Abidjan a abrité, du 18 au 19 mai 2015, un atelier sous-régional Ouest-Africain sur la réduction du souffre dans le carburant. Au cours de la première journée qui s’est ouverte dans un hôtel à la Riviera Palmerais, un accent particulier a été mis sur les sociétés de raffinage des pays de la CEDEAO et sur les stratégies à adopter pour œuvrer à cette réduction.
Mme Kaba Nasséré, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable (Minesudd) a rappelé que la Côte d’Ivoire, depuis 2013 est membre de la Coalition pour le Climat et l’Air Pur (CCAC) qui a initié la procédure pour la réduction du soufre dans le carburant, objet dudit atelier. Cette action, qui selon elle, s’inscrit dans le cadre global de la mise en œuvre de l’accord cadre régional pour l’Afrique Occidentale et Centrale sur la pollution atmosphérique dit « Accord d’Abidjan » de 2009 qui vise, entre autres, à la réduction des émissions de gaz et particules de la combustion du carburant. « Sur cette base, et à l’horizon 2020, il devra être adopté la norme AFRI-4 (50 ppm max de soufre dans le gasoil et 150 ppm dans l’essence). Dr. Kaba Nasséré a reconnu que pour atteindre cet objectif, un investissement de 28 milliards de FCFA pour la mise en place d’unités de désulfurisation à la Société ivoirienne de raffinage (SIR) était nécessaire. Selon elle, les différentes études ont montré que ce sont environ 3 millions de personnes qui décèdent par an, des effets du dioxyde de souffre (SO2) contenu dans le carburant rejeté par les véhicules. Avant Mme Kaba Nasséré, c’est Mme Jane Akumu, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qui a présenté les objectifs de cet atelier. Il s’agit selon elle, d’établir un plan opérationnel afin de contribuer à la réduction du souffre dans le carburant. De façon spécifique, la réunion vise entre autres à : réduire les concentrations de soufre à 50 ppm dans le carburant d’ici 2016 en dotant les société de raffinage des pays de la CEDEAO de moyens techniques, financiers et humains appropriés ; identifier des activités qui seront mises en œuvre par les pays pour obtenir un carburant propre ; élaborer une campagne de sensibilisation à l’aide d’outils de communication appropriés, en vue de l’implication de toutes les parties prenantes.
Olivier Guédé
Mme Kaba Nasséré, directeur de cabinet du ministère de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable (Minesudd) a rappelé que la Côte d’Ivoire, depuis 2013 est membre de la Coalition pour le Climat et l’Air Pur (CCAC) qui a initié la procédure pour la réduction du soufre dans le carburant, objet dudit atelier. Cette action, qui selon elle, s’inscrit dans le cadre global de la mise en œuvre de l’accord cadre régional pour l’Afrique Occidentale et Centrale sur la pollution atmosphérique dit « Accord d’Abidjan » de 2009 qui vise, entre autres, à la réduction des émissions de gaz et particules de la combustion du carburant. « Sur cette base, et à l’horizon 2020, il devra être adopté la norme AFRI-4 (50 ppm max de soufre dans le gasoil et 150 ppm dans l’essence). Dr. Kaba Nasséré a reconnu que pour atteindre cet objectif, un investissement de 28 milliards de FCFA pour la mise en place d’unités de désulfurisation à la Société ivoirienne de raffinage (SIR) était nécessaire. Selon elle, les différentes études ont montré que ce sont environ 3 millions de personnes qui décèdent par an, des effets du dioxyde de souffre (SO2) contenu dans le carburant rejeté par les véhicules. Avant Mme Kaba Nasséré, c’est Mme Jane Akumu, du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) qui a présenté les objectifs de cet atelier. Il s’agit selon elle, d’établir un plan opérationnel afin de contribuer à la réduction du souffre dans le carburant. De façon spécifique, la réunion vise entre autres à : réduire les concentrations de soufre à 50 ppm dans le carburant d’ici 2016 en dotant les société de raffinage des pays de la CEDEAO de moyens techniques, financiers et humains appropriés ; identifier des activités qui seront mises en œuvre par les pays pour obtenir un carburant propre ; élaborer une campagne de sensibilisation à l’aide d’outils de communication appropriés, en vue de l’implication de toutes les parties prenantes.
Olivier Guédé
