Central park, sis aux II Plateaux-Agban, à Cocody, a abrité, lundi, une cérémonie commémorant le 11 mai 1981, date du décès du mythique chanteur de reggae, Bob Marley. Le reggaeman ivoirien vivant en Californie, Kush, y était en attraction.
Comme l’année précédente, les promoteurs de Central park, Ousmane Coulibaly et Jean Claude Koré (Cool Base), ont renoué leur partenariat avec Rti Fréquence 2. La radio a occupé cet espace du live d’où a été émise en direct l’émission Reggae Forever, animée par John Jay. Ce jour-là, chaque mélomane a célébré Marley, selon son inspiration. L’artiste ivoirien Kush, vivant aux Etats-Unis depuis plusieurs années et de passage à Abidjan, était le parrain artistique de cette cérémonie. Quand Kush est invité à occuper la scène où l’accompagnera le Kingston Gangasta, il est plus de deux heures du matin. Avant de revisiter le répertoire de Bob Marley, le chanteur qui est lead vocal du groupe Bloodfyah Angels, a salué «au nom de Sa Majesté Haïlé Selassié le public qu’il a invité à «faire un retour dans le temps». Il passera en revue des titres tirés de «Misérables», son dernier album solo, avant qu’il ne parte aux Etats-Unis. Au son de nyambigui, il a entonné le titre «Les temps changent», repris en chœur par un public visiblement conquis. «C’est un plaisir pour moi d’être dans mon pays, la Côte d’Ivoire. Il y a longtemps que je suis parti aux Etats-Unis. Mais, nous revenons avec de la musique très forte pour vous», a clamé le reggaeman qui dit s’être inspiré de la situation de la Côte d’Ivoire pour composer cette chanson.
«Rassemblez-vous, mon peuple, où que vous soyez…», entonnera-t-il un autre titre. Dans ce chant d’unification, le chanteur a invité à un éveil de conscience. «Il faut changer avec son temps.
Il faut changer dans le positif», a-t-il scandé. Ayant une pensée pour les immigrés, Kush a soutenu qu’ «il faut changer dans le pacifique». Après ce chant qui le présente à la jeune génération des mélomanes, Kush a ‘’convoqué’’ Bob Marley en passant en revue, les titres légendaires comme War, No more trouble, Exodus, Get up Stand up. En 24 minutes de prestation, il établira une communion parfaite avec le public. Sans toutefois célébrer la mort de Bob Marley, l’artiste rasta a dit ce que représente ce mémorial pour lui. «C’est une manière pour nous de nous rappeler ce pour quoi il a vécu et ce qu’il attend de nous». «Le 11 mai, a-t-il confié, c’est une manière de se rappeler les idéaux de Bob Marley. Il a chanté les louanges et l’unité de l’Afrique. Il a chanté la gloire du peuple noir dans son histoire, dans le présent». Selon Kush, «Marley voudrait que dans le futur, nous soyons plus forts». Au-delà de l’aspect scénique de cette musique, le souhait de Kush est qu’il «y ait un jour des conférences qui expliquent plus clairement certaines choses sur le reggae». «Parce que, a-t-il soutenu, les rastas sont toujours incompris. Les gens posent toujours des questions sur la marijuana, alors qu’il y a d’autres choses plus profondes». Ces conférences ajouteraient, a-t-il assuré, «un plus à la musique». Quant à Ras Julian Sompson de Lobouet, appelé ambassadeur de la communauté rasta, il voit en ce 11 mai, «la manifestation de l’esprit de Dieu». Si «Jah est grand», a-t-il admis, «Marley a fait un grand travail». «Il a défié, poursuivra Julian, l’opprobre. Aujourd’hui, tous ceux qui ont jeté sur lui l’opprobre s’adressent à son nom». Bien avant, les samedi et dimanche, Kush était sur scène à Menekré et au Pams, toujours dans le cadre de la célébration du 11 mai. Plusieurs artistes ont également presté pour honorer la mémoire de Bob Marley, non seulement à Central Park avec Spyrow, Jim Kamson, Jah Biley, Roy AntaKiti … mais dans d’autres espaces consacrés au live dont Jamaica City (Marcory), Parker Place (Zone 3), au Champion à CocodyBlockaus, etc.
