L’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), organise depuis trois jours, du 4 au 6 mai à Abidjan, un atelier international de Recherche-action sur la mesure des apprentissages des bénéficiaires des programmes d’alphabétisation (RAMAA). Une cinquantaine de participants, représentant 12 pays (Maroc, Sénégal, Niger, Mali, Burkina Faso, Tchad, Togo, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Cameroun, Bénin et Côte d’Ivoire), ont réfléchi notamment à la mise en place d’un référentiel commun pour mesurer les compétences en matière d’alphabétisation. Cette rencontre, selon Arne Carlsen Directeur de l’UIL, vise à renforcer les capacités ou développer des compétences non seulement des séminaristes d’une part. Et d’autre part, à utiliser ces acquis en vue de développer la qualité des programmes d’alphabétisation et d’en augmenter le taux par ricochet. Une action d’autant plus importante pour les différents gouvernements, a assuré M. Carlsen, en ce sens ‘’qu’il y a une causalité entre le taux d’alphabétisation et le niveau de développement des pays’’. La RAMAA qui est à sa deuxième phase, a pour préoccupations fondamentales de déterminer le profil de compétences acquises par une personne dite alphabétisée dans un contexte national donné et d’analyser les déterminants qui influencent la variabilité des niveaux d’apprentissage.
Danielle Tagro
Danielle Tagro