New York - La star de hip-hop M.I.A., souvent au coeur de polémiques, affirme qu'une de ses vidéos montrant un danseur ivoirien a été bloquée pour des raisons d'"appropriation culturelle".
Dans une série de message sur Twitter, M.I.A. déclare que des forces non spécifiées l'ont empêchée de publier la vidéo. Son label n'a pas fait de commentaires.
"Je veux parler d'appropriation culturelle! On m'a dit que je ne pouvais pas publier une vidéo parce qu'elle avait été filmée en Afrique", a-t-elle tweeté lundi.
M.I.A. a expliqué avoir réalisé la vidéo en Côte d'Ivoire après avoir passé deux ans à chercher le danseur, qu'elle décrit comme "le meilleur au monde".
"Si l'industrie musicale permet à un artiste africain d'atteindre cette année un niveau international, je lui donne volontiers cette vidéo gratuitement", a-t-elle poursuivi.
Née à Londres, fille d'un militant du mouvement indépendantiste sri-lankais des Tigres tamouls, M.I.A. plaide régulièrement la cause de la minorité tamoule au Sri Lanka.
Son premier album en 2005, "Arular", avait été très bien accueilli par la critique pour avoir apporté un côté punk et reggae, ainsi que la problématique des pays en développement à la dance music contemporaine.
La vidéo du titre "Sunflowers", chanson qui explore l'usage de la violence, a été interdite par MTV.
M.I.A., qui a ensuite déménagé à New York, avait milité en 2012 en faveur du droit des femmes saoudiennes à conduire, dans la vidéo "Bad Girls", tournée au Maroc.
Après une année 2014 relativement calme, M.I.A. a sorti en mars un nouveau titre, "Can See Can Do", et laissé entendre que d'autres morceaux allaient suivre.
sct/are/bdx
Dans une série de message sur Twitter, M.I.A. déclare que des forces non spécifiées l'ont empêchée de publier la vidéo. Son label n'a pas fait de commentaires.
"Je veux parler d'appropriation culturelle! On m'a dit que je ne pouvais pas publier une vidéo parce qu'elle avait été filmée en Afrique", a-t-elle tweeté lundi.
M.I.A. a expliqué avoir réalisé la vidéo en Côte d'Ivoire après avoir passé deux ans à chercher le danseur, qu'elle décrit comme "le meilleur au monde".
"Si l'industrie musicale permet à un artiste africain d'atteindre cette année un niveau international, je lui donne volontiers cette vidéo gratuitement", a-t-elle poursuivi.
Née à Londres, fille d'un militant du mouvement indépendantiste sri-lankais des Tigres tamouls, M.I.A. plaide régulièrement la cause de la minorité tamoule au Sri Lanka.
Son premier album en 2005, "Arular", avait été très bien accueilli par la critique pour avoir apporté un côté punk et reggae, ainsi que la problématique des pays en développement à la dance music contemporaine.
La vidéo du titre "Sunflowers", chanson qui explore l'usage de la violence, a été interdite par MTV.
M.I.A., qui a ensuite déménagé à New York, avait milité en 2012 en faveur du droit des femmes saoudiennes à conduire, dans la vidéo "Bad Girls", tournée au Maroc.
Après une année 2014 relativement calme, M.I.A. a sorti en mars un nouveau titre, "Can See Can Do", et laissé entendre que d'autres morceaux allaient suivre.
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