Abidjan – A deux jours de la Journée mondiale de la liberté de la presse, une cérémonie de commémoration a été organisée vendredi au siège de l'Organisation des Nations Unies à New York, durant laquelle les participants ont plaidé en faveur d'une plus grande égalité des sexes dans les médias et de conditions de sécurité renforcées pour les journalistes.
En prévision de la Journée mondiale de liberté de la presse célébrée le 3 mai qui tombera cette année un dimanche, l'ONU et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ont organisé une cérémonie de commémoration à New York sur le thème de l’édition 2015, « Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l'information, l'égalité des sexes et la sécurité à l'ère du numérique ».
Dans un discours prononcé à cette occasion, la Secrétaire générale adjointe à l'information, Cristina Gallach, a déclaré que cet événement « est l'occasion d'aborder deux sujets cruciaux, à savoir l'égalité des sexes [dans les médias] et la sécurité des journalistes, particulièrement à l'ère du numérique, où la protection contre la surveillance est amenée à devenir de plus en plus importante ».
Notant que 2015 est une année historique au cours de laquelle l'ONU célèbrera son 70ème anniversaire et la communauté internationale devra prendre des décisions capitales sur les questions du développement durable, du changement climatique et du financement du développement, Mme Gallach a déclaré qu’il est de bon ton de réaffirmer aujourd'hui la pertinence du droit à la liberté d'expression, sans laquelle nous ne serions pas en mesure d'atteindre nombre des objectifs fixés.
Egalement présent lors de la cérémonie, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kutesa, a rendu hommage au travail effectué par les journalistes. « Ces hommes et ces femmes effectuent souvent leur travail important dans des conditions inhospitalières. Depuis le confort et la sécurité de nos maisons et de nos lieux de travail, ils nous permettent d'en apprendre davantage sur des questions essentielles à travers le monde, dont certaines ont trait à des événements sombres et troublants », a-t-il ajouté.
« Sans eux, nous aurions du mal à prendre connaissance d'évènements heureux dans les coins les plus reculés du monde. De la même façon, nous ne serions pas en mesure d'entendre les cris de ceux que l'on tente de réduire au silence ou d'être au courant des injustices qui sont commises », a poursuivi le Président de l'Assemblée.
Déplorant le fait que 40 journalistes et membres du personnel des médias aient perdu la vie depuis le début de l'année 2015, sans compter ceux, encore plus nombreux, actuellement retenus en otage, M. Kutesa a tenu à rappeler le message de la Déclaration universelle des droits de l'homme : la liberté de tous de rechercher, recevoir et diffuser des informations ne doit pas être entravée.
« Je demande instamment à tous les Etats membres de faire tout leur possible pour faire respecter ces droits pour la presse et le personnel des médias. Nous devons nous efforcer de garantir ces normes universelles », a-t-il insisté.
Au nom du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui est actuellement en déplacement en Europe, sa Directrice de cabinet, Susana Malcorra, a fait observer une minute de silence à la mémoire des journalistes ayant perdu la vie dans l'exercice de leur fonction.
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, à l'initiative de l'UNESCO. Cette Journée vise à célébrer chaque année les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l'indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l'exercice de leur profession.
Dans une déclaration commune rendue publique à l'approche de la Journée, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, et le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein ont déclaré que « pour que la paix soit durable et que le développement soit durable, les droits humains doivent être respectés ».
« Chacun doit être libre de rechercher, de recevoir et de transmettre des connaissances et des informations sur tous les médias, en ligne et hors ligne », ont-ils dit. « Un journalisme de qualité permet aux citoyens de prendre des décisions éclairées quant au développement de la société. Il contribue également à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir », estiment-ils.
(AIP)
cmas
En prévision de la Journée mondiale de liberté de la presse célébrée le 3 mai qui tombera cette année un dimanche, l'ONU et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ont organisé une cérémonie de commémoration à New York sur le thème de l’édition 2015, « Laissez le journalisme prospérer ! Vers une meilleure couverture de l'information, l'égalité des sexes et la sécurité à l'ère du numérique ».
Dans un discours prononcé à cette occasion, la Secrétaire générale adjointe à l'information, Cristina Gallach, a déclaré que cet événement « est l'occasion d'aborder deux sujets cruciaux, à savoir l'égalité des sexes [dans les médias] et la sécurité des journalistes, particulièrement à l'ère du numérique, où la protection contre la surveillance est amenée à devenir de plus en plus importante ».
Notant que 2015 est une année historique au cours de laquelle l'ONU célèbrera son 70ème anniversaire et la communauté internationale devra prendre des décisions capitales sur les questions du développement durable, du changement climatique et du financement du développement, Mme Gallach a déclaré qu’il est de bon ton de réaffirmer aujourd'hui la pertinence du droit à la liberté d'expression, sans laquelle nous ne serions pas en mesure d'atteindre nombre des objectifs fixés.
Egalement présent lors de la cérémonie, le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kutesa, a rendu hommage au travail effectué par les journalistes. « Ces hommes et ces femmes effectuent souvent leur travail important dans des conditions inhospitalières. Depuis le confort et la sécurité de nos maisons et de nos lieux de travail, ils nous permettent d'en apprendre davantage sur des questions essentielles à travers le monde, dont certaines ont trait à des événements sombres et troublants », a-t-il ajouté.
« Sans eux, nous aurions du mal à prendre connaissance d'évènements heureux dans les coins les plus reculés du monde. De la même façon, nous ne serions pas en mesure d'entendre les cris de ceux que l'on tente de réduire au silence ou d'être au courant des injustices qui sont commises », a poursuivi le Président de l'Assemblée.
Déplorant le fait que 40 journalistes et membres du personnel des médias aient perdu la vie depuis le début de l'année 2015, sans compter ceux, encore plus nombreux, actuellement retenus en otage, M. Kutesa a tenu à rappeler le message de la Déclaration universelle des droits de l'homme : la liberté de tous de rechercher, recevoir et diffuser des informations ne doit pas être entravée.
« Je demande instamment à tous les Etats membres de faire tout leur possible pour faire respecter ces droits pour la presse et le personnel des médias. Nous devons nous efforcer de garantir ces normes universelles », a-t-il insisté.
Au nom du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, qui est actuellement en déplacement en Europe, sa Directrice de cabinet, Susana Malcorra, a fait observer une minute de silence à la mémoire des journalistes ayant perdu la vie dans l'exercice de leur fonction.
Le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, à l'initiative de l'UNESCO. Cette Journée vise à célébrer chaque année les principes fondamentaux de la liberté de la presse, évaluer la liberté de la presse à travers le monde, défendre l'indépendance des médias et rendre hommage aux journalistes qui ont perdu leur vie dans l'exercice de leur profession.
Dans une déclaration commune rendue publique à l'approche de la Journée, le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, la Directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, et le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Zeid Ra'ad Al Hussein ont déclaré que « pour que la paix soit durable et que le développement soit durable, les droits humains doivent être respectés ».
« Chacun doit être libre de rechercher, de recevoir et de transmettre des connaissances et des informations sur tous les médias, en ligne et hors ligne », ont-ils dit. « Un journalisme de qualité permet aux citoyens de prendre des décisions éclairées quant au développement de la société. Il contribue également à dénoncer les injustices, la corruption et les abus de pouvoir », estiment-ils.
(AIP)
cmas