Pour les autorités ivoiriennes, il est clair que la Culture- et particulièrement le cinéma- doit être un puissant levier de lʼémergence. Cʼest à juste titre que le président de la République, Alassane Ouattara, a promulgué la loi N° 2014-426 du 14 juillet 2014 relative à lʼindustrie cinématographique. Pour présenter cet arsenal juridique qui codifie et réglemente le septième art ivoirien, la Commission nationale de la Francophonie (Cnf) a organisé, hier dans ses locaux aux II Plateaux, un atelier pour expliquer cette loi, la toute première réglementant le cinéma ivoirien, aux acteurs de ce secteur.
Et pour lʼexercice, cʼest Hervé Kouamé Abissa, Directeur de la Réglementation et du Contentieux du ministère de la Culture et de la Francophonie qui a été commis. Devant un public composé, en majorité, de producteurs; réalisateurs; scénaristes et acteurs, M. Abissa a déroulé les différentes articulations de cette loi dont tous les intervenants nʼont pas manqué de saluer lʼavènement. « Cette loi révolutionne le cinéma ivoirien, parce que cʼen est la toute première loi. Avant, ce nʼétait que des décrets pris pour réglementer le cinéma en Côte dʼIvoire», a-t-il situé. A lʼauditoire, lʼhomme de Droit du ministère de la Culture a présenté les organes de gestion de la cinématographie ivoirienne. Au nombre de ceux-ci, il sʼest félicité de la création de lʼOffice national du cinéma de Côte dʼIvoire (Onacci) dirigé par Laciné Fadika Kramo. Il ressort de la présentation de cette structure quʼelle est désormais la pierre angulaire de la professionnalisation du septième art ivoirien. Surtout que cʼest elle qui doit veiller à lʼexécution des cahiers de charges, tant des maisons de productions que des opérateurs du secteur.
Aussi a-t-il abordé le sujet du financement. Dans ce domaine, le conférencier a insisté sur la création du Fonds de soutien à lʼindustrie cinématographique (Fonds Sic), qui est un fonds public accessible aux opérateurs pour développer leurs activités. En outre, les questions liées à lʼédition, la production, la circulation, lʼexploitation des vidéogrammes; le législateur a cru idoine de prendre en compte, dans la loi, des mesures de contrôle et des sanctions.
Bien avant la présentation de la loi, Mme Kady Diallo, Secrétaire générale de la Cnf, a dit tout lʼintérêt que revêt la vulgarisation de ces dispositions réglementaires que tous les professionnels du secteur de la cinématographie doivent sʼapproprier.
« Cʼest une loi qui va professionnaliser le cinéma ivoirien, en ce sens quʼelle permet même de définir les catégories socioprofessionnelles; elle situe sur lʼaccès aux financements. Cʼest une avancée notable pour plus de créations de qualité et cʼest tant mieux pour notre pays », sʼest réjouie Mme Diomandé Lison Johnson, directrice de la cinématographie ivoirienne.
Avec la présentation de cette loi, les acteurs du monde du septième art se disent plus outillés quant à la bonne orientation de leurs projets pour lʼacquisition des financements et surtout la professionnalisation du cinéma ivoirien qui se veutde plus en plus compétitif.
JA
Et pour lʼexercice, cʼest Hervé Kouamé Abissa, Directeur de la Réglementation et du Contentieux du ministère de la Culture et de la Francophonie qui a été commis. Devant un public composé, en majorité, de producteurs; réalisateurs; scénaristes et acteurs, M. Abissa a déroulé les différentes articulations de cette loi dont tous les intervenants nʼont pas manqué de saluer lʼavènement. « Cette loi révolutionne le cinéma ivoirien, parce que cʼen est la toute première loi. Avant, ce nʼétait que des décrets pris pour réglementer le cinéma en Côte dʼIvoire», a-t-il situé. A lʼauditoire, lʼhomme de Droit du ministère de la Culture a présenté les organes de gestion de la cinématographie ivoirienne. Au nombre de ceux-ci, il sʼest félicité de la création de lʼOffice national du cinéma de Côte dʼIvoire (Onacci) dirigé par Laciné Fadika Kramo. Il ressort de la présentation de cette structure quʼelle est désormais la pierre angulaire de la professionnalisation du septième art ivoirien. Surtout que cʼest elle qui doit veiller à lʼexécution des cahiers de charges, tant des maisons de productions que des opérateurs du secteur.
Aussi a-t-il abordé le sujet du financement. Dans ce domaine, le conférencier a insisté sur la création du Fonds de soutien à lʼindustrie cinématographique (Fonds Sic), qui est un fonds public accessible aux opérateurs pour développer leurs activités. En outre, les questions liées à lʼédition, la production, la circulation, lʼexploitation des vidéogrammes; le législateur a cru idoine de prendre en compte, dans la loi, des mesures de contrôle et des sanctions.
Bien avant la présentation de la loi, Mme Kady Diallo, Secrétaire générale de la Cnf, a dit tout lʼintérêt que revêt la vulgarisation de ces dispositions réglementaires que tous les professionnels du secteur de la cinématographie doivent sʼapproprier.
« Cʼest une loi qui va professionnaliser le cinéma ivoirien, en ce sens quʼelle permet même de définir les catégories socioprofessionnelles; elle situe sur lʼaccès aux financements. Cʼest une avancée notable pour plus de créations de qualité et cʼest tant mieux pour notre pays », sʼest réjouie Mme Diomandé Lison Johnson, directrice de la cinématographie ivoirienne.
Avec la présentation de cette loi, les acteurs du monde du septième art se disent plus outillés quant à la bonne orientation de leurs projets pour lʼacquisition des financements et surtout la professionnalisation du cinéma ivoirien qui se veutde plus en plus compétitif.
JA