Man – Un collectif de chefs de canton et de village de la région du Tonkpi (Ouest) a dénoncé, mercredi à Man, l’ingérence des politiques et cadres de la région dans l’institution de la chefferie traditionnelle locale.
Dans une motion adressée au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, les chefs disent "constater" que la direction de certains partis politiques ainsi que des cadres et élus de la région se livrent activement à des manœuvres de division et de déstabilisation des organisations de la chefferie traditionnelle.
Les "protestataires" citent nommément des personnalités dans ces actes d’ingérence.
"Nous, chefs traditionnels du Tonkpi, condamnons toutes les tentatives de divisions orchestrées dans notre région", ont-ils écrit dans leur motion.
Réunis au "QG Guéi Robert", les chefs traditionnels venus de Biankouma, Logoualé, Man et de Zouan-Hounien ont marché jusqu’à la préfecture où ils ont été reçu par le préfet Soro Kayaha Jérôme.
Le préfet de la région du Tonkpi et du département de Man a promis transmettre la motion des chefs au ministre d’Etat Hamed Bakayoko.
Il a rappelé à ses visiteurs, les obligations de neutralité, de réserve et de probité qui pèsent sur les chefs de village en tant qu’auxiliaires de l’administration territoriale.
Le préfet Soro a également invité les chefs à la sagesse qu’ils sont sensés incarner et qui devrait les amener à se mettre au-dessus des partis politiques.
"Ressaisissez-vous. Prenez conscience de votre place et ne vous laissez plus manipuler par les politiques et cadres qui, en somme, ne sont que vos enfants", a-t-il conseillé, indiquant que quand ils répondent avec empressement à leurs convocations plutôt que de les laisser venir à eux, les chefs affaiblissaient leur autorité et favorisaient ainsi la manipulation.
Gem/kp
Dans une motion adressée au ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, les chefs disent "constater" que la direction de certains partis politiques ainsi que des cadres et élus de la région se livrent activement à des manœuvres de division et de déstabilisation des organisations de la chefferie traditionnelle.
Les "protestataires" citent nommément des personnalités dans ces actes d’ingérence.
"Nous, chefs traditionnels du Tonkpi, condamnons toutes les tentatives de divisions orchestrées dans notre région", ont-ils écrit dans leur motion.
Réunis au "QG Guéi Robert", les chefs traditionnels venus de Biankouma, Logoualé, Man et de Zouan-Hounien ont marché jusqu’à la préfecture où ils ont été reçu par le préfet Soro Kayaha Jérôme.
Le préfet de la région du Tonkpi et du département de Man a promis transmettre la motion des chefs au ministre d’Etat Hamed Bakayoko.
Il a rappelé à ses visiteurs, les obligations de neutralité, de réserve et de probité qui pèsent sur les chefs de village en tant qu’auxiliaires de l’administration territoriale.
Le préfet Soro a également invité les chefs à la sagesse qu’ils sont sensés incarner et qui devrait les amener à se mettre au-dessus des partis politiques.
"Ressaisissez-vous. Prenez conscience de votre place et ne vous laissez plus manipuler par les politiques et cadres qui, en somme, ne sont que vos enfants", a-t-il conseillé, indiquant que quand ils répondent avec empressement à leurs convocations plutôt que de les laisser venir à eux, les chefs affaiblissaient leur autorité et favorisaient ainsi la manipulation.
Gem/kp