La Communauté Economique des Etats de lʼAfrique de lʼOuest (CEDEAO) a tenu sa 47ième session ordinaire, hier, à Accra au Ghana .Ayant pris part à ce rendez- vous des dirigeants ouest-africains, le Président de la République, Alassane Ouattara, est rentré en fin de soirée. A son arrivée à lʼaéroport international FHB, il a fait le point de cette session de l’organisation sous régionale. Ci-dessous l’intégralité des propos du chef de l’État
« Mesdames et Messieurs, je viens de rentrer dʼAccra où jʼai pris part au 47ième sommet des chefs dʼEtat et de gouvernement de la CEDEAO. Il s ʼagissait dʼ une réunion importante au cours de laquelle nous avons abordé
les questions économiques, sécuritaires et de bonne gouvernance.
La réunion nous a permis surtout, et cʼétait le voeu de tous les chefs dʼEtats, de rendre un vibrant hommage à notre
frère du Nigéria, Goodluck Jonathan, pour la qualité de son action à la tête de son pays et surtout pour ses services
à la CEDEAO. Tout le monde a suivi comment il sʼest impliqué dans la résolution des différentes crises, que
ce soit en Côte dʼIvoire, en Guinée, au Togo, etc. Donc les chefs dʼEtat lui ont rendu un vibrant hommage. Je dirai
même un standing ovation. Parce que nous avons considéré que cʼétait un grand Monsieur, un grand homme
dʼEtat. Jʼai salué personnellement ses qualités dʼhomme dʼEtat, dʼami et de frère. Lesquelles qualités ont permis de
renforcer les liens entre le Nigéria et la Côte dʼIvoire, notamment à lʼoccasion de sa visite dʼEtat mémorable ici en
Côte dʼIvoire, en mars 2013. Je pense quʼil nous laisse un héritage important pour la démocratie et de fair-play dans
le jeu politique. Je voudrais dire également que la démocratie a beaucoup évolué dans notre sous-région. Nous
avons également salué le bon déroulement des élections présidentielles au Togo, avec lʼélection au 1er tour, du
Président Faure Gnassingbé et les élections législatives au Bénin, qui se sont déroulées de manière apaisée.
En matière de bonne gouvernance et de fonctionnement de nos institutions communautaires, nous avons examiné
la question de l ʼexpiration du mandat parlementaire de la CEDEAO. Car, ce mandat expire en août 2015. Certains
avaient proposé la prorogation dʼune année, mais cela nʼa pas été accepté.
Nous avons tous considéré quʼen matière de bonne gouvernance, il fallait, respecter les textes et sʼen tenir au statut
du parlement. Par conséquent, les Etats désigneront à partir de leur assemblée nationale, les représentants
pour lʼassemblée communautaire.
En matière de paix et de sécurité, nous avons abordé les questions au Mali, au Burkina-Faso et en Guinée-Bissau.
Sʼagissant du Mali, jʼétais vendredi dernier à Bamako pour la signature de lʼaccord de paix et de réconciliation
dʼAlger. Un accord qui donne beaucoup dʼespoirs, mais malheureusement qui nʼa pas été signé par tous les
protagonistes. Donc, nous les avons encouragés, notamment la coordination des mouvements dʼAzawad, a
signé cet accord dans les meilleurs délais dans lʼintérêt du peuple malien.
En ce qui concerne le Burkina-Faso, le sommet a demandé la tenue dʼélections inclusives, sans discrimination
dans les meilleurs délais, cʼest-à-dire comme prévu par les Burkinabé eux-mêmes, le 11 octobre 2014. Et nous
avons insisté sur le fait que lʼexclusion ne sera pas acceptable. Nous considérons
que tout ce quʼil doit être fait doit être conforme à la constitution du Burkina- Faso.
En Guinée-Bissau, nous nous sommes félicités de lʼévolution favorable de ce pays, qui a eu tant de difficultés au
cours des trois dernières années. Et nous avons décidé de proroger le mandat des forces de la CEDEAO, qui est
une mission de paix, jusquʼà la fin de lʼannée.
Nous avons bien évidement évoqué la situation économique de la sous-région.
La Côte dʼIvoire a été saluée pour sa performance économique. L’ensemble de la communauté de L’Afrique de l’Ouest se porte bien, malgré la baisse du prix du pétrole.
Nous avons évoqué les questions relatives au prélèvement communautaire, à la future monnaie unique, lʼaccord de partenariat économique européen. Tous ces dossiers nous avaient été épluchés par les ministres. Donc nous
nʼavions pas besoin de nous étendre là-dessus.
Un point spécifique a fait lʼobjet dʼintervention de plusieurs chefs dʼEtat. Il sʼagissait du drame des migrants africains,
notamment ouest-africains en mer méditerranée. Tout le monde a déploré ce phénomène et dans la perspective
du sommet Union Européenne- Afrique sur la question, nous avons demandé aux ministres de nous faire
des dossiers pour préparer cette rencontre au sommet et surtout nous faire des propositions qui puissent impliquer
les pays africains pour éviter ces drames de nos concitoyens dans la méditerranée, qui malheureusement
est devenue un vrai cimetière pour les Africains.
Cʼétait un sommet important. Nous avons rendu hommage à un grand homme dʼEtat, Jonathan Goodluck.
