de régulariser leur situation administrative. L'opération referme ses portes jeudi par la fermeture des guichets d'enrôlement, rappelle-t-on.
fmo/akn/kam
Des "résultats satisfaisants", aux dires du conférencier, nonobstant les difficultés du terrain dont certaines ont été vite rattrapées et qui portaient sur la mobilité des agents, le sous-effectif des magistrats dans les 36 juridictions reparties sur l'ensemble du pays, la peur des populations à se présenter devant la justice, l'accès difficile à des localités, la durée de l'opération et la propension des "Africains" à n'attendre que les derniers jours pour se mobiliser pour une cause.
Selon le coordonnateur, l'objectif final est de délivrer des cartes nationales d'identité (CNI) aux différents pétitionnaires. Aussi, les requêtes étaient de quatre ordres à savoir les dossiers complets (65 000 cas, soit 8%), les demandes de certificat de nationalité (360 793 cas, soit 47%), les demandes de reconstitution (21 392 cas, soit 3%) et les demandes de jugement supplétif (322 141, soit 42%).
S'agissant des statistiques au plan régional, les tendances commentées par M. Konaté par ailleurs DG adjoint de l'administration territoriale, indiquent un fort taux d'engouement de l'opération à Korhogo (74 819 demandes, soit 10%) qui est suivi du site d'Abidjan-Plateau (52 942 demandes, soit 7%) et de Touba (47 143 demandes, soit 6%).
Le coup d'envoi de ces audiences foraines a été donné en février, mais il avait été prorogé d'un mois pour permettre à un grand de pétitionnaires de se faire enrôler en vue de régulariser leur situation administrative. L'opération referme ses portes jeudi par la fermeture des guichets d'enrôlement, rappelle-t-on.
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