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Économie Publié le samedi 16 mai 2015 | Le Sursaut

Economie verte et environnement: des acteurs réfléchissent sur le financement

Les défenseurs de l’économie verte tiennent à l’échéance de décembre 2015 devant conduire à la conclusion d’un nouvel accord sur le changement climatique.

La 21ème conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques est une échéance cruciale qui se tiendra en décembre 2015 à Paris. Car elle doit aboutir à un nouvel accord international pour maintenir le réchauffement mondial en deçà de 2°C et porter des engagements de financement. Dans la perspective de Paris 2015, la Chambre de commerce et de l’industrie de Côte d’Ivoire (Cci-ci), en collaboration avec la Confédération générale des entreprise de Côte d’Ivoire (Cgeci) et les partenaires des Rencontres pour l’économie verte et l’environnement de Côte d’Ivoire (Reve) ont procédé à la conférence inaugurale de cet évènement, les mercredi 12 et jeudi 13 mai, à la Maison de l’entreprise au Plateau. « Rencontre pour l’Economie verte et l’environnement de Côte d’Ivoire », le thème de cette conférence inaugurale, s’est inscrit dans la perspective de Paris. A l’ouverture de la cérémonie, Cédric Lombardo, spécialiste en environnement a noté que la capitalisation du Fonds vert pour le climat, à hauteur de 9,3 milliards de dollars, soit environ 4650 milliards Fcfa, constitue l’aboutissement d’un long processus initié. Ce fonds à destination des pays en développement, doit jouer un rôle catalyseur pour les actions d’atténuation et d’adaptation à grande échelle. Il sera amené à devenir la pierre angulaire de l’architecture de financement de la lutte contre le dérèglement climatique. Il a ajouté que la France s’est trop tôt mobilisée en faveur du fonds et a activement œuvré pour que ce premier cycle de capitalisation puisse envoyer un signal important et créer la confiance auprès des pays en développement. Après l’Allemagne et la France qui s’étaient chacune engagées à contribuer au Fonds vert à hauteur de 1,2 milliards de dollars, soit 600 milliards Fcfa, la Grande-Bretagne a, lors de la conférence de Berlin, les 19 et 20 novembre 2014, apporté une contribution à hauteur de 3 milliards de dollars, soit environ 1500 milliards Fcfa.

Il faut rappeler que d’autres pays développés comme le Canada et la Pologne, ont annoncé également leur apport. Au total donc, ce sont 32 pays du monde qui se sont donné rendez-vous à Paris pour doter le Fonds vert d’un budget pour les prochaines années. La Côte d’Ivoire dont l’économie repose sur l’agriculture sera présente à Paris en décembre prochain. L’économie verte représente les activités qui entraîneront une amélioration du bien-être humain et de l’équité sociale tout en réduisant les risques environnementaux et la pénurie de ressources. C’est pourquoi pendant deux jours, les experts ont tenté de répondre à plusieurs questions à Abidjan. A savoir : Quelles analyses scientifiques des causes, impacts actuels et futurs du changement climatique en Côte d’Ivoire ? Quelles actions du Gouvernement pour la résilience climatique et la transition verte de notre économie ? Des sujets ont également été traités dont ceux relatifs aux partenaires internationaux au développement tels l’Agence France de développement (Afd), la Banque africaine de développement (Bad), Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao), et le Programme des Nations Unies pour le développement (Fao). Les experts ont répondu à toutes ces questions et ont proposé des solutions, avant la grande rencontre parisienne de décembre prochain.

Romaric Sako
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