Koné Saydoo
Comme l’année précédente, les promoteurs de Central park, Ousmane Coulibaly et Jean Claude Koré (Cool Base), ont renoué leur partenariat avec Rti Fréquence 2. La radio a occupé cet espace du live d’où a été émise en direct l’émission Reggae Forever, animée par John Jay. Ce jour-là, chaque mélomane a célébré Marley, selon son inspiration. L’artiste ivoirien Kush, vivant aux Etats-Unis depuis plusieurs années et de passage à Abidjan, était le parrain artistique de cette cérémonie. Quand Kush est invité à occuper la scène où l’accompagnera le Kingston Gangasta, il est plus de deux heures du matin. Avant de revisiter le répertoire de Bob Marley, le chanteur qui est lead vocal du groupe Bloodfyah Angels, a salué «au nom de Sa Majesté Haïlé Selassié le public qu’il a invité à «faire un retour dans le temps». Il passera en revue des titres tirés de «Misérables», son dernier album solo, avant qu’il ne parte aux Etats-Unis. Au son de nyambigui, il a entonné le titre «Les temps changent», repris en chœur par un public visiblement conquis. «C’est un plaisir pour moi d’être dans mon pays, la Côte d’Ivoire. Il y a longtemps que je suis parti aux Etats-Unis. Mais, nous revenons avec de la musique très forte pour vous», a clamé le reggaeman qui dit s’être inspiré de la situation de la Côte d’Ivoire pour composer cette chanson.
«Rassemblez-vous, mon peuple, où que vous soyez…», entonnera-t-il un autre titre. Dans ce chant d’unification, le chanteur a invité à un éveil de conscience. «Il faut changer avec son temps.
Il faut changer dans le positif», a-t-il scandé. Ayant une pensée pour les immigrés, Kush a soutenu qu’ «il faut changer dans le pacifique». Après ce chant qui le présente à la jeune génération des mélomanes, Kush a ‘’convoqué’’ Bob Marley en passant en revue, les titres légendaires comme War, No more trouble, Exodus, Get up Stand up. En 24 minutes de prestation, il établira une communion parfaite avec le public. Sans toutefois célébrer la mort de Bob Marley, l’artiste rasta a dit ce que représente ce mémorial pour lui. «C’est une manière pour nous de nous rappeler ce pour quoi il a vécu et ce qu’il attend de nous». «Le 11 mai, a-t-il confié, c’est une manière de se rappeler les idéaux de Bob Marley. Il a chanté les louanges et l’unité de l’Afrique. Il a chanté la gloire du peuple noir dans son histoire, dans le présent». Selon Kush, «Marley voudrait que dans le futur, nous soyons plus forts». Au-delà de l’aspect scénique de cette musique, le souhait de Kush est qu’il «y ait un jour des conférences qui expliquent plus clairement certaines choses sur le reggae». «Parce que, a-t-il soutenu, les rastas sont toujours incompris. Les gens posent toujours des questions sur la marijuana, alors qu’il y a d’autres choses plus profondes». Ces conférences ajouteraient, a-t-il assuré, «un plus à la musique». Quant à Ras Julian Sompson de Lobouet, appelé ambassadeur de la communauté rasta, il voit en ce 11 mai, «la manifestation de l’esprit de Dieu». Si «Jah est grand», a-t-il admis, «Marley a fait un grand travail». «Il a défié, poursuivra Julian, l’opprobre. Aujourd’hui, tous ceux qui ont jeté sur lui l’opprobre s’adressent à son nom». Bien avant, les samedi et dimanche, Kush était sur scène à Menekré et au Pams, toujours dans le cadre de la célébration du 11 mai. Plusieurs artistes ont également presté pour honorer la mémoire de Bob Marley, non seulement à Central Park avec Spyrow, Jim Kamson, Jah Biley, Roy AntaKiti … mais dans d’autres espaces consacrés au live dont Jamaica City (Marcory), Parker Place (Zone 3), au Champion à CocodyBlockaus, etc.
Koné Saydoo