Abidjan - La République populaire de Chine et la CEDEAO ont signé mercredi à Abuja, un protocole d’accord aux termes duquel le gouvernement chinois met à la disposition de l’organisation ouest-africaine un important lot de matériel militaire estimé à 30 millions de yuans, soit environ 4,8 millions de dollars US (2,8 milliards FCFA).
L’ambassadeur de Chine au Nigéria et auprès de la CEDEAO, Gu Xiaojie, et le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, ont paraphé le protocole au siège de l’organisation devant leurs collaborateurs respectifs, parmi lesquels le chargé de défense de l’ambassade chinoise et la commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO.
Dans son allocution de bienvenue, le président Ouédraogo a rappelé l’accord conclu en avril 2014 entre les deux parties pour la fourniture, par la Chine, d’un lot d’équipements militaires destinés à la force en attente de la Communauté (FAC), créée en juin 2004 dans le cadre de la constitution de la force africaine en attente.
Il a souligné la gratitude de la CEDEAO à l’égard du gouvernement chinois pour les appuis qu’il ne cesse d’apporter au processus d’intégration en Afrique de l’Ouest ainsi que pour son engagement à soutenir la construction du nouveau siège de l’organisation sous-régionale et à contribuer au projet d’autoroute Lagos-Abidjan.
Kadré Désiré Ouédraogo, qui n’a pas manqué de saluer l’aide récemment apportée par la Chine à la sous-région dans la lutte contre le virus Ebola, a insisté sur l’importance du matériel militaire qui sera ainsi mis à la disposition de la FAC et qui devrait permettre de renforcer les capacités de cet instrument destiné à assurer la sécurité et à lutter contre le terrorisme.
En réponse, le diplomate chinois a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dont il a loué le rôle essentiel qu’elle joue pour assurer la paix et le développement ainsi que pour réaliser l’intégration économique de la sous-région.
L’ambassadeur Gu Xiaojie, qui a situé l’assistance militaire chinoise à la FAC dans les limites tracées par le Conseil de sécurité des Nations unies, a salué les actions de la CEDEAO, qui fête ce mois-ci son 40ème anniversaire, et dit toute la fierté de son pays de coopérer et de continuer à entretenir de solides relations avec cette organisation.
L’équipement militaire chinois à remettre à la force en attente de la CEDEAO se compose, entre autres, de casques en kevlar, de tentes, de matériels de camouflage, de dispositifs de vision nocturne, de véhicules utilitaires et de combat, ainsi que de réservoirs pour eau et pour carburant.
Il comporte également des appareils transmetteurs, des ordinateurs portables et de bureau, des téléphones-satellite, des photocopieuses et des imprimantes, ainsi que divers autres outils indispensables à une campagne militaire.
A rappeler que conformément aux recommandations de l’Union africaine (UA), chacune des cinq régions du continent doit mettre sur pied une force spéciale prête à intervenir avec rapidité pour restaurer et maintenir la paix dans les pays en crise.
Pour l’heure, un embryon de l’état-major chargé de planifier et d’anticiper le déploiement futur de la FAC est basé à Abuja, au Nigéria, avec ses composantes civile, militaire et de police. Avec l’engagement confirmé et renouvelé des Etats membres, la Force en attente sera complètement opérationnelle dans un proche avenir.
(AIP)
cmas
L’ambassadeur de Chine au Nigéria et auprès de la CEDEAO, Gu Xiaojie, et le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, ont paraphé le protocole au siège de l’organisation devant leurs collaborateurs respectifs, parmi lesquels le chargé de défense de l’ambassade chinoise et la commissaire aux Affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO.
Dans son allocution de bienvenue, le président Ouédraogo a rappelé l’accord conclu en avril 2014 entre les deux parties pour la fourniture, par la Chine, d’un lot d’équipements militaires destinés à la force en attente de la Communauté (FAC), créée en juin 2004 dans le cadre de la constitution de la force africaine en attente.
Il a souligné la gratitude de la CEDEAO à l’égard du gouvernement chinois pour les appuis qu’il ne cesse d’apporter au processus d’intégration en Afrique de l’Ouest ainsi que pour son engagement à soutenir la construction du nouveau siège de l’organisation sous-régionale et à contribuer au projet d’autoroute Lagos-Abidjan.
Kadré Désiré Ouédraogo, qui n’a pas manqué de saluer l’aide récemment apportée par la Chine à la sous-région dans la lutte contre le virus Ebola, a insisté sur l’importance du matériel militaire qui sera ainsi mis à la disposition de la FAC et qui devrait permettre de renforcer les capacités de cet instrument destiné à assurer la sécurité et à lutter contre le terrorisme.
En réponse, le diplomate chinois a réaffirmé la volonté de son pays de renforcer sa coopération avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, dont il a loué le rôle essentiel qu’elle joue pour assurer la paix et le développement ainsi que pour réaliser l’intégration économique de la sous-région.
L’ambassadeur Gu Xiaojie, qui a situé l’assistance militaire chinoise à la FAC dans les limites tracées par le Conseil de sécurité des Nations unies, a salué les actions de la CEDEAO, qui fête ce mois-ci son 40ème anniversaire, et dit toute la fierté de son pays de coopérer et de continuer à entretenir de solides relations avec cette organisation.
L’équipement militaire chinois à remettre à la force en attente de la CEDEAO se compose, entre autres, de casques en kevlar, de tentes, de matériels de camouflage, de dispositifs de vision nocturne, de véhicules utilitaires et de combat, ainsi que de réservoirs pour eau et pour carburant.
Il comporte également des appareils transmetteurs, des ordinateurs portables et de bureau, des téléphones-satellite, des photocopieuses et des imprimantes, ainsi que divers autres outils indispensables à une campagne militaire.
A rappeler que conformément aux recommandations de l’Union africaine (UA), chacune des cinq régions du continent doit mettre sur pied une force spéciale prête à intervenir avec rapidité pour restaurer et maintenir la paix dans les pays en crise.
Pour l’heure, un embryon de l’état-major chargé de planifier et d’anticiper le déploiement futur de la FAC est basé à Abuja, au Nigéria, avec ses composantes civile, militaire et de police. Avec l’engagement confirmé et renouvelé des Etats membres, la Force en attente sera complètement opérationnelle dans un proche avenir.
(AIP)
cmas