Dabou – Des membres du Comité de suivi des actes du séminaire de l’Académie des sciences, des arts, des cultures d’Afrique et des diasporas africaines (ASCAD), conduits par le Pr Ouraga Obou, ont animé mercredi, à la salle des mariages de la mairie de Dabou (sud, région des Grands ponts), une séance de sensibilisation des populations sur le thème "Election et violence en Côte d’Ivoire", en présence du corps préfectoral conduit par le secrétaire général de la préfecture, Coulibaly Seydou.
Dans son adresse aux chefs traditionnels, religieux et de communautés, aux responsables des organisations féminines et de jeunesse, l’imam Koné Ibrahim, conseiller du président du Comité de suivi, a rappelé que "les élections, ce n’est pas la guerre".
"Ce qu’on demande aux populations, c’est d’aller voter tranquillement le jour du vote pour celui qu’elles veulent qu’il dirige le pays, la commune ou le Conseil régional. Après le vote, d’attendre tranquillement les résultats", a dit le guide religieux.
Quant à Dr Yéo Adama, membre du Comité de suivi, au nom de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDHCI), il a fait savoir que "les causes des conflits, c’est qu’on pense que si son parent n’est pas élu, c’est la fin du monde. Or, les exemples sont légions où les perdants ont une vie après le pouvoir", a-t-il ajouté.
Pour le Pr Ouraga Obou, les élections sont certes importantes, mais c’est de l’amusement. "Soit on perd, soit on gagne. Il faut donc accepter les résultats qui sortent des urnes", a-t-il affirmé.
Les échanges qui s’en sont suivis, ont permis à l’auditoire de mieux cerner la problématique de la violence au cours des joutes électorales, a-t-on relevé.
Le Comité de suivi, composé de 11 membres, a été créé à l’issue du séminaire de l’ASCAD organisé les 13 et 14 mai 2014 à Abidjan, pour mettre en application les 10 recommandations qui y ont été faites afin d’éliminer la violence électorale sous toutes ses formes, rappelle-t-on.
Kkp/kp
Dans son adresse aux chefs traditionnels, religieux et de communautés, aux responsables des organisations féminines et de jeunesse, l’imam Koné Ibrahim, conseiller du président du Comité de suivi, a rappelé que "les élections, ce n’est pas la guerre".
"Ce qu’on demande aux populations, c’est d’aller voter tranquillement le jour du vote pour celui qu’elles veulent qu’il dirige le pays, la commune ou le Conseil régional. Après le vote, d’attendre tranquillement les résultats", a dit le guide religieux.
Quant à Dr Yéo Adama, membre du Comité de suivi, au nom de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDHCI), il a fait savoir que "les causes des conflits, c’est qu’on pense que si son parent n’est pas élu, c’est la fin du monde. Or, les exemples sont légions où les perdants ont une vie après le pouvoir", a-t-il ajouté.
Pour le Pr Ouraga Obou, les élections sont certes importantes, mais c’est de l’amusement. "Soit on perd, soit on gagne. Il faut donc accepter les résultats qui sortent des urnes", a-t-il affirmé.
Les échanges qui s’en sont suivis, ont permis à l’auditoire de mieux cerner la problématique de la violence au cours des joutes électorales, a-t-on relevé.
Le Comité de suivi, composé de 11 membres, a été créé à l’issue du séminaire de l’ASCAD organisé les 13 et 14 mai 2014 à Abidjan, pour mettre en application les 10 recommandations qui y ont été faites afin d’éliminer la violence électorale sous toutes ses formes, rappelle-t-on.
Kkp/kp