Dabou – Le bureau de l’UNESCO à Abidjan, en partenariat avec le ministère de la Culture et de la Francophonie, initie, du lundi au jeudi à Dabou (sud, région des Grands ponts), un atelier ayant pour but de réviser la liste indicative du patrimoine culturel et naturel de la Côte d’Ivoire.
Ce séminaire qui vise à enrichir la liste indicative nationale aura, selon le directeur général de l’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC), Aka Konin, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie à l’ouverture de l’atelier, entre autres, à valider les biens et sites à y inscrire, à constituer une base de données, à définir un chronogramme de rédaction du formulaire de la liste indicative et à proposer une liste indicative inclusive à l’UNESCO.
La liste indicative nationale est celle sur laquelle se trouvent les biens et sites qui peuvent prétendre au statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, relève-t-on.
"Sur 1007 sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, seulement 89 sont africains, pour 33 pays du continent. Ce qui équivaut à seulement 9% des sites inscrits. Au regard de la richesse dont regorge l’Afrique, il va s’en dire que ce chiffre est dérisoire. Il est donc bon pour les Etats-partis de proposer des sites qui permettent une représentation plus équitable du continent sur le plan mondial", a renchéri le représentant de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Ydo Yao.
En 2006, la Côte d’Ivoire a proposé sa toute première liste indicative qui ne comportait que quatre biens, à savoir la ville historique de Grand-Bassam, les mosquées de type soudanais dans le nord du pays, le parc archéologique d’Ahouakro et le parc national des îles Ehotilé, note-t-on.
Avec l’inscription de Grand-Bassam sur la liste du patrimoine mondial, il ne reste donc plus que trois biens.
Relevons que c’est le 9 janvier 1981 que l’Etat ivoirien a ratifié la convention de l’UNESCO de 1972 protégeant le patrimoine culturel et naturel. Cette ratification a été consolidée par l’adoption de la loi No 87-806 du 28 juillet 1987 portant protection de ce même patrimoine.
kkp/akn/kam
Ce séminaire qui vise à enrichir la liste indicative nationale aura, selon le directeur général de l’Office ivoirien du patrimoine culturel (OIPC), Aka Konin, représentant le ministre de la Culture et de la Francophonie à l’ouverture de l’atelier, entre autres, à valider les biens et sites à y inscrire, à constituer une base de données, à définir un chronogramme de rédaction du formulaire de la liste indicative et à proposer une liste indicative inclusive à l’UNESCO.
La liste indicative nationale est celle sur laquelle se trouvent les biens et sites qui peuvent prétendre au statut de patrimoine mondial de l’UNESCO, relève-t-on.
"Sur 1007 sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial, seulement 89 sont africains, pour 33 pays du continent. Ce qui équivaut à seulement 9% des sites inscrits. Au regard de la richesse dont regorge l’Afrique, il va s’en dire que ce chiffre est dérisoire. Il est donc bon pour les Etats-partis de proposer des sites qui permettent une représentation plus équitable du continent sur le plan mondial", a renchéri le représentant de l’UNESCO en Côte d’Ivoire, Ydo Yao.
En 2006, la Côte d’Ivoire a proposé sa toute première liste indicative qui ne comportait que quatre biens, à savoir la ville historique de Grand-Bassam, les mosquées de type soudanais dans le nord du pays, le parc archéologique d’Ahouakro et le parc national des îles Ehotilé, note-t-on.
Avec l’inscription de Grand-Bassam sur la liste du patrimoine mondial, il ne reste donc plus que trois biens.
Relevons que c’est le 9 janvier 1981 que l’Etat ivoirien a ratifié la convention de l’UNESCO de 1972 protégeant le patrimoine culturel et naturel. Cette ratification a été consolidée par l’adoption de la loi No 87-806 du 28 juillet 1987 portant protection de ce même patrimoine.
kkp/akn/kam