Nous avons réglé beaucoup de questions en suspens et nous espérons que le 29 mai prochain, les chefs dʼEtat se
retrouveront à Abuja pour lʼinvestiture du Président Buhari, président élu du Nigéria.
Je vous remercie ».
FT
« Mesdames et Messieurs, je viens de rentrer dʼAccra où jʼai pris part au 47ième sommet des chefs dʼEtat et de gouvernement de la CEDEAO. Il s ʼagissait dʼ une réunion importante au cours de laquelle nous avons abordé
les questions économiques, sécuritaires et de bonne gouvernance.
La réunion nous a permis surtout, et cʼétait le voeu de tous les chefs dʼEtats, de rendre un vibrant hommage à notre
frère du Nigéria, Goodluck Jonathan, pour la qualité de son action à la tête de son pays et surtout pour ses services
à la CEDEAO. Tout le monde a suivi comment il sʼest impliqué dans la résolution des différentes crises, que
ce soit en Côte dʼIvoire, en Guinée, au Togo, etc. Donc les chefs dʼEtat lui ont rendu un vibrant hommage. Je dirai
même un standing ovation. Parce que nous avons considéré que cʼétait un grand Monsieur, un grand homme
dʼEtat. Jʼai salué personnellement ses qualités dʼhomme dʼEtat, dʼami et de frère. Lesquelles qualités ont permis de
renforcer les liens entre le Nigéria et la Côte dʼIvoire, notamment à lʼoccasion de sa visite dʼEtat mémorable ici en
Côte dʼIvoire, en mars 2013. Je pense quʼil nous laisse un héritage important pour la démocratie et de fair-play dans
le jeu politique. Je voudrais dire également que la démocratie a beaucoup évolué dans notre sous-région. Nous
avons également salué le bon déroulement des élections présidentielles au Togo, avec lʼélection au 1er tour, du
Président Faure Gnassingbé et les élections législatives au Bénin, qui se sont déroulées de manière apaisée.
En matière de bonne gouvernance et de fonctionnement de nos institutions communautaires, nous avons examiné
la question de l ʼexpiration du mandat parlementaire de la CEDEAO. Car, ce mandat expire en août 2015. Certains
avaient proposé la prorogation dʼune année, mais cela nʼa pas été accepté.
Nous avons tous considéré quʼen matière de bonne gouvernance, il fallait, respecter les textes et sʼen tenir au statut
du parlement. Par conséquent, les Etats désigneront à partir de leur assemblée nationale, les représentants
pour lʼassemblée communautaire.
En matière de paix et de sécurité, nous avons abordé les questions au Mali, au Burkina-Faso et en Guinée-Bissau.
Sʼagissant du Mali, jʼétais vendredi dernier à Bamako pour la signature de lʼaccord de paix et de réconciliation
dʼAlger. Un accord qui donne beaucoup dʼespoirs, mais malheureusement qui nʼa pas été signé par tous les
protagonistes. Donc, nous les avons encouragés, notamment la coordination des mouvements dʼAzawad, a
signé cet accord dans les meilleurs délais dans lʼintérêt du peuple malien.
En ce qui concerne le Burkina-Faso, le sommet a demandé la tenue dʼélections inclusives, sans discrimination
dans les meilleurs délais, cʼest-à-dire comme prévu par les Burkinabé eux-mêmes, le 11 octobre 2014. Et nous
avons insisté sur le fait que lʼexclusion ne sera pas acceptable. Nous considérons
que tout ce quʼil doit être fait doit être conforme à la constitution du Burkina- Faso.
En Guinée-Bissau, nous nous sommes félicités de lʼévolution favorable de ce pays, qui a eu tant de difficultés au
cours des trois dernières années. Et nous avons décidé de proroger le mandat des forces de la CEDEAO, qui est
une mission de paix, jusquʼà la fin de lʼannée.
Nous avons bien évidement évoqué la situation économique de la sous-région.
La Côte dʼIvoire a été saluée pour sa performance économique. L’ensemble de la communauté de L’Afrique de l’Ouest se porte bien, malgré la baisse du prix du pétrole.
Nous avons évoqué les questions relatives au prélèvement communautaire, à la future monnaie unique, lʼaccord de partenariat économique européen. Tous ces dossiers nous avaient été épluchés par les ministres. Donc nous
nʼavions pas besoin de nous étendre là-dessus.
Un point spécifique a fait lʼobjet dʼintervention de plusieurs chefs dʼEtat. Il sʼagissait du drame des migrants africains,
notamment ouest-africains en mer méditerranée. Tout le monde a déploré ce phénomène et dans la perspective
du sommet Union Européenne- Afrique sur la question, nous avons demandé aux ministres de nous faire
des dossiers pour préparer cette rencontre au sommet et surtout nous faire des propositions qui puissent impliquer
les pays africains pour éviter ces drames de nos concitoyens dans la méditerranée, qui malheureusement
est devenue un vrai cimetière pour les Africains.
Cʼétait un sommet important. Nous avons rendu hommage à un grand homme dʼEtat, Jonathan Goodluck.
Nous avons réglé beaucoup de questions en suspens et nous espérons que le 29 mai prochain, les chefs dʼEtat se
retrouveront à Abuja pour lʼinvestiture du Président Buhari, président élu du Nigéria.
Je vous remercie ».
FT
