Abidjan - Donald Kaberuka, le président sortant de la Banque africaine de développement (BAD), a exprimé mardi sa fierté concernant l’évolution de l’institution durant ses deux mandats, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture des assemblées annuelles de la banque, à Abidjan.
"Aujourd’hui la banque est devenue un acteur majeur dans le secteur privé financier africaine", s’est réjoui Donald Kaberuka, rappelant que sous ses 10 années de mandat, la BAd avait "multiplié par 10" ses opérations de financement, de 200 millions de dollars (184 millions d’euros) à 2 milliards aujourd’hui.
"En prenant mes fonctions il y a 10 ans, j’ai conclu qu’il y avait des chantiers urgents. Il fallait donner un gros coup de pouce aux infrastructures avec l’aide du secteur privé", a t-il noté.
Donald Kaberuka a été longuement ovationné par l’assistance composée de plusieurs chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président ivoirien Alassane Ouattara, son homologue gabonais Ali Bongo ou encore la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf.
Grand artisan du retour du siège de la BAD à Abidjan, Donald Kaberuka a exprimé sa "fierté" d’accueillir ces assemblées à Abidjan, après 11 années de
"relocation à Tunis".
Après le coup d’Etat manqué de 2002 en Côte d’Ivoire et la décennie de crise politico-militaire qui a suivi, l’institution avait été délocalisée à Tunis en 2003. Elle n’est revenue que l’an dernier dans la capitale économique ivoirienne.
M. Kaberuka laisse derrière lui une institution financièrement solide, auréolée de la note "AAA" décernée par l’agence financière américaine Fitch, en 2013.
"Votre bilan est impressionnant. Remplacer Kaberuka ne sera pas chose facile", l’a félicité le président ivoirien à la tribune. "Vous avez su représenter l’Afrique, vous avez su défendre nos intérêts contre vents et marées, vous avez su gagner la confiance et le respect de tous".
Le remplaçant de Donald Kaberuka devrait être connu jeudi. Sept hommes et
une femme se sont d’ores et déjà déclarés pour lui succéder à la tête de l’institution, qui fête ses 50 ans.
Pour être élu, un candidat doit emporter la majorité des votes de tous les pays membres et la majorité des votes des pays africains. Si cinq tours de scrutin ne suffisent pas, la BAD peut décider d’ajourner et de procéder à un second vote. C’était arrivé en 2005, lors de la première élection de M. Kaberuka.
pid-eak/mba
"Aujourd’hui la banque est devenue un acteur majeur dans le secteur privé financier africaine", s’est réjoui Donald Kaberuka, rappelant que sous ses 10 années de mandat, la BAd avait "multiplié par 10" ses opérations de financement, de 200 millions de dollars (184 millions d’euros) à 2 milliards aujourd’hui.
"En prenant mes fonctions il y a 10 ans, j’ai conclu qu’il y avait des chantiers urgents. Il fallait donner un gros coup de pouce aux infrastructures avec l’aide du secteur privé", a t-il noté.
Donald Kaberuka a été longuement ovationné par l’assistance composée de plusieurs chefs d’Etat africains, parmi lesquels le président ivoirien Alassane Ouattara, son homologue gabonais Ali Bongo ou encore la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf.
Grand artisan du retour du siège de la BAD à Abidjan, Donald Kaberuka a exprimé sa "fierté" d’accueillir ces assemblées à Abidjan, après 11 années de
"relocation à Tunis".
Après le coup d’Etat manqué de 2002 en Côte d’Ivoire et la décennie de crise politico-militaire qui a suivi, l’institution avait été délocalisée à Tunis en 2003. Elle n’est revenue que l’an dernier dans la capitale économique ivoirienne.
M. Kaberuka laisse derrière lui une institution financièrement solide, auréolée de la note "AAA" décernée par l’agence financière américaine Fitch, en 2013.
"Votre bilan est impressionnant. Remplacer Kaberuka ne sera pas chose facile", l’a félicité le président ivoirien à la tribune. "Vous avez su représenter l’Afrique, vous avez su défendre nos intérêts contre vents et marées, vous avez su gagner la confiance et le respect de tous".
Le remplaçant de Donald Kaberuka devrait être connu jeudi. Sept hommes et
une femme se sont d’ores et déjà déclarés pour lui succéder à la tête de l’institution, qui fête ses 50 ans.
Pour être élu, un candidat doit emporter la majorité des votes de tous les pays membres et la majorité des votes des pays africains. Si cinq tours de scrutin ne suffisent pas, la BAD peut décider d’ajourner et de procéder à un second vote. C’était arrivé en 2005, lors de la première élection de M. Kaberuka.
pid-eak/mba